31.8.05

Trou y es-tu? M'entends-tu?

Comme il n'est pas aisé de creuser un trou dans le bitume de nos villes, je vais faire ce trou avec les moyens offerts pas les nouvelles technologies.
J'ouvre donc ce post qui fera office de trou virtuel :
HAAAAAAAAAAAAAAAA
Je ferme ce trou informatique. Ni vu, ni connu.
Ah ! Ca fait du bien !

Publicité

Après le Karcher en banlieue, grande promotion sur le bulldozer dans les squats et les immeubles insalubres de Paris. Les entreprises Sarkozy prêtent main forte pour tous vos gros travaux.
N. Sarkozy, Entrepreuneur: "Nous avons les moyens de vous faire bouger."

Petite phrase de la vie n°7

Mais vous divaguez totale, Chantal.

Publicité pour TGV, sur France Inter.

30.8.05

Gondoliers

Venise sans gondoles ! Impossible !

Le folklore. Les traditions.

C'est beau une gondole qui glisse sur les eaux grises de la Lagune, menée avec dextérité par les mains expertes d'un garçon bariolé qui n'hésite pas à pousser la chansonnette. " O sole mio " qui résonne entre les murs rouges et ocres des hautes maisons ou sous les ponts.
Photographies : E.F.

Le monde est fou.

- Le monde est fou, ma bonne Françoise.
- Mais que vous arrive t-il donc encore, Josy?
- Je me suis fais agresser par un smiley !
- Pardon?
- Oui, oui ! Par un petit smiley souriant...
- Vous avez bu, Josiane. Ce n'est pas possible ! Voyons !
- Je vous assure. J'ai écrit un imaile, vous savez ces courriers qu'on envoie par l'internet. Dedans, j'ai mis un petit smiley pour faire comme les jeunes. Vous savez comment je suis : j'aime bien mettre des petites choses comme ça, pour faire joli...
- Oui ! Et alors?
- Vous ne me croirez pas ! Mais j'ai reçu une réponse assassine. Tenez ! Lisez !
" Alors vous ne le savez peut etre pas, Josiane, mais je suis ANTI smiley, ca me crispe.. alors je dis rien (enfin, pas grand chose) ce coup ci parce que vous reprenez ma place et que en plus vous êtes cool, mais halte aux smileys pourris... "
- Vous voyez !
- Ma pauvre Josiane...
- Vous savez Françoise ! Ca ne m'étonne plus toutes ces guerres dans le monde. Quand on voit ce que peut provoquer ce petit truc souriant...

Quand je serais grand...

Pour ceux qui se refusent de grandir trop vite. Pour ceux qui veulent garder éternellement une âme d'enfant. Pour ceux qui ont gardé leur âme d'enfant. Pour ne pas oublier que nous avons été des mômes élevés avec Dorothée et Récré A2, avec Casimir sur l'Ile aux enfants, avec Isidore et Clémentine pendant nos Croque Vacances .
Vous en mourez d'envie? Laissez-vous replonger dans vos boîtes aux secrets d'enfant. Allez-y ! Ouvrez ici...

Les aléas de ma mémoire musicale n° 11, 12, 13, 14...

Mais que m'arrive t-il en ce moment?
J'ai la mémoire qui flanche ! Je me souviens de tout trop bien !
Ma mémoire voit ressurgir du passé des aléas qu'elle croyait profondément enfouis, oubliés, cachés dans un quelconque recoin de cerveau. D'un seul coup, d'un seul, comme une longue trainée de poudre musicale, une méche de clé de sol s'est allumée en moi avec la (re)découverte d'un vieil album, compagnon des jours sombres, dans la cdétèque. Dans un long et plaintif soupir, une chanson a (ré)ouvert la manne des chansons qui me parlent.
Midge Ure et son titre (le plus minuté et le plus connu), Breathe, par le plus grand des hasards, a rameuté les plus grands standards de la déprime musicale; une sorte de Top 50 personnel de chansons " qui ont été écrites pour moi; qui parlent de moi "...
Alexandre ! N'oublie pas que tu es Grand et Magnifique ! Il va être temps que tu te réveilles de ta petite léthargie dans laquelle tu t'es lové depuis quelques jours.
Et (si) puisque cela doit passer par la musique, je vais devoir faire appel aux bons vieux morceaux qui "foutent la patate" : O Saintes Las Ketchup! Aserejez-moi joyeusement. O Sainte Cher et Sainte Kylie ! Do you believe in me? O Sainte Nina ! Tanz pour moi. O Sainte Rita ! Aide moi à retrouver la pêche géante.

