28.6.07

Oublié

Saint Longis - Sarthe - 14/06/2007

Seul au monde

Pointe St Gildas - Préfailles - Loire Atlantique - 23/06/2007

Constatation # 142

Record personnel battu !
24 chemises repassées en 90 minutes.
Chuis trop fort.

Une toile

Envie de cinoche.
Envie du noir d'une salle de cinéma.
Envie de me vautrer dans un fauteuil rouge et moelleux et ne rien faire pendant deux heures.
Envie de dépaysement.
Envie d'images multicolores sur un écran aussi grand qu'un horizon.
Envie d'aventures par procuration.
Envie de cinéma.

27.6.07

Fleur de mer

Pointe Saint Gildas - Préfailles - Loire Atlantique - 23/06/2007

Eau claire de la lune

L'air claque, battu à coup de bouteilles en plastique et de bâtons. Le nouveau spectacle de Pina Bausch, celui qu'on attend en trépignant d'impatience depuis un an, vient de commencer.
Le plateau est dépouillé. Une masse rocheuse et sombre, presque menaçant, occupe le fond de la scène. Il est le seul décor apparent autour duquel douze danseurs vont s'ébattre, s'ébrouer et virevolter pendant deux heures.Deux heures merveilleuses où le temps me semble suspendu aux pas de Rainer, Fernando, Ditta, Asusa, Sylvia, Julie Ann et des autres; arrêté par les mots rauques de Nazareth Panadero, éternelle bavarde enchanteresse. Le temps emprisonné par cette troupe troublante qui, tous les ans, accapare quelques heures de nos vies et nous mène où ils veulent. Le temps semble figé mais pourtant le tempo est rapide. Trop rapide. Les solos s'enchaînent avec bonheur; celui du bouillonnant Rainer Behr suivi par celui du tempéré Fernando Suels. La sensation étrange que le temps s'étire à l'infini mais que tout va pourtant trop vite.
La scène qui semblait vide révèle rapidement une large déchirure aquatique. L'eau si précieuse, l'eau de vie si chère à la chorégraphe. Cette eau là entre en scène. Déjà, les danseurs s'y vautrent avec délice. Soudain, sans prévenir, une pluie fine, petite bruine bretonne, barre le plateau sur toute sa longueur. Une fraîcheur humide frappe nos yeux ébahis. Elle a osé domestiquer les éléments et a réussi à inviter un nuage chargé d'eau à se joindre à sa fête. Les rayons de lumière qui balayent ce rideau d'eau évoquent une longue chevelure qui se laisserait porter au gré du courant d'un petit ruisseau. Malgré les difficultés techniques que peuvent engendrer l'élément liquide sur un plateau de danse (glissade, chute...), les danseurs sont dans leur élément. Ditta et Silvia s'élancent tour à tour sous cette pluie battante et exécute une danse incantatoire, presque fusionnelle avec l'eau qui tombe. Et, à travers le voile de pluie, la vision fugace de Silvia Farias telle la nymphe d'une source, dans une posture alanguie et divine, ses cheveux longs et mouillés qui se collent sur sa longue robe de soirée rose tachetée de gouttes de pluie, avant qu'elle ne se lance dans une danse échevelée.
Puis la pluie s'intensifie et devient orageuse. Le rythme de la pièce s'accélère encore. La danse devient presque sauvage. Tout n'est que courses effrénées. Les scènes s'enchaînent dans une précipitation calculée. Les mots deviennent cris. Les gestes tendres deviennent des prises violentes, bestiales. Les forces d'une nature trop longtemps bridée envahissent le corps de chacun des danseurs livrés à eux même. Tout cela nous laisse sans force à force d'un trop plein de mouvemente, une saturation d'énergie primitive; nous qui sommes confinés sur nos siège de spectateur. Mais cet orage passe vite. Arrive bien vite l'accalmie. La musique se fait plus douce. Dans la flaque devenue rivière, des êtres mi hommes mi poissons traversent la scène en nageant joyeusement. Le calme avant la tempête. Le calme qui ne durera pas plus longtemps que le milieu du deuxième acte.
Survient alors le déchaînement des éléments. Les courses deviennent désordonnées. Les danses se croisent, se chevauchent, se percutent presque. Le ciel du théâtre déverse des torrents d'eau. Des seaux d'eau balancés avec violence sur le rocher évoque une tempête qui frapperait une côte déchiquetée. Un malaise s'empare de nous. Une vague sensation de fin du monde, d'apocalypse, de déluge. Une punition divine. Une énergie prodigieuse s'élève alors qui n'a plus rien de libératrice. Les danseurs exsangues, finissent la pièce en se tortillant au sol comme des animaux à qui on aurait entravé les membres; écrasés par la toute puissance d'une nature dominatrice.
Encore une fois Pina Bausch nous livre une pièce forte qui nous laisse sans force. Une pièce qui apporte tout le plaisir escompté. Cette bonne sensation de jubilation de s'être laissé entraîné et malmené par son monde si particulier. La pièce n'est pas sans défaut. La répétition à l'infini de certains éléments de la dramaturgie bauschienne peut finir par lasser; l'exécution à l'identique de certain danseur, les piliers de la troupe, de leur meilleur moment de danse d'une pièce à l'autre, peut paraître caricatural à la longue. Mais est-ce vraiment des défauts? Car après tout, l'assemblage du tout fait qu'on assiste toujours à quelque chose de différent. Et on aime voir et revoir Nazareth Panadero ou Dominique Mercy exécuter leurs mouvements si caractéristiques même si l'effet de surprise n'y est plus.Alors, je continue à me laisser transporter par la vague déferlante de plaisir que me procure la chorégraphe allemande. Je me noie volontiers et sans aucune retenue, dans les rouleaux puissants de ses pièces qui inondent au fil des ans ma petite personne.

