31.10.05

A l'arrivée...

... Nous étions le 28 octobre. Mais le 28 novembre qui dit que je ne serais pas non plus en pays dont je dois taire le nom...

Ouessant...

Ouessant.
Une île.
Des amis.
Une tempête.
La fête.
Une cornemuse.

Constatation # 21

Mon nez aime aussi le chocolat noir fourré au nougat. E. en rit encore.

Au départ.

28 novembre 2005
11h20 : Départ vers le pays dont je ne dois pas dire le nom sous peine de faire de la peine.
(Allez, ça reviendra ! Tu la reverras avec d'autres yeux)

Entre amis...

Je n'aurai pas beaucoup vu Rafaele cette fois-ci. Une dizaine d'heures, à peine... Ce n'est pas beaucoup. Mais Rafaele à Paris, c'est voir ses rues sous une autre lumière. Sa lumière, sa fraicheur, ses mots. Cette fois, cela n'aura été que deux petites heures. Juste de quoi éveiller la douce nostalgie de nos ballades passées. Juste de quoi me rappeler que c'était bien Paris avec lui. Juste le temps de retrouver ce petit sourire débile aux coins des lèvres. Sourire de contentement mais con tout de même.

27.10.05

Just for see

" I'm gonna live forever "
"Just for show" où comment montrer les travers égocentriques de notre société par le prisme de l'image. Image vidéo. Image photographique. Image finalement toujours déformée par le paraitre ou par le politiquement correct. Les corps des danseurs et des danseuses sont beaux et juvéniles (dans l'ensemble) mais ils ont tous une certaine dose de folie douce qui poussée à l'extrème peut apparaitre comme de la perversité (voyeurisme, exhibitionnisme, nymphomanie, narcissicisme, séduction, débauche des sens).
A force de vouloir chercher à paraitre selon des codes établis, l'Homme n'a plus d'autre choix que de s'y conforter et à perdre sa personnalité et ce qui fait de lui un être unique, à l'image de cette danseuse douée de paroles (discours formaté, cependant) mais qui ne se meut que par la volonté de 3 jeunes garçons qui guident chacun de ces gestes.
Just for see. Visuellement très beau avec une débauche de moyens technologiques vidéo donnant l'impression de voir un clip et non un spectacle vivant, cette nouvelle pièce de la compagnie anglaise DV8 est aussi un patchwork d'élèment de la danse contemporaine actuelle (on n'est pas loin de voir Pina dans certaine scène). On aime voir ces corps qui se dénudent dans la pénombre, ou dans un éclairage de vidéo ou bien encore en ombres chinoises, suggérant plus que tout autre chose une sensualité exacerbée.
Ce qui est étrange encore une fois, c'est d'entendre réagir une salle de spectacle comme le Théâtre de la Ville rire à gorge déployée sur un spectacle qui critique chacun des spectateurs présents dans cette salle. J'en fait parti le 1er. J'ai beaucoup ri, hier soir alors que je me suis reconnu dans un ou deux des travers qui étaient épinglés (le voyeurisme, voir l'exhibitionnisme). Je me demande si les gens comprennent ou bien que ce qui est dit dans ce type de pièce glisse complètement sur eux et ne retiennent que le plus facile à retenir : l'image. Voir l'image mais surtout ne pas voir ce qu'elle véhicule.
Autre chose : Just For Show était le premier spectacle de danse contemporaine de Rafaele. Il a aimé. J'en suis ravi. C'est une chose que je voulais lui faire découvrir. Et puis merci mon Bébé E., notre spécialiste es danse contemporaine pour ce choix de spectacles judicieux.
And now : I'm deseappeared. J'éteinds l'écran. J'éteins l'image. Je vais me coucher.
Juste For Show - Compagnie DV8

Averse de larmes sur Cherbourg

Non je ne pourrai jamais vivre sans toi
Je ne pourrai pas, ne pars pas, j'en mourrai
Un instant sans toi et je n'existe pas
Mais mon amour ne me quitte pas
Mon amour je t'attendrai toute ma vie
Reste près de moi reviens je t'en supplie
J'ai besoin de toi je veux vivre pour toi
Oh mon amour ne me quitte pas