Douce nostalgie

C'est rigolo, tout de même, ces petits hasards de la vie. Hier soir, en zappant sur les nombreuses chaînes musicales, nous sommes tombés sur la rediffusion d'une vieille émission de télévision des années 70 : Une carte blanche à Joe Dassin. Bon ! Ok ! Je sais, ce n'était pas glorieux comme programme mais bon dans une ambiance de douce nostalgie, ça passe plutôt bien (sauf que ça rend vraiment nostalgique et légèrement tristoune ces machins là!). D'autant plus que je me souviens parfaitement bien avoir vu cette émission quand j'étais gamin, un samedi soir, assis sur le bout du canapé en fausse tapisserie à grosses fleurs fades, à côté de mes parents et de mes soeurs, le chien Prince aux pieds de ma mère. C'est rigolo les souvenirs qui ressurgissent comme ça.
Je ne sais pas pourquoi je me suis arrêté sur cette chaîne, hier soir. Ou plutôt si ! Je sais pourquoi. Imaginez Joe Dassin seul, de toute sa hauteur, devant un décor fait d'étoiles lumineuses et de petites lampes clignotantes (le décors le plus 70's qui soit), habillé d'une chemise à rayures longitudinales, largement ouverte sur son poitrail velu (parce que c'est l'image de marque de Joe Dassin, ça) et d'un jeans blanc écru étriqué au niveau des hanches, laissant deviner une certaine idée de sa virilité (mais comment pouvait-on s'habiller ainsi??) et pattes d'eph' (bien entendu). Le bellâtre loucheur chantait un de ses grands succès : Et si tu n'existais pas. Entouré de trois caméras sur pied, lui même immobile, les mains dans les poches arrières de son jeans, il avait le regard qui cherchait constamment la petite lumière rouge qui lui indiquerait quelle caméra il devait regarder pour lancer ses oeillades en accent circonflexe de Latin Lover américain et ses sourirs Ultra Bright (ça devait bouillir dans le coeurs des ménagères de moins de 50 ans à l'époque).
Cet arrêt qui ne devait durer que l'espace d'un appui sur la zappette, a duré plus longtemps parce que je me suis laissé porter par la chanson. Parce qu'à ce moment là, le texte (un peu lourd, j'avoue) a eu une certaine résonance personnelle. Etrange... Bref...
J'ai repensé à tous ceux qui ont fait que je suis devenu un grand garçon aujourd'hui ! Un grand gaillard plein de vie et heureux de vivre ainsi. Anne-Sophie (quand je l'ai vu entrer à la B.U. pour la première fois dans un ralenti tout cinématographique). La plus belle et la plus forte des rencontres qui soit, un certain 31 décembre (oui c'est à toi que je pense en écrivant cela). Rafaele (et la Renaissance qu'il a su m'apporter).
Ah si vous n'existiez pas, il me faudrait vous inventer...
Et si tu n'existais pas,
Dis-moi pourquoi j'existerais.
Pour traîner dans un monde sans toi,
Sans espoir et sans regrets.
Et si tu n'existais pas,
J'essaierais d'inventer l'amour,
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour.
Et qui n'en revient pas.
Et si tu n'existais pas,
Dis-moi pour qui j'existerais.
Des passantes endormies dans mes bras
Que je n'aimerais jamais.
Et si tu n'existais pas,
Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va,
Je me sentirais perdu,
J'aurais besoin de toi.
Et si tu n'existais pas,
Dis-moi comment j'existerais.
Je pourrais faire semblant d'être moi,
Mais je ne serais pas vrai.
Et si tu n'existais pas,
Je crois que je l'aurais trouvé,
Le secret de la vie, le pourquoi,
Simplement pour te créer
Et pour te regarder.


