28.2.06

Nous aurions pu...

... Rester bloquer dans ce parking sordide qui sentait si fort les gaz d'échappement. Cette vilaine carte de passage qui a voulu faire des siennes et vivre sa vie toute seule comme une grande. Elle s'était pourtant bien cachée au fond, tréfond du coffre sous les valises. Mais il aura fallu compter sur la perspicacité du chauffeur.
... Rester bloquer à Paris, au milieu des embouteillages. Au milieu de cette interminable rue La Fayette. Au milieu des klaxonnes, des phares, des clignotants et des feux stop. Trop de feux rouges. Au milieu de Paris, à rouler au pas, à la vitesse de l'escargot tout chaud. Mais c'était sans compter sur la dextérité du co-pilote, confortablement installé sur la banquette arrière. Pro de la carte, expert des détours. Grace à lui, nous avons finalement pu voir d'autres feux arrières sur d'autres bandes asphatées en une heure et quart.
... Rester bloquer au milieu de nulle part. Entre deux congères. En plein pays picard. Rideau de flocons irisés par les phares des automobiles. Serrage de fesses. L'imagination des pires évènements climatiques sur une route qui doit être forcément glissante; forcément puisqu'il neige. Souvenir de toutes ces voitures bloquées sur l'autoroute de l'ouest ce Noel 2004. 40 kilomètres. C'était sans compter sans les climats plus cléments du Nord pas de Calais. + 1. +2. +3°. Ah oui, il fait plus chaud dans le Nord.
Nous aurions pu... Mais finalement pas. Nous sommes bien arrivés.

27.2.06

Préoccupation du moment

Deux dames d'un âge certain, ce matin, dans la rue, parlant de la grippe aviaire.
Dame n°1 :
Regardez tous ces pigeons. Moi maintenant, je garde tout le temps en haut. Ils me donnent le tournis.
Dame n°2 :
Ah, ça doit être ça.

Constatation # 60

Maman aurait eu honte de moi ce soir en voyant le trou dans ma chaussette.

24.2.06

I want to sing how i am happy

I want to sing
To sing my song
I want to live in a world where I'll be strong
I want to live
I will survive
And I believe that it won't be very long
If we turn, turn, turn, turn


Travis - The Man who - Turn

Mongolfières

Photographie de Maxime

Le premier qui trouve gagne... Tout mon respect (très haute valeur ajoutée).

23.2.06

Post Scriptum # 2

Il neige. Les flocons dansent dans les phares de la multitude de voitures vrombissantes qui filent sur la place. Je trouve cela beau.

Post Scriptum # 1

Merci au grand serveur, tout en noir pour son timbre tout personnel.

Place du Trocadéro - 18h30

Je me retrouve, ce soir, dans ce petit café de la place du Trocadéro, à deux pas de la Tour Eiffel illuminée. Tranquillement installé sur une banquette beige délavée, tranquillement, en tête à tête avec une belle blonde au goût amer. Prendre mon temps, tout simplement. Luxe inestimable ces derniers temps. Prendre mon temps. Me poser là, comme ça, en attendant l'arrivée du Sage E. qui vient juste de m'appeler.
C'est bon ce moment là. Il y a encore une heure, je me trouvais au travail et maintenant, je suis assis parmi les touristes oisifs, venus se réchauffer des morsures du froid de ce début de soirée. Un brouhaha multilingue. Une vraie Tour de Babel, avec en fond sonore, les notes d'une radio commerciale.
A deux tables de moi, deux jeunes filles viennent de se retrouver autour d'un chocolat chaud et d'un café (allongé). Elles fument (beaucoup) et rient (très fort). Une d'elle, pull en laine angora rose et boucles d'oreille à l'antique, m'intrigue. Elle resemble un peu à la Virna de Rafaele, mais en version cheveux blonds. Mais avec le même regard noir et intense. Je ne peux m'empêcher de la regarder. Elle est jolie. Mais elle parle fort. Involontairement j'entends tout de ces déboires amoureux (un brin compliqué son mec). Elle croise mon regard. Elle me sourit avec ses yeux pétillants. Elle sait que j'entends mais n'en semble pourtant pas génée. Elle ne m'épargne aucun détails.
A une autre table, une grande fille toute en jeans, le téléphone portable greffé à l'oreille, tout aussi impudiquement expose ses griefs sentimentaux... Et sexuels aussi... Les propos sont plus crus et virulents. Plus génant soudainement.
Mon esprit divague avec les volutes bleutées de ma cigarette. Demain Lille. Après demain Bruxelles. Bientôt Lyon, pourquoi pas? La rencontre. Le plaisir de faire découvrir et de découvrir. De fil en aiguille, la présence mentale des êtres chers me vient en tête. Soudainement, j'aimerais partager ce moment là. Avec Petit Frere. Je pense à lui par le biais de son anecdote, un soir de février près de la Grande Dame de Fer. Il doit être au travail à l'heure qu'il est. J'ai envie de lui faire partager ce moment. Une carte publicitaire en sera le support.
Rafaele me manque aussi, à cet instant précis. Son sourire princier. Ses yeux qui pétillent. Il sera là bientôt. J'ai hâte. J'aime bien le voir, assis en face de moi et à l'écouter parler, babiller parfois.
Eltan aussi aurait aimé être là. J'aurais bien partagé un verre avec lui. Ou avec A.-S. Cela va faire un an que je ne l'ai pas revue. Je ne l'ai encore jamais vue maman. Elle doit être belle...
Il est 19h00 maintenant. L'heure pour moi de partager un autre moment avec mon tendre et cher. Il ne va pas tarder maintenant. Une soirée, à l'extérieur, à deux. J'aime bien ces soirées là. Ca me donne le sourire.
En relevant la tête, je remarque, dans un coin du café, un jeune garçon qui comme moi, écrit. Le serveur, l'air malin, lui fait remarquer que ce soir, c'est le coin des poètes ici. Il sourit poliment. Echange d'un regard rapide et timide avant de replonger chacun dans son calepin.
Ma blonde compagne alcoolisée est bue jusqu'à la lie. Il n'en reste plus que quelques traces mousseuses sur les bords du verre. Ecumes d'une vague de plaisir.
Il me faut rejoindre les hautes salles art déco du théâtre. Un rapide repas italien et le plaisir des sens chorégraphiés clotureront la soirée. Plaisirs tout bêtes mais plaisir tout de même.
Ce soir j'ai envie de crier "ah que la vie est belle", parce que par moment ce qu'elle est belle ma vie.