Voir, ce soir, une grosse larme glisser sur la joue de E. au rythme de l'accelération du train qui emmène Guy, tandis que Geneviève disparait dans les jets de vapeur du train, abandonnée sur ce quai de gare de Cherbourg. J'ai eu envie de pleurer aussi en le voyant ainsi et de le serrer fort, fort, fort.
Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy - Paroles : Michel Legrand

1er cas de grippe aviaire en Seine et Marne

Happy Birthday

Il y a un an, je donnais vie à ce blog sans pouvoir imaginer tout ce qu'il a eu de bénéfique pour moi.
Il y a un an, je lançais timidement mon 1er post de bienvenue sur la blogosphère sous le haut patronnage de son parrain et initiateur, Rafaele.
Un an déjà. Il en a vu déjà des coup de coeur, des émotions, des sentiments... De la joie, de la tristesse, beaucoup de vent aussi. Des souffles défoulatoires.
Mon "Ah ! Que la vie est belle " a un an et 656 posts. Il est dans la force de l'âge je trouve.
Happy Birthday !

26.10.05

Vérité vraie

Je ne donne pas facilement une partie de mon coeur à quelqu'un mais quand je le donne c'est pour la vie. Cette personne à qui je confie cette petite parcelle de moi même reste gravée dans mon coeur et dans mes pensées toujours et tout le temps, quelle soit proche de moi; ou bien à deux cent cinquante kilomètres ou bien à cinq cent kilometres ou bien à neuf heure de jeunesse en plus par rapport à moi.

Les bons mots d'Alexandre

Dialogue avec Hugo, jeune garçon rencontré sur un tchat :
Alexandre :
- (...) Oh la la ! Excuse moi ! Je dois te saouler avec ce que je te dis... Mais il faut savoir que quand j'aime je suis très prolixe...
Hugo :
- Prolixe, ça veut dire koi?
Alexandre :
- Heu... C'est une marque de croquettes pour chiens je crois !
Fin du dialogue. Disparition de Hugo. Des fois, il faudrait que je m'abstienne de faire ce genre d'humour.

25.10.05

Interrogation existentielle de ce moment

Mais pourquoi, lorsque que je me ballade du côté de Pigalle, les rabatteurs des boîtes de strip tease me collent aux basques pour me faire entrer dans leur tripot?
Réponse 1 :
J'ai une tête de touriste en mal de sensations fortes dans un quartier "mal famé" de la capitale.
Réponse 2 :
J'ai la tête de frustré vers qui on vient naturellement pour ce genre de trip.
Réponse 3 :
J'ai une tête de pervers (et là je dis merci à E. pour cette suggestion).

La justice a un prix

" Le monde m'a fait putain. Je ferais de ce monde un bordel ".
Une ville au bord de la banqueroute pleure sa fortune passée et prie le retour de l'enfant prodige devenue multi-milliardaire. C'est une jeune femme bafouée et déshonorée qui a quitté la ville 50 ans plus tôt et qui revient vieille et prothésée, auréolée de tous les bienfaits de sa richesse. Elle est devenue femme de bonté et de dignité.
Cette vieille excentrique qui a pris l'habitude d'acheter la moindre de ces envie accepte d'aider la ville ruinée et ses habitants au bord de la mendicité. Mais elle a une condition : unique mais sine qua none. Elle veut s'acheter la justice. Sa justice. 100 milliards contre la mort de celui qu'elle a aimé et qui l'a déshonorée. La population va devoir alors s'interroger sur le prix d'une vie pour le bien de la communauté.
Pas drôle tout ça ! Morbide même. Cruel surtout.
Le metteur en scène mise sur le grotesque et la commedia dell'arte pour illustrer ce drame. Le Travestissement, les masques des acteurs soulignent encore mieux la duplicité de ces habitants révoltés par les agissements de la vieille dame mais qui ont en même temps tellement besoin de cet argent pour survivre. Ce côté léger pour raconter ce récit lourd donne une athmosphère encore plus empoisonnée à la pièce. Sous des airs de danses et de chants, de joyeuse allègresse, la population doit décider de la mort de cet homme. Cynique à souhait.
Très beau visuellement dans le grotesque et le farcesque de la commedia dell'arte. Des trouvailles de mise en scène très bien foutues (le train du début; la fôret...). Des bons acteurs.
La visite de la Vieille Dame de Friedrich Dürrenmatt - Mis en scène par Omar Porras

Pensée du jour

" - Et tes cheveux??? "
" - Tu as pensé à faire des implants capillaires? "

Pensée (on dit pas ce que l'on veut avec mes cheveux) Alexandrine.

