15.5.05

Chut !

Censure : Nom féminin du latin censura.
1 - Contrôle exercé par un gouvernement, une autorité sur la presse, les arts et spectacles, etc., destinés au public.
2 - Action de censurer, d'interdir tout ou partie d'une communication quelconque.
3 - Instance psychique qui empêche de désirs inconscients sous leur forme brute et provoque des travestissements dans le rêve. (Ha bon !?)

Nous vivons dans une société de censure et d'illusions, à tous les niveaux, des plus hautes sphères à la cellule familiale. On en est même arrivé à s'auto-censurer pour rester dans l'illusion du politiquement correct; pour pouvoir coller coûte que coûte à l'illusion d'image que l'on donne aux autres ou qu'on nous a donné.
La meilleure preuve de cet état de fait c'est qu'on nous fait croire que nous sommes gouvernés par un pantin dévisiculé et fantoche du nom de ... Ah zut ! Comment s'appelle t-il déjà... Gradin... Gredin... Crétin... Larbin... Radin... Petrin... Non ça ne me revient plus là... Bref... Mais chut, il ne faut surtout pas le dire... Ca ne se dit pas ces choses là.
Nous vivons dans une société de communications, avec forces médias de tous genres. On nous donne ainsi, l'illusion que nous vivons dans un monde ouvert et clair, transparent. Les journalistes sont libres de diffuser les informations qu'on veut bien leur donner. Un coup d'éclairage médiatique sur un point pour mieux passer dans l'ombre un autre point moins plaisant. Illusions ! On ne met pas nos journalistes en prison (nous sommes un pays civilisé et un pays de Droit de l'Homme, tout de même), mais nous les corrompons. Censure mais avec d'autres méthodes. Mais chut, il ne faut surtout pas le dire... Ca ne dit pas ces choses là.
Par la même occasion, jetez un coup d'oeil sur ce site ! Ca fait peur...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Y a-t-il censure losqu'on fait appel à la protection et au respect de la vie privée ?
Un blog est souvent considéré comme un journal intime... mais publié sur le net, la notion d'intimité est un peu illusoire et
perdue....
Même sous couvert de l'humour et dans un style aussi brillant soit-il, les mots qui amusent le lecteur qui en est la cible, peuvent perdent tout caractère amusant lus par des yeux moins concernés...
On peut écrire sur soi ce qu'on veut, mais dès qu'il s'agit d'un tiers aussi proche et aimé soit-il, les pincettes me semblent à prendre avec maintes précautions....
Il est moins question de censure envers l'auteur que de respect envers ses intimes...