Redécouverte


Ce matin, en fouillant dans la discothèque à la recherche du cd qui allait faire le voyage avec moi dans le métro, ma main a pris par erreur cet album des Cocteau Twins que je n'avais pas réécouté depuis mon arrivée sur Paris (soit six ans). Cet album m'a été offert par mon amie A.S., du temps où elle était ma seule source de découvertes musicales. Cet album a beaucoup compté à un moment de ma vie et est retombé dans l'oubli du meuble à musique.
Trouvant cet hasard heureux, j'ai décidé de le réécouter aujourd'hui. Et je suis retombé sous le charme envoutant et enivrant de la voix aérienne d'Elisabeth Fraser. Je me suis retrouvé six ou sept ans en arrière, alors que j'avais fait une copie cassette de cet album, les fenêtres de ma voiture grande ouverte, la musique à fond, sur la route qui me menait vers la Bretagne. Moment pas forcément très heureux de ma vie (rupture et prise de conscience) mais je me souviens parfaitement bien de ce moment là parce que j'étais bien, tout seul au volent partant pour des vacances.
ce matin, je me suis senti dans le même état d'esprit. Bien et léger et serein.
Cocteau Twins - Milk and Kisses - 1995

22.2.06

Jour de vérité.

Il y a des jours où il faut savoir exprimer son mal-être. C'est, pour moi, déjà assez difficile de l'exprimer à mes intimes sur ma vie privée, mais je crois que c'est mission imposible pour exprimer celui du travail. Mais je crois bien avoir dépassé les bornes du psychologiquement supportable depuis quelque temps. C'est devenu intolérable pour moi d'aller travailler avec une cet élancement qui me barrait le ventre; insupportable de somatiser mon stress à coup de marteau piqueur dans la tête; impardonnable de devenir aussi aigri. A ce rythme là, c'était la crise cardiaque avant mes 35 ans.
Il fallait agir. Cela devanait salutaire.
Ce jour avait lieu la grand' messe annuel pour moi. L'Entretien Annuel de Développement Professionnel (ou EADP dans le jargon) avec mon S+1 (ou supérieur hierarchique direct, toujours dans le même jargon). C'était le moment idéal pour vider mon sac. Je le sais mais j'avais la trouille de le faire. Pas évident d'étaler ses faiblesses devant un supérieur, surtout quand on est réservé et pudique comme je le suis. Mais merde, me suis-je dis, à un moment, il faut avoir les couilles de dire ce qui ne va pas. Depuis le début de la semaine, je m'auto-motive, aidé en cela par le Sage Chéri. Mais la tension interne devenait trop forte. Ce matin, mon ventre devait être aussi dur qu'une plaque de ciment, j'étais anxieux et complètement fébrile. Dans ces moments là, je réagis sous deux formes : soit je suis complètement découragé et amorphe; soit je me motive en me mettant (tout seul) en colère mais là c'est terrible parce que du coup, j'en veux à la terre entière et je n'arrive plus à contrôler quoi que ce soit... Soit le meilleur moyen de faire (et dire) des conneries.
Contrôle toi pour contrôler tes arguments.
Travail de longue haleine. Il a fallu préparer un minimum cet entretien. Ce travail a finalement rempli trois pages et en dernier (et ultime) argument (en cas de non récéption de ce que j'avais à dire), j'avais noté : "il est clair que dans ces conditions, j'envisage une démission."
14h00. Début du match.
Qui n'en fut pas un d'ailleurs. Mon S+1 (personne que j'apprécie d'ailleurs beaucoup) m'a tout de suite laissé la parole pour que j'expose comment j'avais ressenti l'année passée. Et avec le plus grand naturel et avec tranquillité, j'ai vidé mon sac. Mon mal-être, ma fatigue, le stress, le manque de considération et de reconnaissance, mon isolement face au reste de l'équipe. Au fur et à mesure que je me vidais (c'est vraiment ce qui s'est passé, je crois), je voyais le visage de mon interlocuteur se figer puis s'allonger dans la surprise de ce qu'il entendait. Il ne s'y attendait pas. Il me croyait super solide. Un pillier fort de l'équipe. C'est bien là qu'il n'avait rien compris. Je suis sans doute un pillier de l'équipe mais ce n'est pas moi par rapport à l'équipe qui pose problème c'est mon positionnement dans mon travail.
Ce qui a été agréable c'est que (pour une fois) j'ai vraiment eu l'impression d'être écouté et sa réaction de surprise et l'expression de son soutien sans borne m'a rassuré. Et m'a fait malgré tout extrèmement plaisir. Je crois bien qu'il a compris sans que j'ai à l'exprimer que si ma situation n'évoluait pas rapidement, je m'envolais vers d'autres lieux.
Le sac s'est vidé. En sortant de la salle, j'ai eu les jambes qui ont flageollé. La pression était retombée. Je me suis un peu plus détendu mais on n'efface pas six mois de stress intense en une heure de mise au point.
So now, wait and see. Six monthes, not one more.