De l'art et la manière... # 3

... De renverser son café dignement.
En faisant l'exact contraire de ce que je sais faire.
Eviter les longs et grands gestes lorsque que vous avez un petit café chaud dans la main.
Eviter absolument de jongler avec un petit café chaud.
Si vous êtes maladroit, porter un vêtement de couleur café. Cela évitera les constellations maronnasses sur votre joli pull violet et sur votre jeans.
Si vous êtes vraiment maladroit, porter un masque et un tubas pour éviter les projections de liquides brulants sur le visage (une simple paire de lunettes de piscine peut suffir à vous proteger les yeux).
Et enfin, si vous n'êtes vraiment pas doué avec votre café, pensez à toujours vous munir d'un petit vaporisateur de parfum pour éviter les odeurs de café froid que vous avez renversé sur vous pendant la pause d'entracte de la pièce de théâtre du dimanche après-midi.

24.10.05

Eh bien moi, j'en doute !

" Tu as fait une mauvaise erreur. Je te le dis. Maintenant, c'est moi qui porte les pots cassés. Pourquoi t'as fait ça? "
Merci Julien pour nous montrer la misère humaine avec autant de crasse et basse complaisance sous de foireux et puants pretextes de bonne morale bien pensante. Vous êtes à gerber Julien Courbet avec vos jugements à l'emporte pièce, votre autorité toute mercantile. Utliser la pauvreté des petites gens pour faire du fric, c'est dégeulasse. Et vos accusations; vos avocats (??), garants de la bonne parole TF1... Tout bonnement écoeurant. Le pire dans tout cela, c'est de voir ces pauvres gens qui font vraiment pitié, se bousculer pour obtenir votre bonne grace, pour obtenir un semblant de regard condescedant de votre part, une aide. Mais à quel prix? Venir sur un plateau pour s'entendre dire que vous êtes une pauvre merde de vous êtes fait avoir de la sorte mais comme je suis magnanime et que j'ai de l'argent de la publicité, je vous vous donné ce coup de main ganté (je ne vais pas me salir non plus) qui va vous faire courber devant moi. La mise en scène, la voix off qui explique au moins 3 fois la même chose (on ne sait jamais si votre public était trop con pour comprendre qui est le bon et qui est le méchant); les images; les témoignages de vos invités, tout cela est si foireux. Comment est-ce possible que cette émission puisse exister? Vraiment je m'interroge sur la dégénérescence des cerveaux fagocités par la télévision.
Ce vendredi soir, après 8 heures de travail et deux trente de voiture, voir cette pauvre vieille femme acculée par le journaliste, par vous même et par cet avocaillon à vendre sa maison pour réparer les fautes de sa fille parce qu'elle a une responsabilité morale (VOUS avez une responsabilité morale avec insistance). La voir accepter devant trois millons de spectateurs de vendre son bien et l'entendre dire " merci monsieur Courbet", j'ai eu envie de vous foutre sur la gueule Monsieur Courbet. Je ne peux pas le faire vraiment. Vous êtes intouchable dans vos hautes sphères médiametriques. Mais ce post aura valeur de coup de poing dans votre gueule suffisante et satisfaite. Et vous ne pouvez pas savoir ce que ça me fait du bien.