Vollmond - Pina Bausch (HCSUAB ANIP) - Théâtre de la Ville

Crédit photo : Jochen Viehoff

26.6.07

Les aléas de ma mémoire musicale # 27

Non ce n'est rien qu'une chanson qui revient quelquefois
Rien qu'un sourire, en souvenir d'un garçon d'autrefois
Quand mes jours sont gris
Qu'il neige sur ma vie, il revient dans ma mémoire
Au lycée Français un soir il m'attendait
Il souriait Nicolas

Nicolas, Nicolas, ma première larme ne fût que pour toi
On était, des enfants, notre peine valait bien celle des grands
Nicolas, Nicolas, c'était de l'amour, on ne le savait pas
C'est la vie, qui nous prend
Qui nous emmène où elle veut et où elle va

Un homme enfant, aux yeux trop grands, sur un quai, qui pleurait
Il a neigé, beaucoup depuis, sur là bas, sur Paris
Et il ne sait rien, de moi et de ma vie
Ce que je fais, qui je suis
Il ne connaît pas, l'autre Maritza, il garde la vraie là-bas

Nicolas, Nicolas mon premier chagrin s'appelle comme toi
Je savais, que jamais, je ne reviendrai ici auprès de toi
Nicolas, Nicolas c'était de l'amour, on ne le savait pas
C'est le temps, qui s'en va
Qui invente toutes nos peines et nos joies.
Nicolas, Nicolas, ma première larme ne fût que pour toi
On était des enfants, notre peine valait bien celle des grands
Nicolas, Nicolas, c'était de l'amour, on ne le savait pas
C'est la vie qui nous prend
Qui nous emmène où elle veut et où elle va
Nicolas, Nicolas...

Nicolas - Sylvie Vartan - 1979

25.6.07

A la surface

Pointe Saint Gildas - Préfailles - Loire Atlantique - 23/06/2007

Constatation # 141

Que d'eau ! Que dalle !
C'est l'eau froide qui s'fait la malle.

23.6.07

Shrek et de trois

Il fallait s'y attendre, les méchants des contes de fée n'allaient pas s'avouer vaincus aussi rapidement que ça. Plus de 250 ans de frustration, de méchanceté bâillonnée, de mauvais sorts étouffés. Tout ce que compte la littérature enfantine de maléfique, sorcières, méchantes demies soeurs, voleurs, mauvaises belles mères, capitaine Crochet et consort avaient une mauvaise revanche à prendre sur ces fadasses de gentilles princesses et ces freluquets de princes charmants.
Dans le troisième volume des aventures de Shrek, Charmant, le prince permanenté, le looser de service, se rallie toute cette clique de patibulaires pour prendre le pouvoir au royaume de Far Far Away.
Ce troisième Shrek n'a rien d'original par rapport aux précédents (on ne change pas une recette gagnante) : même insolence gentille, même décalage dans le langage et le costume, même musique jeune.
Rien de bien nouveau donc mais un film qui fait du bien au moral parce qu'on rit sans se prendre la tête. Du rire facile, parfois un peu trop facile mais bon, le principal est de rire.
Moi, voir la jolie Blanche Neige arracher sa robe et découvrir qu'elle est tatouée comme une camionneuse, ça me fait rire. Voir le délicieux Chat Potté faire ses adieux à sa petite chatte chérie puis à une autre, puis à une autre et au final à tout son harem, ça me fait rire. Le nain offert par Blanche Neige à Fiona pour garder sa progéniture, parce qu'elle en a encore six à la maison des nains, ça me fait rire.
Qui a dit que j'étais (trop) bon public?

Shrek Le Troisième - Chris Miller & Raman Hui

Devinette

Quel est le point commun entre la journaliste people Claire Chazal, le moyen âgeux Renaud Donnedieu de Vabres et l'homme de publicité Zinedine Zidan?
Réponse :
HCSUAB ANIP
(Et oui ! Devinette dans la devinette)

22.6.07

Constatation # 140

Je déteste avoir les cuisses mouillées tout un après midi. Je ne vous parle même pas des doigts de pieds.