Pensée du jour

Contrôle toi pour contrôler tes arguments.

Pensée (stressée) Alexandrine.

Perdu sous ma couette




" Hey guys ? Where are we ? "
Vision des deux premiers épisodes de Lost. Enfin. Ouf ! Ca fout les chocottes... Cauchemardesque cette scène d'ouverture de la série. Traumatisante cette première scène dans la jungle. Je sens que je vais souvent fermer les yeux en ragardant cette série. Mais, c'est super bien fait.
Lost - Saison 1 - J.J. Abrams

21.2.06

Questionnement # 18

Sourire à son téléphone portable, à chaque fois qu'il vibre pour annoncer un message, est ce un signe de débilité ou de sénilité?

Injustice

C'est injuste.
Le Sage E. me refuse un petit chat à l'appartement, depuis six ans maintenant. Mais c'était pour mieux s'en trouver un et qu'il garde bien au chaud dans sa gorge depuis trois jours.
Je le dis tout net : si tu en as un, j'en veux un aussi.

Tokali Kilise

La Cappadoce semble être une région diablement jolie à visiter. Ici, un fragment de fresques du Xème siècle de l'église à la Boucle (Tokali Kilise) qui se trouve dans le parc national de Göreme.
Merci pour cette jolie évocation de ton voyage, "Papa Lucifer".

20.2.06

Pensée du jour

" Dum mara Dum* "
Pensée (bollywoodienne) Alexandrine.
Asha Bhosle - Revisitée par le Kronos Quartet
* Prends une autre taffe

19.2.06

Un enfant

C'est beau un bébé qui me sourit. Un beau et grand sourire. Ca me donne envie d'avoir un bébé.
C'est fragile un bébé quand il est dans vos bras. C'est tout menu. C'est tout léger. Ca me donne envie d'avoir un bébé.
C'est beau un papa qui porte sa fille dans les bras et qui se découpe sur le carré de lumière d'une fenêtre du 9ème étage, tentant d'endormir la petite en la berçant. Ca me donne envie d'être papa.

Envie

Depuis la réception des photos de Petit Frère Maxime, j'ai envie de neige dans les montagnes. De vins chauds dans un bar d'altitude, allongé sur un transat, au soleil, bien accompagné. J'ai envie de ballade dans une nature sauvage et froid, chaussé de raquettes. J'ai envie de batailles de boules de neige pour finir la journée. J'ai envie de chocolat chaud après une journée passée au grand air. J'ai envie de tartiflette et de vin savoyard, le soir au coin d'un feu de bois.
J'ai besoin de vacances.

Constatation # 59

Qu'il soit rouge, blanc ou rosée, le vin de Faugère est vraiment un vin ennivrant tant il est bon; surtout s'il est du château Haut Fabrègue.
Hic !

Et repassant...

Place royale - Nantes - Samedi 18 février 2006

En passant...


Passage Pommeraye - Nantes - Samedi 18 février 2006

Paganisme nantais

Une côte de boeuf est vénérée dans la famille du sage E. Tout un cérémoniel accompagne sa préparation. D'abord la préparation du bûcher avec du bois de tilleul et de châtaigner, le plus sec possible. Une flamme divine du Briquet expiatoire allume ce feu de joie qui aura le privilège de rendre les bonnes graisses du morceau de boeuf. Lorsque la braise est rouge et prête, lorsque la chaleur est au maximum, la grille est enfin prête à recevoir la pitence bovine.
Mais avant cela, ce morceau de chair rouge doit être préparé. Un savant mélange d'huile et d'herbes et d'épices. Puis vient le moment de oindre cette côte. Car oui, ici on oint cette viande avant de la présenter aux ardeurs des braises.
Un peu comme ces prêtres grecs ou romains qui nourrissaient les dieux avec les fumées sacrificielles avant de se nourrir eux même de la partie terrestre et grilée. Hier, avant cete cérémonie, le ciel nantais était gris et pluvieux. Avec ces fumées divines, le soleil est apparu et a éclairé notre après-midi; alors que la côte de boeuf fondait dans nos bouches affamées.
J'aime bien la côte de boeuf à Nantes.

18.2.06

Si je m'imaginais

si tu t'imagines
si tu t'imagines
fillette fillette
si tu t'imagines
xa va xa va xa
va durer toujours
la saison des za
saison des za
saison des amours
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures
si tu crois petite
tu crois ah ah
que ton teint de rose
ta taille de guêpe
tes mignons biceps
tes ongles d'émail
ta cuisse de nymphe
et ton pied léger
si tu crois petite
xa va xa va xa
va durer toujours
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures
les beaux jours s'en vont
les beaux jours de fête
soleils et planètes
tournent tous en rond
mais toi ma petite
tu marches tout droit
vers sque tu vois pas
très sournois s'approchent
la ride véloce
la pesante graisse
le menton triplé
le muscle avachi
allons cueille cueille
les roses les roses
roses de la vie
et que leurs pétales
soient la mer étale
de tous les bonheurs
allons cueille cueille
si tu le fais pas
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures

Si tu t'imagines - Juliette Greco - Poème de Raymond Queneau

Message personnel

En voyant ce film, hier soir, j'ai pensé à toi.
Rafaele, ne l'oublie pas, Paris est belle. Tu es Prince de Montmartre.
Reviens.