23.10.05

Trois dragons sinon rien

" Je ne suis jamais allée en Chine. Quand j'étais petite, il y avait des maisons ici. C'etait le quartier chinois. Si tu grattes le sol avec tes ongles, tu vas trouver de l'eau et de l'huile à moteur. Si tu creuses encore tu vas trouver des morceaux de porcelaine et du jade et les fondations des maisons des Chinois et si tu creuses encore plus loin tu vas te retrouver en Chine. "
C'est ainsi que débute et se termine les 5h30 de ce spectacle fleuve couvrant 75 ans de la vie d'une dizaine de personnes. Trois générations de familles. Histoires drôles. Histoires de la vie ordinaire. Histoires dramatiques. Histoires mélo-dramatiques. Une sorte de séries fleuve qui fleurissent sur les télévisions d'Amérique du Nord, avec bons sentiments; bonheurs, malheurs, amours impossibles ou contrariés; du rire et des larmes; du courage; de l'abnégation; du sexe; de la drogue et des Chinois.
8 acteurs et actrices se partagent 25 rôles. Grande performance tout de même surtout sur une telle durée. Comme c'était le cas déjà avec le seul acteur de la Face cachée de la lune, les acteurs habitent chacun de leurs personnages avec force. Ils s'acharnent à les rendre réels et tellement humains.
Comme pour la face Cachée de la lune, la mise en scène est excellente, pleine de trouvailles; vive et surprenante. Suffisement inventive pour faire passer ces 5h30 de spectacle aussi facilement qu'un hamburger de chez M..D. La comparaison n'est pas loyale mais sert juste à montrer que ça n'a pas été long, jamais ennuyeux même après les deux heures de train qu'il nous a fallu subir pour aller voir cette pièce.
La Trilogie des dragons - Robert Lepage

Constatation # 20

Mon neveu a du mal à dire " crocodile " mais il sait les manger.

21.10.05

Pensée du soir

Je vais revoir mon joli Perche.

Pensée (terrienne) Alexandrine.

Constatation # 19

Quand une cinquantaine d'étudiants d'une école de médecine entre dans une rame de métro, c'est à babord qu'on chante le plus fort.

Ephéméride

Aujourd'hui, nous fêtons Céline.
J'en connais quelques unes. Des sacrés numéros.
Alors bonne fête Sister. Bonne fête Tatie2grammes.

Pensée du jour.

A un petit bouton de rose nommé Angelique qui vient d'éclore dans la verte prairie nantaise.

Pensée (de nouveau tonton) Alexandrine.

Constatation # 18

Manger des noisettes me fait mal aux mains.

Constatation # 17

Les filles sont jalouses de mes "longs cils de biche" (dixit). Des garçons me trouvent un regard significatif et expressif. Et moi je dis que j'ai les yeux verts.

20.10.05

De l'art et la manière... # 2

D'esquiver les situations de conflits.
Je n'aime pas les conflits. Je ne sais pas gérer ces moments là. Pour éviter tous ces désagréables instants, j'ai mis en oeuvre l'art délicat de la fuite. Je passe maître en la matière.
Dans les situations les plus simples, l'emploi de la dérision marche à tous les coups. Faire une blague pour désamorcer la crise. Si je suis un peu trop concerner, l'auto-dérision est un bon moyen de me dépatouiller. C'est facile. Je passe pour le gentil gars bien drôle sur qui tout glisse avec une simplicité enfantine. Il faut dire que souvent, c'est au travail que j'ai à utiliser ces subterfuges. Comme j'ai l'impression d'avoir une classe de maternelles à gérer, cela ne me demande pas trop d'effort.
Lorsque la situation devient plus problématique, lorsqu'il commence à avoir des élévations de voix dissonantes, je panique... Comment vais-je faire pour stoper net le conflit. Ni la dérision, ni l'humour ne me sont d'un quelconque secours. Il faut faire autrement. Deux moyens pour m'en sortir au mieux. Le mutisme buté. Je ne dis rien. Je me tais. De toute façon, je ne sais pas quoi dire, alors mieux vaut se taire. C'est a double tranchant : je peux provoquer l'agacement et l'enervement et augmenter ainsi d'un niveau les cris; ce qui provoque (cercle vicieux) un enfermement quasi autiste de ma part et ainsi de suite. La deuxième solution est celle de Caliméro, vous savez le petit poussin noir à la coquille ébrechée sur la tête. J'endosse toutes les responsabilités. Je suis le vilain petit canard, responsable de tous les maux que cette terre peut bien abriter. Je m'accuse de tout même si je ne suis en rien responsable. C'est plus facile que d'avoir à justifier ma position dans la prise de bec (vous notez la métaphore volaillère jusqu'au boutiste). Ca passe ou ça casse. Soit la partie adverse abandonne, soit elle s'acharne.
Dans ces cas extrèmes, une seule solution : la petite tête de chien malheureux avec les yeux tout humides et la babine inférieure triste. J'ose croire que je vais attendrir. C'est un leurre. Je note qu'en fait ça eut marché mais ça ne marche plus. Il faut dire que je l'ai usé jusqu'à la corde cette arme. Et qui me connait un peu sait que je l'utilise relativement souvent.
La dessus vient se greffer la mauvaise foi (le Sarthois que je suis est assez doué dans le domaine); la colère de mauvaise foi (la pire, l'explosive; l'étincelante, la rouge; celle qui fait des dire des choses qu'on ne pense absoluement pas; celle qui sert à impressionner) ou bien encore l'abattement ("oui c'est vrai, excuse moi... Je suis vraiment trop nul... etc. etc.").
Je ne suis pas fier de tout ça, hein. N'allez pas croire. Mais comme je ne sais pas mener ce type de dialogue, c'est plus un moyen de mise en défense. Le moyen de fuire pour éviter tout cela.