Joe Dassin - Et si tu n'existais pas.

C'est la rentrée.

L'affluence sub-terrestre le prouve. Les vitrines dans les rues le clament.
C'est la rentrée.
Les rames de métro abondent. Les cartables s'échauffent. Les feuilles des arbres rougissent. Pendant ce temps, les maillots de bain sont rangés. Le repos du guerrier.
C'est la rentrée.
La légère indolence des rues fera place au rush désorganisé de milliers de visages fermés.
Bientôt des tapis de feuilles dorées au soleil de l'été vont recouvrir les trottoirs humides.
C'est la rentrée.
Bientôt des sons familiers. La cloche de l'école, à côté, annonçant la fin de la récré dans un brouhaha de cris et de rires d'élèves.
C'est la rentrée.
La rentrée culturelle. C'est elle que j'attends avec le plus d'impatience. Les nouveaux livres; les nouveaux disques; les nouveaux concerts (il y en a des tonnes que je veux aller voir); le début des saisons de nos salles préférées.
C'est la rentrée.
Bientôt le nouvel album de Clarika et de Jérémie Kisling.
C'est la rentrée.

27.8.05

Black out

Pensée du jour

Le temps est parfois un élastique qui s'allonge, qui s'allonge, qui s'allonge, jusqu'à devenir un espace temps intemporel où les minutes elles même se perdent ne retrouvant plus le chemin tracé par les secondes.

Pensée (pfff c'est long) Alexandrine.

26.8.05

Yo no soy Americano


1/2 de Campari
1/2 de Martini
De l'eau de Perrier (pour ceux qui aiment)
1 rondelle d'orange

A consommer très frais, ce mélange doux-amer. Cet avant goût d'Italie, chez soi. Ce cocktail fait tout passer : les soucis, les mauvaises pensées, les mauvaises journées, à chaque gorgée. Il fait passer une bonne soirée en embrumant joyeusement la tête. Il fait sauter le repas du soir.

Ma què culo !


Le Prince Charmant existe vraiment. Je l'ai rencontré.
Mais il est resté de marbre.

Alléluia

" Plus la bande défilait, plus j'avais du mal à contenir mes larmes. Bon d'accord, je le redis, j'étais fatiguée, mais je sentais la boule qui grossissait, qui grossissait dans ma gorge.
Tout ça, c'était trop d'émotions d'un coup. Mon Simon, ma Lola, mon Vincent, mon Jalucine sur les genoux et toutes ces musiques qui m'aidaient à vivre depuis si longtemps...
Il fallait que je me mouche.

Quand la machine s'est tue, j'ai cru que ça irait mieux, mais ce salaud de Vincent s'est mis à parler dans la voiture :
"" Salut Garance, bon j'espère que je n'ai rien oublié... Attends, si, un petit dernier pour la toute... ""

C'était la reprise de l'Alléluia de Leonard Cohen par Jeff Buckley.

Aux premières notes de guitare, je me suis mordu les lèvres et j'ai renversé la tête en arrière pour ravaler mes larmes.
Simon m'a demandé dans le rétroviseur :
- Tu es triste?
- Non, j'ai répondu en reniflant, je suis super heureuse. "

Extrait de L'échapée belle d'Anna Gavalda - Editions France Loisirs - 2001

Ce petit roman d'Anna Gavalda m'a touché comme jamais un roman m'a touché. La fin de ce roman, qui est ici transcrit, m'a fait verser des torrents de larmes sur cette plage de Pesaro. Connaissant les frissons et le pincement, là du coté du coeur, que provoquent la voix de Buckley et plus particulièrement sur cette chanson évoquée par Gavalda, je n'ai eu plus aucune retenue et j'ai suivi Garance dans cette volée lacrimale que provoque parfois un petit bonheur.

La signature oubliée

Honte sur nous !

Il y a un an, hier, nous accomplissions un acte d'une grande importance.
Une signature que j'ai longtemps demandée, priée, réclamée, presque suppliée.
Un acte qui officialisait.
Un acte signifiant.
Ce ne fut qu'une formalité sans âme, procédurière, décevante, triste.
Déprimante.
Un simple guichet administratif.
La lecture d'une série de documents.
Une signature là et puis là. C'est fini. Au revoir messieurs. Bonne journée.