Le spectacle continue.



Faut il que je sois devenu plus parisien que le plus pur des parisiens pour aller voir ce film parlant d'un microcosme parisien le soir même de mon arrivée dans une ville de province? Je ne sais pas. Je ne pense pas. Quand nous avons dit que nous irions voir le film à Nantes, on nous a répondu : "ah bah oui, bien sûr! C'est un film de parisiens." C'est étonnant de penser cela de ce film puisque c'est avant tout un film choral avec en toile de fond l'avenue Montaigne, à Paris.
Une jeune provinciale de Macon débarque sans le sous à Paris et va tenter de s'intégrer à Paris et dans ce quartier dévoyé au luxe qu'est cette avenue Montaigne. Elle y croisera son actrice (farfelue) préférée qui répète sa prochaine pièce de théâtre; un pianiste (au bord de la note finale) s'apprêtant à un grand concert guindé; un collectionneur d'objet d'art qui a décidé de tout vendre pour ne pas devenir "gardien de musée"; le fils du collectionneur aux portes de la quarantaine; la gardienne du théâtre qui ne vit qu'avec les fantômes de ses stars préférées écoutés au balladeur.
Jessica, sorte d'Amélie débarquant à la capitale, par sa fraîcheur rayonnante, va être le lien entre ces différentes personnes et apporter un semblant d'humanité dans ce monde factice. Mais comme le dirait Rafaele, "Paris peut très vite devenir une prison dorée". C'est un peu ce qui arrive à Jessica (excellente Cécile de France) qui éclate en sanglot sur le toit du Théâtre des Champs Elysées où elle est enfermée.
Ce film, c'est que du bonheur. Les acteurs sont excellents, à commencer par une Valérie Lemercier complètement déjantée et angoissée. Albert Dupontel est décidemment un très bon acteur, très juste. Les pas de danse de Dany dans les couloirs du théâtre sont vibrants. Et Claude Brasseur et Suzanne Flon. Et le charme ravageur de Christopher Thompson. Une bande musicale qui vous reste dans le dedans de la tête même pendant la nuit... Notammant, le "je reviens te chercher" de Bécaud, réinterprété par Cali ou bien "si tu t'imagine" de Juliette Greco. Que du bonheur, je vous dit. Que de la positivité qui fait que l'on sort de la salle euphorique.
Fauteuil d'Orchestre - Danièle Thompson

Beau gosse # 3



Christopher Thompson. Pour une fois, je ne parle pas d'une beauté lisse et de papier glacé. Là, il s'agit d'un garçon qui a un charme fou et des yeux bleus à vous noyer sans concession. Bon, je suis d'accord. Sur cette photo, on ne voit pas très bien l'effet " yeux bleus ", vu que c'est du noir et blanc (la photo, pas les yeux). Mais courrez le voir dans Fauteuil d'Orchestre et vous saurez ce que je veux dire.

17.2.06

Clin d'oeil

Clin d'oeil vers un diablotin tentateur qui a réussi à faire craquer le sage E. pour une tablette de chocolat noir aux framboises de Poulain.
Ce n'était pas bien compliqué en même temps de le faire craquer le Sage E.

Constatation # 58

Il pleut sur Nantes... Encore une fois !

Secret de canapé



N'en parlez pas à ma psy, sa mère pourrait le savoir. C'est un peu le principe de cette comédie romantique. Loin des effets faciles des Bronzés, ce film distille un humour subtile et feutré, jouant la carte de la différence comme ressort de comédie. Différence d'âge, de religion, d'éducation.

Meryl Streep assure un grand jeu d'actrice, avec des moments savoureux sur le canapé où le visage expressif de l'actrice est un peur régal zygomatique. Uma Thurman est toujours aussi belle, malgré tous les coups qu'elle a pris pendant les Kill Bill, et assume avec élégance la quarantaine approchante. La seule chose qui pourrait lui être repproché, c'est son jeu qui utilise beaucoup trop l'oeil humide. Petite découverte aussi, le corps juvénil et solide de Bryan Greenberg.

De très bonnes idées comiques (comme la poêle et la grand mère). C'est bon d'entendre rire une salle de cinéma (pleine pour un petit film sans battage médiatique). Ca redonne bien le moral. Pas un grand film, certes, mais qui se laisse regarder avec jubilation. Et puis rire fait toujours du bien, non?

Petites Confidences (à ma psy) de Ben Younger.

Facétie venteuse

Ses longs cheveux noirs poussés dans ses grands yeux sombres par un souffle de vent capricieux. Je l'ai bien aimé cette image là. Mais tu as eu beau changer de place, quand Eole a décidé de jouer, c'est partout qu'il veut décoiffer.

Sunset

Paris - Jeudi 16 Février 2006

16.2.06

De l'art et la manière...