20.6.07

A la base

Cathédrale St Nicaise - Reims - 19/06/2007

18.6.07

Beau gosse # 15

Il a le poil brillant et soyeux et d'une hygiène irréprochable. Une démarche féline mais un port de tête très masculine. Il a une voix aux accents du soleil qui rappelle celle du tombeur Antonio Banderas.
D'un seul de ces regards mouillés, il fait fondre toutes les minettes qui passent tout à côté. C'est un chasseur sachant chasser les trésors des petites chattes esseulées.
D'un tempérament cynique et chatouilleur, il tire son épée à la première escarmouche, visant à coup sûr, le chas d'une aiguille sans se tromper.
Il ronronne comme personne des mots d'amour et minaude sans façon pour obtenir les faveurs de qui il veut.
Fieffé menteur et charlatan à ses heures perdues, il est aussi un ami protecteur indispensable chaque fois que la situation chapote.
Il n'aime pas l'eau et peut jurer comme un charretier dès qu'il est mouillé. Il est pourtant adorable quand il devient une petite boule de poils angora.
J'aimerais bien pouvoir m'endormir et tenir un Chat Potté comme lui au creux des bras.

Bis Repetita

Rares sont les films que je vais voir deux fois au cinéma. Le film de Christophe Honoré aura l'honneur d'être le 4ème en deux ans sur ma looooongue liste de film.
Deuxième vision et toujours autant de plaisir. Louis Garel est toujours aussi craquant. Clotilde Hesme est d'une fraîcheur ahurissante. Ludivine Sagnier marche toujours très bien dans les rues de Paris, dans son imperméable blanc (et à bordures noires). Chiara Mastroianni est d'un charme désarmant (surtout quand elle nous regarde droit dans les yeux avec les siens chargés de larmes). Grégoire Leprince-Ringuet est jeune, beau et breton; il sent la pluie, l'océan et les crèpes au citron.
J'en soupire encore d'aise avec les cils qui papillonnent tellement c'est beau.
Les Chansons d'Amour - Christophe Honoré

17.6.07

Sous le ciel de Paris # 18

Place des Fêtes - Paris - 16/06/2007 (6h45)

16.6.07

Simple Words

Les voyages en train sont propices à la découverte musicale. Jeudi matin, muni de mon nouveau jouet à grande capacité, vert anis offert par le Sage E., alors que je cheminais tranquillement vers le berceau familial, je me suis penché attentivement sur des albums achetés récemment mais que je n'avais toujours pas pris le temps d'écouter. C'est tout moi ça. J'achète sur des coups de coeur du moment mais bien souvent je ne les écoute pas immédiatement, empilés à côté de la platine laser. Manque de temps, oubli, les raisons sont multiples. La seule solution pour les découvrir est de les numériser et de les écouter quand je n'ai pas d'autre chose à faire. Et dans un train, que faire d'autre que d'écouter la musique en regardant par la fenêtre le paysage qui défile?
Jeudi, donc, les écouteurs dans les oreilles, ma play-liste s'est aventurée du côté d'un album qui est sorti il y a un ou deux mois sans grand fracas médiatique, celui du groupe Ultra Orange et d'Emmanuelle Seigner.
L'ensemble est agréable. Gentiment rock. Doucement psychédélique. Infiniment plaisant à écouter. Les sonorités électriques fleurent bons les années 70 (dans le sillage du mythique groupe Velvet Underground) et portent la voix susurrante d'Emmanuelle Seigner. Car on ne peut pas dire que ce soit une grande voix mais le charme opère grâce à son accent so frenchy; grâce aussi à la nonchalance de son interprétation des textes. Les textes sont assez pauvres, voir cucul la praline mais les accroches mélodiques sont là et les airs restent bien ancrées dans la tête.
Ultra Orange & Emmanuelle - Ultra Orange & Emmanuelle - RCA 2007


14.6.07

Les marques du Temps

Château d'eau - Montpellier - 08/06/2007

Constatation #139


En voiture Simone, c'est moi qui conduis, c'est toi qui klaxonnes !