Hier, cela faisait un an.
Et nous avons oublié.
Honte sur nous.
Nous avons dû rechercher longuement cet acte trop vite mal rangé pour nous souvenir de cette date importante pour nous.
Notre anniversaire de coton tout de même.
Et nous avons oublié.
Honte sur nous.
C'est triste.

Je nous fais une promesse.
Celle de fêter dignement nos deux ans.
Le 25 août 2006.
Promis.

25.8.05

Guimauve sensible

Alexandre a le coeur lourd car aujourd'hui, les yeux de son ami ont quitté Paris.
On l'a chassé vers le Septentrion sans ménagement mais avec déménagement.
Il a rangé sa vie dans de petits cartons avec fragile marqué dessus.
Une cinquantaine d'allers-retours. Une nouvelle vie. Compte à rebours.
La vie est injuste. Avec lui. Avec moi.
Je m'étais fait un ami. Ce n'est pas beaucoup. Un seul. Un vrai. Le seul. Le vrai.
On me l'arrache à moi alors que je n'ai pas encore eu le temps de bien profiter du bien-être que procure un ami.
Nous y goutions avec délectation, à ces moments, parfois avec ivresse. Un petit rythme à nous.
Non, la vie n'est pas juste. Ni avec lui. Ni avec moi.
Alexandre a le coeur triste car aujourd'hui, j'ai tourné le dos, les yeux chargés, à un camion qui me l'emmenait loin de moi.
Je sais pourtant que ce n'est pas un adieu. Je le sais. Je le sais. Je le sais.
Mais même cet au revoir aurait pu faire fleurir le Sahara, tout entier.
Tu me le disais : " Alexandre, tu es un grand sensible. "
Et je te répondais que non, que j'étais un Homme, un vrai, un qui ne va pas s'abaisser à montrer la plus petite parcelle de sensiblerie mièvre. Je t'ai menti, alors, parce que je suis vraiment un grand sensible. Désolé : ça fait porteur de petit bracelet à perles de bois. Mais les sentiments ne se commandent pas.
Alors, je vais me calmer et clamer haut et fort pour me le faire rentrer dans ma 'tite tête :
"Ce n'est qu'un au revoir mon Frère. Ce n'est qu'un au revoir.
Oui, nous nous reverrons, mon Frère. Ce n'est qu'un au revoir.
Je veux les revoir ces jolis yeux rieurs, le plus souvent possible. Je veux les réentendre les " moi je veux, moi je veux "; les " non mais dit, ho "; les " bonjouuuuurrrrr " et les " à poil "; les " chut " et les " censure "; les " j'ai faim " et les " quand est-ce qu'on dort "; les " t'es gentil toi? " et les " dis donc toi, tu sois gentil, un peu "...
Nous aurons d'autres aventures ensemble, ici ou là-bas. Nous nous forgerons d'autres royaumes où nous serons les rois. Nous continuerons à reconstruire notre monde fait de Ganesha colorées, de musique échangée, de Fnac, de balades, de petits restau sympas, de concerts. Tout sera comme avant sauf qu'il y aura 200 kilomètres entre nous.

Pensée du jour.

Je me sens gris aujourd'hui.

Pensée (triste) Alexandrine.

22.8.05

La vie est un petit ruisseau apaisant.


Un coin tranquille au bord de l'eau. Le soleil, les oiseaux.

Une si belle luminosité.