... De se mêler des choses qui ne me regardent pas.
Mais les poules auront-elles des dents avant que je sache me mêler de mes affaires? A force de vouloir être trop gentil, je récolte les moissons de la galère. Ou trop bon trop con. C'est selon.
Pourquoi vouloir aider des inconnus à tout prix alors que je ne suis pas assistant social? Au travail, je n'arrive pas à faire des refus aux personnes qui sont dans un besoin réel. Je ne conçois pas de répondre par une réponse formatée et inhumaine : "c'est votre contrat. Je ne suis pas un service social". Non, ça je ne peux pas. Je ne suis pas une machine. Je pense apporter un plus en donnant des pistes de recherche d'aide à ces personnes. Juste des pistes. Pas plus. Juste des éléments qui me viennent de mon expérience du fonctionnement des services sociaux français. Vraiment pas plus.
Il y a quelques jours, ayant fait un refus d'assistance à la fille d'une adhérente, je lui conseille de se rapprocher de la caisse de retraite et de la caisse de Sécurité Sociale de l'adhérente pour voir si elle ne pourrait pas obtenir l'aide qu'elle n'avait pas réussi à obtenir chez nous. Jusque là rien d'anormal. Cependant, aujourd'hui, cette même fille me rappelle, furieuse. Je l'aurais aiguillé vers des "cul de sac" et qu'elle a dû dépenser des fortunes en communications téléphoniques pour appeler ces administrations françaises qui sont, comme tout le monde le sait "qu'un ramassis d'incompétents". Je me suis vu taxé d'incompétent et d'usurpateur. Effectivement, "de quel droit, je peux conseiller les gens alors que je ne suis qu'une pauvre merde avec un téléphone et pas un assistant social". Et pour tout cela, elle m'a demandé le remboursement de tous les appels téléphoniques qu'elle a dû passer par ma faute; elle a bien sûr contacter son avocat qui exige que je puisse mettre en place l'aide qu'elle estime avoir droit; et bien sûr (leïtmotiv obligatoire) elle portera plainte contre la mutuelle pour non assistance à personne en danger. Je me mets rarement en colère au travail. Mais cette femme, qui agissait ainsi par désespoir pour sa mère (réellement dans le besoin), a dépassé les limites de ma patience fortement atteinte par les journées exténuantes de la semaine passée et j'ai hurlé plus fort qu'elle. J'ai perdu toute retenue et toute patience; à la limite du correcte (la limite que je juge correcte, plus exactement). Je n'ai pas pu me contrôler. Ca n'a duré que dix minutes cette conversation mais elle fut intense. Finalement, à bout de nerf, elle a fini par raccrocher en me lâchant "vous pouvez être fier ! Vous aurez la mort de ma mère sur la conscience".
Impardonnable ! Cette appel me donne envie d'être intraitable et de devenir le pire des Terminator. Pas de cadeaux ! Pour personne... Mais je ne suis pas comme ça. Je ne peux contrôler ce que je suis naturellement. Et dès l'appel suivant, je recommençais à conseiller cette pauvre dame qui venait d'apprendre la pire nouvelle qui soit.
Parfois, je hais mon métier.

15.2.06

Boom. Quand votre appart fait boom.


Retour de Spielberg vers le film édifiant et historique.
Après les horreurs des camps de concentration. Apres les boucheries des plages du débarquement. Après la découverte du Saint Graal... Ah non ! Je me plante pour le dernier. Après ces deux films durs, Spielberg s'est lancé dans l'évocation d'un des drames les plus traumatisants du 20ème siècle. La prise en otage et la mort de la délégation israélienne par le groupe terroriste palestinien Septembre Noir, lors des jeux olympiques de 1972 à Munich. Cet événement tragique sert plus de fil conducteur à l'intrigue du propos qui s'interesse plus à la politique de represaille mis en place par l'état israélien (de façon secrète) pour venger ses morts et éliminer ceux qui ont tué.
Pas d'artfices dans ce film. La violence y est montrée très (trop?) réaliste. Les hommes qui accomplissent ces basses besognes finissent par être marqués à vie par ce qu'ils font et finissent par dormir cachés dans un placard sombre car ils n'ont plus confiance en rien ni personne. Dur est le film; durs sont les propos mais les personnages sont tous des hommes avant tout avec leurs faiblesses, leurs doutes, leurs peurs; provoquant un certain décalage entre les actes et les réactions de ces quatres hommes là. On finit donc par s'attacher à ses hommes qui ne sont pourtant que des terroristes avant tout, comme ceux qui ont éliminés la délégation israélienne. Et c'est assez perturbant de ressentir cela pour des hommes qui commettent ces actes. Eric Bana habite (pour une fois) son personnage et le rend extrèmement nerveux et à fleur de peau, tiraillé entre son désir de vie normale ave sa femme et son futur enfant, et son devoir et l'engagement qu'il a donné à son pays. Une petite distribution cocoricoesque intéressante : Mathieu Kassowitz, Matthieu Amalric, Yvan Attal, Valeria Bruni-Tedeschi et Stéphane Freiss.
Un film marquant et coup de poing qui me laisse penser que vraiment oeil pour oeil, dent pour dent, l'homme est vraiment un loup pour l'homme.
Munich - Steven Spielberg

Trop folle la mouche.


J'ai fait le test ! Je ne me pensais pas ainsi ! J'en reste sur le cul!
Alexandre :
Mon dieu ! Chuis gay à 80% !!!
Rafaele :
Mon dieu ! La reine des reines... Nous sommes détronés ! Tu es une grande fiole !
Alexandre :
C'est pas grave au moins?
Rafaele :
Non mais ça ne guerit pas.
Alexandre :
Pas grave. Je devrais pouvoir assumer.
Rafaele :
Tu es sûr?
Alexandre :
Ben j'aime les mecs, ça se confirme...
Rafaele :
Oui mais là, tu es LA reine. A big !
Alexandre :
Yes ! I am a queen !