13.6.07

L'orage

Quand l'orage survient. Quand les nuages noirs lourds de menaces s'amoncellent et donnent une atmosphère crépusculaire. Quand les dieux du ciel commencent à se battre en duel à coup de sabres lasers qui zèbrent les cieux. Quand enfin les nuées s'ouvrent comme une douche géante et arrosent les sols chauffées avec de larges gouttes.
La Place des Fêtes se vide comme par enchantement. Les cris des gamins se noient sous le grondement des flots impérieux. La terrasse du café ressemble à un vaste champs de bataille abandonné dans une bérézina incontrôlée. Toute cette foule qui se recroqueville dans le moindre endroit couvert pour échapper à l'ondée aqueuse. Quelques téméraires osent affronter les traits de pluie en courant comme des dératés pour mieux s'abriter ailleurs. Le petit kiosque du square s'est transformé en abris de fortune où les bambins émoustillés à l'idée de jouer dans les flaques d'eau sont maintenus coûte que coûte par leurs mamans nerveuses. Le manège se replie sur lui même, toutes lumières éteintes. Très vite, plus âmes qui vivent sur les pavés de la place. Même les petites bêtes cherchent à se protéger de ces gouttes meurtrières. La frêle abeille se tasse dans l'encoignure de la fenêtre, les antennes rabattues le long de sa tête, tandis que le robuste frelon trouve refuge dans l'interstice du rebord d'une autre fenêtre. Un papillon blanc n'aura pas eu cette chance. Ses fines et larges ailes se feront mettre en pièce par les gouttes acérées.
Puis, la couche noire des nuages se déchire progressivement. Quelques rayons de soleil héroïques en profitent pour repartir au combat et regagner le terrain qui était le leur pour quelques heures encore. Les gouttes s'espacent, deviennent moins lourdes pour ne devenir que l'ombre d'elles mêmes sur les sols détrempées. La vie reprend sur la Place des Fêtes. Les gamins prennent leur revanche en sautant à coeur joie dans les larges flaques, les piétinant jusqu'à les renvoyer vers le néant. La terrasse du café se repeuple progressivement. La place redevient le domaine des petits joueurs de foot.
L'orage est passé comme une parenthèse, un hiatus climatique qui sitôt passé est déjà oublié. Et moi, là haut, dans ma tour dorée, j'ai aimé regarder ce gros quart d'heure arrosé et tout le chamboulement qu'il avait provoqué.

En facade

Rue Eugène Lisbonne - Montpellier - 08/06/2007

Après tout.

Oh la vilaine claque que je me suis pris en voyant ce film ! J'attendais tellement de ce film de Gaël Morel. La déception a été d'autant plus grande. J'ai pourtant tout fait pour essayer de l'aimer, jusqu'à me forcer très fort. Mais rien n'y a fait.
Le début partait pourtant bien. L'annonce de la déchirure est sobre, touchante. Tout sonne étonnamment vrai : la voix de Deneuve qui appelle sa fille, transgressée par le chagrin qu'elle voudrait pouvoir contenir, presque méconnaissable. Morel filme cette scène avec une infinie pudeur, on sentirait presque l'envie de la caméra de prendre dans ses bras cette mère épleurée. Son chagrin est palpable et une vague de compassion a couru sur ma peau me faisant frissonner jusqu'aux larmes. Et puis, plus rien. Le récit s'éternise longuement sur cette histoire de deuil terrible, sur cette femme qui tente désespérément de nouer une relation étrange avec ce jeune garçon qui a causé la mort de son fils. Franck qui est le dernier à avoir vu ce fils vivant. Elle s'attache à lui comme à une bouée de sauvetage; le dernier lien qui lui rappelle son fils vivant.
D'attachement en passion. De passion en quasi folie. Cette mère rejette tout ce qui avait fait sa vie pour s'approprier la vie de ce jeune homme, voulant en faire un fils de substitution, le modeler à l'image de son fils disparue, image sublimée par l'arrachement soudain.
Ce qui est pourtant une bonne idée scénaristique s'enlise dans une réalisation ampoulée et obsolète faite de grands mouvements de caméra superflus; dans une juxtaposition de scènes qui manquent d'unité et qui parfois frisent le ridicule (la randonnée dans les vignobles; la scène du concert où Deneuve n'est vraiment pas à sa place; la scène de Deneuve avec l'enfant noir qui a perdu sa maison...). On perçoit bien ce que Gaël Morel veut dire du chagrin de cette mère et les changements sur sa vie mais il ne parvient pas à insuffler un semblant de réalisme. On aimerait ressentir le chagrin de cette femme qu'il montre à tout bout de champs en filmant ses acteurs en pleurs ou sur des musiques au pathos patenté; mais au final on ne ressent qu'un malaise : cette femme est autoritaire, folle et fait peur.
Catherine Deneuve se démène à corps et à cris pour cette histoire. On sent tout l'investissement dramatique qu'elle déverse dans ce rôle mais le scénario ne l'aide pas à être convaincante. Il n'empêche que c'est un grand plaisir de la redécouvrir sans cabotinage dans lequel elle avait tendance à envelopper ces précédents rôles.
Le reste de la distribution, par contre n'est pas à la hauteur. Guy Marchand et Luis Rego ne font que de la figuration; mais vu leur (petite) prestation, ce n'est pas bien grave. Elodie Bouchez et Elli Medeiros sont, par contre, très convaincantes dans leurs apparitions et il est bien dommage que Morel n'ait pas su (ou pu) développer un peu mieux ces personnages. Et puis, il y a Thomas Dumerchez. Alors, lui, il est certes grand, musclé et beau; d'une présence sauvage certaine à l'écran, mais un physique n'a jamais été suffisant pour faire un bon acteur. Et là, cette vérité se vérifie à chaque instant. Jamais dans la justesse. Ou trop ou pas assez mais jamais comme il faut au bon moment. Un peu trop nonchalant, un peu trop dans la "djeuns attitude" mais jamais touchant, jamais dans l'émotion pure.
Il y a un autre agacement à la visoin de ce film. Gaël Morel aime filmer les jeunes garçons et il filme très bien Thomas Dumerchez, entre autre (la sublime scène où il dort, à la toute fin du film, par exemple). Mais il aime aussi s'attarder sur de simples figurants masculins qui sont filmés bien trop longuement par la caméra complaisante de Morel. Ces oeillades et ses sourires affichés par ces jeunes gens deviennent très rapidement outranciers et alourdissent encore plus le film qui n'en avait vraiment pas besoin.
Après lui - Gaël Morel