Dans une jolie luminosité, un train file à travers les paysages du pays d'Auge avec cinq amis en quête du Saint Graal chlorophilisé et iodé.
Dans une jolie luminosité d'un wagon, cinq Parisiens empêchant une Entreprise de lire en rond.
Dans une jolie luminosité fumeuse, un château Renaissance éclairé par les flammes d'une multitude de chandelles et par une lune toute ronde; Le sourire d'Elvire dans l'encadrement de la porte de la petite chapelle romane
Dans une jolie luminosité feutrée, une petite église viennoise au bout d'un champ de chaume et entre deux rangées de rouleaux de paille.
Dans une jolie luminosité brumeuse, des vaches, un cheval, un âne dans les champs verts du Bessin; des chemins aux mures bientôt mures.
Dans une jolie luminosité aqueuse, une petite rivière serpentant, aux petits poissons paressant dans les eaux paresseuses; un petit pont; les sons flutés d'une cascade.
Dans une jolie luminosité d'été, voir Astrid au sommet d'une petite côte, sur son vélo au petit panier d'osier.
Dans une jolie luminosité d'été, entendre Laurence nous dire " je vous l'avais dit, ça se couvre " tout en dégustant son boeuf qui rend aimable, sous les gazouillis des hirondelles dans le jardin.
Dans une jolie luminosité ennuagée, les flèches turgescentes de la petite cathédrale de Bayeux Aux Corneilles.
Dans une jolie luminosité d'un coucher vespéral, les ombres chinoises de Laurence et de son rateau, de Rafaele et ses coquillages, d'Astrid et de son appareil photo, d'A. et au loin V. et son livre, d'E. courrant après la mouette rieuse.
Dans une jolie luminosité de coucher de soleil, la mer, les pieds dans l'eau.
Dans une jolie luminosité de feu de joie, des plats de rois qui nous mettent en joie.
Dans une jolie luminosité de feux de bois, fermer les yeux, heureux d'être là.
Dans une jolie luminosité ambrée, un petit verre de calva.
Dans une jolie luminosité de nuit, des milliers d'étoiles au dessus de moi.
Dans une jolie luminosité dominicale, le chant des coqs, une rose blanche chargée de rosée; le rose aux joues des hortensias; les hirondelles qui ne font plus le printemps; des oeufs brouillés sous un parasol; des confitures à la rhubarbe " ratées parce que trop cuites " sous le porte-plat qui devrait faire trois étages pour libérer la table de toutes ses victuailles; les minois réjouis et rassasiés des gentes dames et des damoiseaux du Manoir.
Dans une jolie luminosité climatisée d'une Opel Astra, la douce voix d'Emiliana Torrini et le chant suave de Neil Hammond; les petits sourirs raphaeliques dans le retroviseur intérieur; la pomme normande et le pain au chocolat aux amandes; le sable sous les chaussures qui donne l'aspect de petites plages aux tapis de sol de la voiture.
Dans une jolie luminosité d'une rue écrasée de soleil, une foire à tout où on y vend vraiment de tout dont des tous petits verres et des carafes; une église qui n'a de roman que la vision romantique d'un architecte du 19ème siècle; des " moi, je veux ! Moi, je veux " d'un petit zozio à lunettes noires qui a pris un coup de soleil dans le cou; la vision romantique de deux jeunes filles, cheveux aux vents, assises sur les degrès d'une croix dominant la mer, attendant patiemment le retour des invités égarés.
Dans une jolie luminosité champêtre, une petite église perdue dans un méandre d'un ruisseau, parmis les vaches et les grands arbres, les " moi, je veux ! Moi, je veux " du même petit zozio au cou rouge; un petit cheval sculpté sur un chapiteau, un Manu les pieds balottant sur le petit pont; un château au petit chat noir et aux chaussons blancs s'étirant paresseusement aux rayons du soleil, Astrid allongée par terre.
Dans une jolie luminosité venteuse, une plage recouverte d'algues vertes; les pieds dans l'eau, les pieds dans le sable, à celui qui ne mouillera pas son pantalon, à celui qui s'enfoncera le plus pronfondément dans les arènes mouillées. Une sirène allongée sur une couche de paille, gardienne de nos effets. Des ouilles et des aïe en marchant sur les cailloux ronds et les coquillages; des rasades d'eau sur nos pieds ensablés. E. devenu touriste allemand d'un coup de chaussettes magiques.
Dans une jolie luminosité du soir, l'Auguste César Claude nous salue du sommet des ages immémoriaux d'une borne miliaire aux sons diaboliques des charrois motorisés et carbonifères d'une bande d'irréductibles Gaulois des temps modernes. Souvenirs des temps passés.
Dans une jolie luminosité froide, le dernier repas. Les rires sont encore là mais entrecoupés de silences éloquents. Le train de Cherbourg est en route. La fin du week end arrive avec lui.
Dans une jolie luminosité douce, des bisous sur la joue.
Dans une jolie luminosité électrique, un train file vers les mornes plaines parisiennes. Souvenirs numériques en mains. Reglement de compte dans le train Corail. Les yeux souriants et malicieux de Rafaele cherchant à faire comprendre, en vain à E., que son voisin d'en face devait être un solide bûcheron.
Dans la jolie luminosité de ce week-end passé, un voile humide couvre mes yeux. Nostalgie. Plaisir extrème. Souvenirs azimutés. Départ par trop anticipé.
Dans cette jolie luminosité... Qui finalement nous aura bien fait rêvé...