14.2.06

Elle ne compte plus pour une prune


Il y a des albums qui outre le fait qu'il soit une bonne surprise, sont aussi des albums qui marquent. C'est ce qui m'arrive avec le dernier album de Lio : "dites au prince charmant".
Lio n'est plus la jeune chanteuse de bleuettes acidulées des années 80. Finis les banana split ou les brunes qui se rebellent. Finie la jeunette faussement provocante en robe de tulle blanche ou en mini-jupes affriolante, mais surtout très naïve. La jeunne fille qui s'est laissé avoir par les producteurs autant que par les hommes.
Dans cet album, on retrouve une Lio qui a muri. Une femme qui s'est construite au rythme des aléas qui ont meurti ou ensoleillé sa vie. Elle est revenue de toutes les déceptions masculines et n'attend plus le prince charmant qui la berçait dans de fausses illusions. Elle s'est construite grâce a ses enfants. Elle ne croit certes plus aux princes charmants mais continue à croquer les hommes qu'elle collectionne dans son salon.
Un album d'une sensibilité exacerbée et minimaliste mais profondément juste. Un album où on se retrouve et on s'identifie (même moi et certains autres qui connaissent ce bijou). Un album qui continue à parler écoute après écoute sans jamais lasser mais toujours émouvoir l'âme sensible que je suis.
Lio - Dites au prince charmant

14 Février 2006

"Grippe aviaire: une souche de type H5 décelée chez deux cygnes supplémentaires en Italie [14/02/2006 16:14]
ROME (AP) -- Le ministre italien de la Santé Francesco Storace a annoncé mardi que deux cygnes sauvages supplémentaires avaient été contaminés par le virus de la grippe aviaire de type H5, mais qu'il était encore trop tôt pour savoir s'il s'agissait de la souche H5N1, découverte ce week-end chez six cygnes dans le sud du pays.
Ces possibles cas de H5N1 ont été découverts dans la région des Pouilles dans le sud de la péninsule, où certains des premiers cas ont été découverts. Des tests supplémentaires sont en cours, selon le ministre.
«Un très haut niveau d'attention est porté à la maladie», a assuré le ministre de la Santé devant une commission parlementaire. «Nous prenons toutes les mesures nécessaires pour éviter des foyers». AP "
"Suspicion de cas de grippe aviaire dans le nord de l'Allemagne [14/02/2006 21:46]
BERLIN (AP) -- Des tests préliminaires font craindre la présence de la grippe aviaire sur deux cygnes retrouvés morts dans le nord de l'Allemagne, a annoncé mardi un porte-parole du ministère de l'Agriculture.
Les cygnes ont été retrouvés sur l'île de Rugen. D'après les autorités régionales, les premiers examens montrent que ces oiseaux ont été contaminés par la souche mortelle du virus H5N1. Le ministre de l'Agriculture Horst Seehofer devait donner une conférence de presse ultérieurement mardi soir. AP"
Ah oui ! Sinon, aujourd'hui, c'est la Saint Valentin. Mais est-ce vraiment important?

Coup de pompe

Deux semaines intenses. Faites de passages, d'allers et venues et de repassages. L'appartement est devenu l'espace d'un moment un véritable palais des courants d'air (au sens propre aussi d'ailleurs). Un qui part; un Autre qui arrive aussitôt avant que l'Un ne revienne après le départ de l'Autre. Deux semaines intenses, je vous dit.
C'est assez étonnant, parce qu'ayant vécu ces quelques jours pleinement, le fait de ne plus avoir ces deux personnes à la maison donne une impression de vide assez vertigineuse. Ce n'est pas que je ne suis pas heureux de me retrouver avec le Sage E., bien au contraire, cela fait même beaucoup de bien. Ce qui manque c'est la présence qu'ils apportaient dans les moments où d'habitude je suis tout seul à la maison. Je n'avais pas un seul temps mort. Parler, beaucoup parler, toujours parler. Intense, je vous l'ai déjà dit.
Du jour au lendemain, chacun a repris sa vie, comme si de rien était. Normal et normalement. Mais moi, plus personne à qui parler quand je rentre du travail. Je m'y étais habitué. Normal et normalement. Il me faut sans doute reprendre l'habitude d'avant. Intense, je vous l'avais dit.

Délire narcissique

Dans les yeux du petit matin d'hiver.

Deux petites billes tirées du sommeil bien trop tôt. Deux petits yeux qui ont bien du mal à résister au rappel de l'oreiller pour prolonger la nuit qui fut si courte. Deux yeux enfantins fatigués mais qui n'occultent pourtant pas leur lueur mutine et déjà franchement rigolarde. Les yeux du Petit Frère, ce matin à 6h00.

Toute la beauté de mon monde



Voir Bali et renaître. A la vie. A l'amour. Face aux autres. Comment faire autrement dans ces paysages majestueux? Le décor est propice à l'évasion de toutes les peines accumulées et à méditer sur soi.

Ai-je vu tout cela dans ce film sans grande prétention? Pas sûr en fait. C'est en repensant au film que je ressens tout cela. Un beau film d'amour, malgré tout, avec un Marc Lavoine magnifique, tout sourire et qui se bonifie joliement avec l'âge. L'intérêt de ce film réside plus dans un personnage secondaire. Bali. Bali et ses plages. Bali et ses couchers de soleil. Bali et ses balades en moto. Bali et ses champs en terrasse. Bali et ses arbres. Bali et ses oiseaux. Bali et ses hommes. Bali et le rêve. Bali. Bali. Bali.

Et puis ce film avait un intérêt tout autre. Extérieur mais tellement présent pendant la séance. La joie de partager un film pour la première fois avec une personne chère. Rien que pour cette présence, j'ai aimé le film. C'est comme ça. J'aurais pu voir les pires des navets de Michael Youn, j'aurais tout de même aimé le film.