"Je suis le maître partout où se pose mon regard"

Promenade du Peyrou - Montpellier - 08/06/2007

12.6.07

Le week-end d'anniversaire.

Il aura su se faire attendre, l'astre solaire. Il aime bien se faire prier ces derniers temps.
Il aura fallu traverser les trois quarts de la France avant qu'il daigne pointer son coin de nez entre deux nuages. Mais, une fois qu'il eut décidé de s'exhiber, il le fit avec force. Grand dieu que ça fait du bien quand il se force un peu.
Il nous attendait donc, vaillant, à notre arrivée à Montpellier. Le week-end d'anniversaire du Sage E. commençait sous les meilleurs augures. Et ce n'est que justice, parce qu'il méritait d'avoir son plus beau week-end d'anniversaire qui soit. Après tout, il n'a pas non plus deux fois vingt ans tous les jours.
Tout de suite, je fus frappé par les couleurs de la ville. Entre l'ocre et l'orange selon l'éclat du soleil, avec des pointes de vert des palmiers et autres arbres qu'on ne voit que dans le sud. Dire que cette ville est belle ne serait pas transcrire toute sa réalité. La vieille ville partout ornée de vieux hôtels particuliers et de hauts bâtiments parfois décrépis est sillonnée de rues alambiquées et étroites qui débouchent à l'improviste sur de petites places charmantes où il fait bon prendre son temps. Tantôt baignées de la lumière crue solaire, tantôt protégées par l'ombre d'un grand arbre ou de la tour d'une église; le doux tintement d'une fontaine où s'abreuvent les pigeons; le son sourd d'une sono qui vient du tréfonds d'un café. Et on déambule de l'une à l'autre, retombant souvent sur une même place avec la vague promesse de s'y arrêter plus tard. Parfois, la cour d'un hôtel particulier est ouverte et laisse apparaître les ogives d'une fenêtre médiévale ou une haute voûte en plein cintre d'une beauté renversante. La fraîcheur qui saisit lorsque qu'on s'y aventure. Et toujours ces jeux d'ombres et de lumière sur les façades; le charme de ces volets délavés et brinquebalants qui flanquent les fenêtres anciennes. Les allers et retours sur la promenade du Peyrou; cette vaste allée majestueuse où domine le royal Louis sur son fier destrier qui regarde avec grandeur et suffisance l'Arc de Triomphe, construit à sa gloire. Au fond, le château d'eau conçu comme un temple antique, entouré d'une vaste pièce d'eau où se reflète ses vieilles pierres rongées par le temps. Sur la plateforme, l'impression de domination qui s'empare de vous en regardant le paysage quasi toscan qui s'étend à nos pieds. Et puis, bien sûr, les arcades de l'aqueduc qui projette son ombre sur le boulevard qui le borde.
Cette promenade qui débute dans la relative fraîcheur du matin d'un jour prometteur. Les frondaisons des cyprés du Jardin des Plantes qu'on aura à peine eu le temps d'effleurer. La robustesse et le charme particulier de cette cathédrale atypique. Le Sage E. qui parait être une petite fourmi au pied d'un des colossaux piliers du porche d'entrée. Et puis, en cheminant un peu plus haut, le calme reposant et solennel de la place de la Canourge où chuchote discrètement une licorne du haut de sa fontaine; le repos mérité sur la terrasse d'un de ses cafés où il fut bon de prendre sont temps et d'associer les amis à notre plaisir d'être là. Et, par un heureux hasard du calendrier, voir tous ces drapeaux, aux couleurs de la fierté d'être libre qui se balançaient aux rythmes de musiques technoïdes, défiler dans les rues de la ville au bout des bras de ces corps luisants au soleil. Les trésors cachés sous la place Jean Jaurès commentés par un guide enthousiaste; ou la sévérité de cette Vierge Noire cachée dans le petit et discret musée du Vieux Montpellier.
Il y eut aussi le sommeil tranquille dans cet hôtel charmant niché prés des Arceaux. Le grand plaisir de pouvoir prendre son café du matin dans cette petite cour à l'abri d'un bananier ou d'un palmier et entendre les pépiements des graciles martinets. L'un des plus beaux hôtels que nous ayons eu le loisir de fréquenter.
La volonté de profiter de chaque instant tout en prenant son temps. Le temps de profiter. Avoir ce loisir béni de déambuler simplement tels deux curieux d'un tout et pas seulement la curiosité rapide d'un touriste suivant le choix préétabli d'un guide touristique. Savoir aussi s'arrêter là où le charme opérait; sur cette terrasse de la rue des Trésoriers de la Bourse; sur la placette près de l'Eglise Ste Anne; sur la fréquentée place Jean Jaurès où les vapeurs alcoolisées nous ont donné des sourires béats.
J'ai rêvé d'un week-end surprise et parfait pour son anniversaire. La surprise fut trop vite éventée ce qui n'a pas empêché le très bon déroulement de ces trois jours passés là bas. Le déchirement de devoir se diriger vers la gare pour le retour trop vite arrivé. Trop vite rattrapé par la dure réalité de la vie : un week-end est toujours bien trop court. Dommage. Tant pis. Le principal étant d'avoir eu ces moments précieux à deux. Tout pour être heureux.