19.8.05

L'humour à Bebert

Quand on arrive à l'aéroport de Beauvais, on est surpris d'être accueillis par des odeurs très campagnardes.
Un Bébert a trouvé une formule bien formulée :

- " Oh ! Ca sent Beauvais, ici ! "

Ben moi, ça m'a fait rire.

La méthode à Bebert

Pour impressionner sa copine Nadège :

Bebert :
- " Ta mère, c'est une voleuse ! "
Nadège :
- " Ben pourquoi tu dis ça? "
Bebert :
- " Parce qu'elle a volé toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux... "
Nadège :
- " Oooooohhhhh ! T'es chou... "

16.8.05

Pensée du jour

15 jours de vacances passent plus vite que 11 mois et 15 jours de travail annuel. Et ce n'est pas juste.

Pensée (déjà la rentrée) Alexandrine.

12.8.05

Petits plaisirs colorés.

Ravenne - Eglise Sant'Appolinare Nuovo - Les Rois Mages.

Enfin, je les ai vu ces fameuses mosaiques...

10.8.05

Pensée du jour.

L'amertume peut avoir du bon surtout dans un cocktail Americano, sinon, en règle générale, ça fait mal au ventre.

Pensée (amère) Alexandrine.

Mon blog.

Je suis déjà de retour! Mon blog me manquerait-il? Ai-je tant de choses à y écrire? Des joies, des peines, des coups de gueule, des questions, des réponses, des pensées du jour?
Je ne sais pas. Mais je suis devant Internet aujourd'hui. Il y a quelque chose, c'est sur...

9.8.05

Ciao

Bon, l'intermède internet de ces vacances est terminé.
Je retourne à la visite de Bologne avant de m'extasier sur les mosaiques de Ravennes et de finir le séjour, les pieds dans l'eau de l'Adriatique; confortablement allongé sur un transat d'une plage de Pesaro; les lunettes de soleil sur le nez, un cocktail à la main et les oreilles avec du Rossini dedans (ben oui c'est sa ville de naissance, alors!).

Au 16 donc !
Arrivedercci !!

Paesaggio della Toscana


Bon, ce n'est pas une de mes 2500 photos! Vu que je ne suis pas sur mon pc! Mais, c'est ça la Toscane, autour de Sienne et de Florence. De grands cyprès verticaux au sommet d'une colline, de grands pins parasol, un castel en pierres jaunies par le soleil ou une tour aussi sèche que le sol qui la porte.

Un événement facheux.

Ce matin, alors que nous roulions entre Florence et Bologne, par une route de montagnes aux paysages magnfiques; quasimemt arrivés à notre destination, nous avons eu un accident.
Rien de bien méchant : ce n'est que de la tole froisée, mais j'avoue que ça a été très perturbant.
Ca l'est déjà en France mais dans un pays dont on ne maitrise pas la langue, c'est encore pire. Il a fallu se charger des formalités dans un charabia mi-italien, mi-français, mi-anglais.
Je fais une promesse : celle d'apprendre l'italien dès mon retour à Paris.

Je m'inquiète.

Je m'inquiète!
Je ne devrais sans doute pas, mais je ne peux pas faire autrement.
C'est bete! Mais c'est cela aussi l'amitié.
Meme loin de lui, je pense à lui.
Je m'inquiète pour lui.

Pensée du jour

Boum Badaboum ! Plus de coffre !


Pensée (abasourdie) Alexandrine