Toute la beauté du monde - Marc Esposito

Le TGV numéro...

D'un express à un autre, ces quelques heures auront filé plus vite que je ne l'aurais souhaité. Difficile de retenir le temps qui par définition se défile insolemment et sans coeur. Pas d'exception. Pas de faveur. Malgré tous ses beaux efforts, le temps n'a pas daigné s'arrêter ne serait-ce qu'un instant pour profiter de lui plus qu'un moment. J'ai à peine eu le temps d'entendre la voix féminine annonçant ton arrivée que déjà les grincements de la motrice t'élognaient de moi. Trop raidement. Décidemment, trop rapidement.
Et j'attends siffler le prochain train.

12.2.06

Constatation # 57

Il n'y a pas à dire ! Un week-end de tout repos, tranquillement à Paris, ça requinque le plus fatigué des hommes.

11.2.06

Beau gosse # 2


Alors lui !
C'est Nick Beyeler. Il est champion du monde d'aérobic. Ne rigolez pas ! Cette discipline existe vraiment. Et il faut voir ce charmant suisse faire ses acrobaties. Impressionnant ! Mais ne vous génez pas pour aussi regarder sa galerie photos. Ce gars là, c'est de la bombe... Il est beau. Il a une plastique proche de la perfection. Un rêve éveillé...
Qui a dit que j'étais superficiel?

10.2.06

Visite touristique

Je me ferais bien un petit voyage en Suisse moi !

Exil volontaire

Quand je vous dit que le Mans n'est pas une ville agréable. Tous les manceaux se retrouvent à Paris.

Constatation # 56

Munich ne sera jamais Francfort et vice et versa. Même s'il s'agit du même pays, on n'y mange pas les même saucisses.

Ubiquité

L'espace de trente secondes je me suis élevé de la chaise où j'étais assis, là dans mon bureau, dans cette banlieue et je me suis retrouvé dans une salle de concert en compagnie de Clarika et Rafaele qui était tout heureux d'être là.
Ca n'a duré que trente seconde mais ca a suffi à changer la morne soirée que je passais à bosser.

9.2.06

Départ

Une petite main gantée qui me fait un dernier coucou avant que les portes de l'ascenseur ne se referment.
Puis le couloir fut vide. Je suis rentré dans l'appartement et je me suis retrouvé seul. Drôle d'impression que ces départs.
Du haut de mes 18 étages, j'ai suivi des yeux embués la petite silhouette traînant la petite valise noire, celle que je n'aime pas voir dans le séjour, jusqu'à ce que le petit Tom disparaisse dans la profondeur de la station de métro.
Un dernier texto pour me remercier. Un texto d'au-revoir et à bientôt. Mais il est déjà dans le train; celui qui le transporte dans la ville qu'il n'aime pas.
N'empêche que je n'aime pas ces départs là, même si je sais que cette absence ne durera pas très longtemps. Je ne les aime pas.

8.2.06

Mauvais garçons

Encanailler (s') : Prendre des airs vulgaires; fréquenter ou imiter des gens douteux, des canailles.
Exemple : "Viens, ce soir, on s'encanaille tous les deux. Je t'emmène dans un sex-shop"

Constatation # 55

Avec vous au moins, on n'aura pas de soucis d'obésité.

Réflexion du médecin du travail à mon égard

Post it # 4

Du 26 avril au 1er mai - Bollywood sur Scène au Grand Rex

Pensée du jour

Petit à petit le monde devient moins petit.
Pensée (malgré tout ce qu'il dit) du Grand Sage E.

La positive attitude

Dans la vie, il y a des moments de vide (mental et organique). Des moments où le moral rechigne à suivre votre volonté, morose. Quand tout ce qui se passe rend l'âme grise.
Une seule solution, un seul remède.
LA POSITIVE ATTITUDE.
La positive attitude c'est la capacité de se réjouir de tout ce qui se présente. Une sorte d'auto-médication mentale pour voir que la vie est belle malgré tout.
Rire. Sourire. Voila le vrai remède.

Questionnement # 17

Liberté d'expression ou provocation gratuite?

7.2.06

I do; I do, I do

Oh, Deidre ! Hello ! What a coincidence.
Muriel's Weddind - P.J. Hogan (1994)

5.2.06

Constatation # 54

Je suis devenu un loulou universel. Dingue !

Pensée du jour

Toujours. Tout le temps. For ever.
Pensée (essémessienne) Alexandrine

Crèpes au sucre

Lorsqu'il fait froid et que l'on veut tout de même se promener par delà les rues de la capitale, il faut trouver la force et l'énergie.
Et quoi de mieux que de s'arrêter devant une petite échoppe et commander une crèpe chaude juste avec du sucre. C'est chaud dans la main. C'est chaud dans la bouche. C'est agréable de sentir cette chaleur envahir le corps et ressentir l'énergie du sucre se distiller dans tous mes membres.
Le seul soucis avec une crèpe au sucre chaude, c'est que le sucre, ça fond et que ça coule sur les doigts et à chaque fois, j'ai les mains qui collent.

Beau gosse # 1



Acteur principal de Brokeback Mountain, Jake Gyllenhaal a une gueule d'ange et un sourire à figer sur place. Dans le rôle de Jack, le Jake ose assumer son côté féminin. Et c'est plutôt bien ! Moi j'aime en tout cas.