11.6.07

La fête des Garçons et des Filles pas comme les Autres ©

Montpellier - 09/06/2007

Constatation # 138

Quelqu'un peut me dire pourquoi mes messages ne s'affichent pas sur mon blog?

7.6.07

A la lisière

Je reviens du concert de Travis. Et malgré toute la fatigue qui me tiraillait pourtant les épaules avant l'entrée dans la salle du concert et qui m'invitait à sombrer dans le sommeil dans les plus brefs délais, malgré ce poids là, je suis galvanisé par ce que j'ai vu sur scène. Oubliée la fatigue, oublié le stress. Pendant quelques heures, les tracas quotidiens se sont progressivement effacés au profit du plaisir simple d'un bon concert.
Fran et ses complices ont déboulé dans la salle du Bataclan au rythme de la musique de Rocky, traversant le public déchaîné avant de monter sur scène et de commencer le long combat qu'ils allaient mener pendant presque deux heures, sous une chaleur écrasante. Le show semblait extrêmement bien huilé : pas de temps mort, peu de place à l'improvisation. Un show à l'anglo saxonne : pro mais manquant de vie. Mais au bout du compte, devant les conditions extrêmes, la rigidité a fondu comme neige au soleil et on a même pu voir le guitariste se jeter dans la foule qui le porte à bout de bras.
Je me tenais un peu au fond; un peu à l'écart, là où l'air est plus respirable. Le geste un peu lourd au début, le pas de danse un peu plombé, je n'ai pas bien mis longtemps à me dégourdir et de commencer à me lâcher sur leurs chansons. D'autant que très vite, ils ont abordé leurs standards, ceux que je peux baragouiner ou « nananer » parce que je connais l'air mais pas les paroles. C'est d'ailleurs marrant quand je me repense chantant "Sing" par exemple, ou je hurle le "sing, sing sing..." alors que je fais "na nana nanana nanaire" tout le reste de la chanson. J'arrête ! Je sens le rouge de la honte m'envahir. Dans pas longtemps, il me faudra un coussin pour me cacher derrière.
Tous leurs grands standards y sont donc passés. Le fameux "Turn" y est passé aussi, au 3/4 du concert. J'ai presque failli lâcher ma larme tellement elle me remue cette chanson. A la fin de la chanson, je me suis retourné vers le Sage E. pour lui dire que tout pouvait s'arrêter maintenant. Il a compris que je voulais rentrer. J'y mettais un autre degré. Vous voyez ce que je veux dire, ces chansons, quand vous les écoutez, qui vous font dire que tout est dit; que personne ne pourra mettre de mots plus justes sur tel ou tel sentiment... Une chanson qui me foutrait en pamoison en moins de deux si je n'avais pas un minimum de retenue... Bref ! "Turn" en fait partie.
Sorti du concert sur mon petit nuage, je me suis dit bien béatement que le week-end commençait drôlement bien. Marchant dans la rue et oubliant que c'est Paris que je foulais du pied, je continue à fredonner : "i want to sing; to sing my song. I want to live in a world where i'll be strong. I want to live; i will survive, and i believe that it won't be very long; if we turn, turn, turn..." Bientôt, oui ! Tès bientôt...
Travis - Le Bataclan

Bon week-end


Ce soir, c'est le wek-end.
Ce soir, la fin de la semaine.
Demain, nous irons à la recherche du soleil dans le sud chaleureux.
Demain, nous traversons la France pour rejoindre Montpellier.
Demain, c'est le week-end d'anniversaire d'un certain Sage E.
Demain, nous allons avoir la belle vie.