Branle bas de combat


La première "love story" gay... L'accroche est pompeuse et quelque peu trompeuse.
Après un essai dindesque et perturbant de visionnage de ce film avec Le Sage E., je suis donc retrourné le voir tranquillement avec l'ami Eltan.
2 cow-boys, dans les années 60, sont engagés pour aller garder des moutons dans les verts paturages de Brokeback Mountain. Et c'est beau. Les paysages sont grandioses. Les moutons sont nombreux. Les cow-boys font très clichés Marlboro, tout en jeans, en chapeau Stetson et en lasso sur de beaux cheveaux. Ca c'est sûr, c'est beau.
En montagne, le soir venu, les activités sont très vite limitées et le froid est mordant. Désoeuvrés et alcoolisés, ces deux jeunes hommes vont se rapprocher de façon inattendue et irresistible. Une histoire d'amour vient de naître sans qu'ils s'y attendent. Mais, lorsque la bise fut venue et la transhumance fut terminée, il fallut bien retourner aux dures réalités de leur quotidien. Mais cette aventure virile en montagne les a marqué plus qu'ils ne le voudraient.
Lorsque quatre ans après, alors que chacun s'est rangé dans une vie familiale écran, ils se retrouvent, la passion est intacte et même plus, elle est plus forte. D'allers retours dans les décors de leur passion interdite, ils s'échappent à leur frustration quotidienne pour vivre pleinement cet amour qu'ils savent pourtant impossible.
Ce film se veut mélo mais n'est jamais dramatique. Quelques scènes sont réussies et même sensibles mais dans la globalité, le film n'arrache pas la larmichette. Cette histoire n'est vraiment pas différente de milliers de productions américaines parlant d'amour entre deux personnes. La seule nouveauté (et encore) c'est que cette histoire est entre garçons. Ca ne fait aucunement avancer la cause gay; ce n'est pas une grande hitoire qui méritait forcément le tapage médiatique qu'il a connu. Mais bon, ce n'est pas non plus un navet et puis voir une histoire d'amour au cinéma est toujours un bon moment surtout si la mise en scène est bonne, ce qui est largement le cas de celui-ci.
Brokeback Mountain de Ang Lee

Comme un enfant


Comme un enfant aux yeux de lumière

Qui voit passer au loin les oiseaux

Comme l'oiseau bleu survolant la terre

Nous trouverons ce monde d'amour

L'amour c'est toi, l'enfant c'est moi

L'oiseau c'est moi, l'enfant c'est toi

L'Oiseau et l'Enfant - Marie Myriam

Les aléas de ma mémoire musicale # 17

Bon c'est l'heure où les souvenirs se ramènent
Juste quand le sommeil se met en grève
Le blues en profite pour s'installer
Quelques verres de vin blanc pour exciter le manque
Et on se repasse le film sur un air de romance
On revoit les débuts et on connaît la fin
Oh ! ça c'est mon côté pessimiste.
Je préfère penser que c'est une histoire sans fin
Si ça vous dérange pas trop ? Oh pour une fois !
Bon je laisse tomber le couplet sur l'amour immortel
Ça ne concerne pas grand' monde
Puis de toute façon
La mort d'un amour donne la vie à un autre
Y a déjà moins de soucis à se faire
Tiens ! Le bar-tabac de la rue de Clichy
Où tu t'envoies ton petit crème
J'le connais par cœur
J'peux même le dessiner les yeux fermés
Juste une mise au point
Sur les plus belles images de ma vie
Sur les clichés trop pâles d'une love-story
Sur les tam-tams d'une femme sans alibi
Qui rêve toutes ses nuits
Juste une mise au point
Pour un petit clin d'œil de survie
Pour tous les fous, les malades de l'amour
Pour toutes les victimes du romantisme, comme moi
Juste un p'tit clin d'œil, une mise au point
Nos vacances au soleil, sous les UVB
Dans un institut de beauté
Notre superbe voilier qui a jamais vu la mer
Nos lits improvisés sur un morceau de moquette
Les discussions de fin de soirée chez les copains
Oh oui ! parlons-en des copains
Pour foutre la merde ils sont champions !
Gros plan sur tes yeux quand ils me disent je t'aime
Nos scènes de jalousies qui fatiguent tout le monde
La rue des Bernardins, le square Gambetta
Nos crises de fou rire juste au mauvais moment
Et nos jeux de mots ringards qui ne font rire que nous
Puis, mon premier rendez-vous dans un night-club désert
Avec la bonne copine qui veut pas tenir la chandelle
Et qui se tire en râlant
Juste une mise au point
Sur les plus belles images de ma vie
Sur les clichés trop pâles d'une love-story
Sur les tam-tams d'une femme sans alibi
Qui rêve toute ses nuits
Juste une mise au point
Pour un petit clin d'œil de survie
Pour tous les fous, les malades de l'amour,
Pour toutes les victimes du romantisme, comme moi,
Juste un p'tit clin d'œil, une mise au point.
Juste une mise au point
Pour un petit clin d'œil de survie
Pour tous les fous, les malades de l'amour,
Pour toutes les victimes du romantisme, comme moi,
Juste un p'tit clin d'œil, une mise au point.

Jakie Quartz - Juste une mise au point

2.2.06

Sur le Toit de Paris


Paris - 31 janvier 2006 - Vue de Notre Dame de Paris.

1.2.06

Morphée

Je cherchais les bras de Morphée,
Qui m'avait désespérément abandonné.
Quand je les ai enfin retrouvé,
Ses bras forts, j'ai pu admirer.
Son sourire a réussi a m'apaiser.
Ses yeux profonds ont vaincu ma garde fatiguée.
Morphée, Mon Génie ailé, je suis désolé,
Qu'auprès de moi, j'ai du te garder.
Emprisonné, attaché, enchaîné à moi a jamais.