A la carte # 8 - Le Quincambosse

Au fil du temps, ce restaurant est devenu un point de rendez-vous pour nous. A deux enjambées de Beaubourg et des abords du Marais, ce restaurant atypique réserve une belle surprise gastronomique. Pour cela, il ne faut pas forcément s'arrêter sur la cartes de tartes chaudes et de salades qualifiées par un signe du zodiaque. Elles sont certes très bonnes et copieuses et faites avec des produits frais. Il faut regarder du côté des plats du jour, marqués sur le vieux tableau noir. Il y a des incontourables (la volaille au curry, le travers de porc au miel...) mais il y a aussi les plats de saison. Et là, je vous le dis, on se pourlèche les babines. Que ce soit la choucroute aux épices et au miel et avec une épaisse saucisse de Morteau ou encore le boeuf bourguignon et sa purée de pommes de terre (disparus bien trop vite de la carte), on a cette bonne sensation de plats connus avec une pointe de nouveauté qui éveille la papille supérieure droite.
La salle est petite et décorée de bric et de broc (cadres anciens, vieilles photographies, de petits coeurs rouges pendent au plafond). La cuisine style cuisine à l'américaine s'ouvre sur la salle permettant de voir s'activer la chef des fourneaux. La salle, quant à elle, est le domaine réservé au fantasque Thomas. Le Quincambosse sans ce Thomas là ne serait plus le Quincambosse. Il est l'une des raisons pour laquelle on revient avec plaisir dans ce lieu.
Mais pour profiter à pleine dents de ces plaisirs de la chère, il faut parfois s'armer de patience. Car au Quincambosse, on ne peut pas réserver. Et, il n'est pas rare de subir les jours de fermeture aléatoires du restaurant en se cassant les dents au rideau de fer qui barricade alors l'enseigne.
Le Quincambosse - 13, Rue Quincampoix - 75004 Paris

Turn

Pourvu que Fran Healy chante cette magnifique chanson, ce soir. Pourvu...






Turn - Travis in The Man Who (1999)

5.6.07

Constatation #137

Je vais finir par lui faire ravaler son zèle à deux balles à celui là !

Ailleurs

Ouessant - Octobre 2005

Et quitter ce corps perclus de douleurs sur les ailes blanches d'un goéland et survoler l'écume grise des vagues de l'océan vers les îles de l'infini. Se poser sur un rocher nu, battu par les vents, et regarder au delà du visible. Deviner le voyage du soleil. Fermer les yeux quand il apparaîtra sur la ligne lointaine de l'horizon et imaginer le char céleste qui l'entraînera dans sa course folle. Se laisser gentiment malmener par le flux et le reflux des rouleaux salés et se traîner sur une plage décolorée, ivre de fatigue et s'abandonner aux caresses iodées d'Hélios triomphant. Etre dans un ailleurs meilleur, sur une île, mon île imaginaire où tout serait permis.

It's an hard world for litle things

What a fellowship, what a joy divine,
Leaning on the everlasting arms;
What a blessedness, what a peace is mine,
Leaning on the everlasting arms.

Refrain
Leaning, leaning, safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms.

Oh, how sweet to walk in this pilgrim way,
Leaning on the everlasting arms;
Oh, how bright the path grows from day to day,
Leaning , leaning, safe and secure from all alarms;

Refrain
Leaning, leaning, safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms.

What have I to dread, what have I to fear,
Leaning on the everlasting arms;
I have blessed peace with my Lord so near,
Leaning on the everlasting arms.

Refrain
Leaning, leaning, safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms...
Parole : Elisha A. Hoffman - Musique : Anthony J. Showalter
Le chant lugubre et sinistre du chapeauté révérend Harry Powell, magnifiquement interpété par le troublant Robert Mitchum, sonne comme un long hurlement d'un loup solitaire au clair de lune. La petite maison où se sont réfugiés les deux orphelins Harper, qu'il assiège de sa néfaste présence, ressemble à cette petite maison des contes pour enfants, pas assez solide pour soutenir le grand danger qui la menace. Assise dans son rocking-chair, dans la véranda de la petite maison, Madame Cooper, dont la silhouette se découpe en ombre chinoise, veille, en alerte, la carabine en main, bien décidée à protéger ses chers petits. Dans un duo saisissant, tous les deux se lancent dans une joute chantée où l'espoir de l'une tente de terrasser le maléfisme de l'autre. Pendant ce temps, une chouette, les yeux écarquillés, entame sa dance ensorcellante de mort et fond sur un petit lapin glapissant. Madame Cooper, les yeux dans le vague, dit comme une sinistre prophétie "It's an hard world for litle things".
La nuit du chasseur de Charles Laughton.



Ca ira mieux après.

Ils sont marrants les médecins. Ils me disent tous que ca va bien se passer, qu'il ne faut pas que je m'inquiète. Et vas y qu'ils me font des sourires, des jeux de mots pour détendre l'atmosphère. Mais quand il s'agit de savoir quoi, comment, pourquoi, c'est étonnant comme ils sont avares de mots.
Ce que j'ai réussi à glaner c'est que je dois me présenter vide de tout (sans liquide, sans solide, sans fumée) à 7h30; que je dormirais une demie heure, le temps de l'examen; que je resterais groggy encore pendant au moins quatre heures après; que je rêve si je compte reprendre le travail dans la foulée.
Mais en ce qui concerne les moyens de m'endormir, ce qu'ils comptent voir et faire avec leur petite caméra miniature, rien du tout. Sauf qu'il ne faut pas m'inquiéter et que tout ira bien.
Ben, ça ne me rassure qu'à moitié, moi. Ne pas savoir à quelle sauce je vais être examiné me fait marcher ma boite à film. Et les extrapolations ne sont pas éléments pour me rassurer, surtout les miennes. Déjà que les mots clinique, anesthésie et gastro-entérologue sont des mots qui me font flipper, alors imaginer tout ce qui peut se cacher derrière chacun d'eux, ça ne m'aide pas à rester serein et zen. Vraiment pas.
Allez ! Courage ! Dans une semaine, je serais fixé. Et comme le dis le Sage E., "tu verras, la semaine prochaine, tu t'en voudras d'avoir flippé pour rien".
Je l'espère...

1.6.07

Pensée du jour

Métaphore sur la commode, c'est plus pratique.

Pensée (Salengrosienne) Alexandrine

A Journey in Italy

Sombre 0

Decouflé est-il en manque d'inspiration? Car enfin quoi ! Depuis Iris et ces multiples versions, rien de bien neuf sur sa planète. On sait qu'il est passé maître dans l'art d'utiliser la vidéo, l'image et les jeux de lumière. Il fournit même un travail extraordinaire avec ces moyens là.
Ses spectacles si vivants, si légers ravissaient alors nos yeux ébahis et bluffés par les subterfuges. Dans son Sombrero, les mêmes ingrédients deviennent lourds et pesants. L'effet de surprise s'est émoussé à force de réutilisation à l'infini, usée jusqu'à la corde. Ici, le spectacle est tout juste agréable mais très loin de la jubilation des précédents. Mon côté enfantin m'a permis de regarder tout cela avec amusement mais sans le grand plaisir qu'une nouvelle pièce de Decouflé suscitait habituellement.
Tout n'est que réemploi d'une recette qui frise l'indigestion, parce que trop grossier, trop caricatural. Le côté ludique de ses pièces s'est essoufflé, sans vie. Les multiples jeux de mots autour du mot "ombre" et pas toujours très drôles, deviennent au fur et à mesure de l'avancée du spectacle des blagues potaches dans le meilleur des cas; des vannes dignes des Grosses Têtes dans le pire; qui frisent le vulgaire selon le Sage E., même si je pense que le mot est tout de même trop fort. Les sourires du début se transforment bien vite en bâillements désabusés.
Le côté spectacle vivant, avec musique jouée en live n'est pas très heureuse cette fois çi et s'enlise lamentablement dans le granguignolesque (mon dieu cette utilisation débilisante du chef d'oeuvre de Morricone il était une fois dans l'ouest). Et la pauvre chanteuse (?) peine et rame à relever le défi de faire mieux que l'enchanteresse Claire Diterzi sur Iris.
La chorégraphie est réduite à une peau de chagrin, une ombre d'elle même, insignifiante, sans intérêt. Seul le solo que se réserve Decouflé sort du lot mais arrive bien trop tard pour raviver une étincelle de désir à la chose.
Reste quelques belles réussites, de belles trouvailles, quelques scènes fortes. Ainsi cette scène où l'on voit une danseuse filmée en gros plan qui exécute une série de gestes avec son visage, repris en décalé par son ombre en négatif. Tout simplement cauchemardesque cette scène mais hypnotisant. Mais tout cela ne reste que quelques flashs, de rares traits d'illumination sur une ombre de spectacle trop convenu et décousu.
Dommage. Finalement, le message de ce spectacle n'était que trop vrai car il ne s'agit bien là que d'une ombre de spectacle de Decouflé. Sans doute aurais-je pu être émerveillé par ce spectacle si je n'avais pas vu l'époustouflant, le parfait et Merveilleux Iris. Car Sombrero fait figure d'une bien pâle copie.

Sombrero - Philippe Decouflé - Théâtre National de Chaillot