Constatation # 16

Le coiffeur est maître de mes cheveux. Je ne fais que payer.

De l'art et la manière...

De mettre les petits moyens dans les grands plats... A moins que ce ne soit vice et versa....

Le petit chat de maman


Le petit chat de maman est mort. On a dû l'aider à s'endormir. Paisiblement et sereinement pour éviter les souffrances qu'il endurait depuis quelques temps.
Maman est triste et elle pleure celui qui nous avait remplacé depuis 12 ans. Son dernier bébé a rejoint le paradis des minous aux poils soyeux.
Je suis triste.
Je suis triste parce que le petit chat de maman est mort.
Je suis triste aussi d'entendre maman pleurer au téléphone. Je n'aime pas l'entendre ou la voir pleurer parce que ça me fait pleurer aussi. Une maman, ça devrait toujours être souriante. Une maman devrait toujours être heureuse.
Je suis triste pour maman parce que maintenant qu'elle n'a plus son petit chat. Vers qui va t-elle reporter son affection quotidien? Nous ne sommes plus là pour cela. Nous avons notre vie maintenant. Elle m'a dit, tout à l'heure, c'est con de pleurer un chat.
Ben non, ce n'est pas con. Tu ne pleures pas un chat mais ton chat. Celui que tu as élevé au biberon alors qu'il venait à peine de naitre et qu'il se retrouvait déjà orphelin. Celui qui s'installait en face de toi, le soir quand tu rentrais tard du travail et qui te regardait de ses grands yeux bleux et qui semblait te dire silencieusement, je t'écoute. Celui qui le matin venait se blotir sur ta poitrine avec des ronrons d'enfant de la maison. Celui qui a partagé ta vie pendant 12 années. C'était l'enfant de la maison; celui qui nous a remplacé lorsque nous sommes partis chacun vers nos vies.
C'est normal que tu sois triste. C'est normal que tu pleures. Et ne laisse jamais personne te dire le contraire. Pleurer est un droit et c'est aussi un besoin.
Alors pleures gentille maman quitte à me faire pleurer avec toi (ce que je fais en écrivant ces lignes) parce que la peine et le chagrin se partagent aussi certainement qu'on partage les joies et les rires.
Le petit chat de maman est mort. Et elle est triste. Et je suis triste.

19.10.05

Son habit de lumière

Rafaele s'habille d'une chemise de soleil et ceint son cou d'une cravatte d'ombre pour mieux faire ressortir son regard sombre et profond.

Que du bonheur

Aujourd'hui, j'ai blessé une personne chère à mon coeur par des propos qui ne se voulaient pas blessantes pourtant. Réaction déroutante mais légitime, avec du recul.
Que je me suis senti con devant le mal que j'avais causé bien involontairement. Con et malheureux. Ma réaction basique quand je ne suis pas fier de moi.
Je ne retirerai aucun des mots que j'ai écrit parce que sur le moment ces mots avaient un but expiatoire. Mettre un mot sur un sentiment que je n'arrive pas à analyser est quelque chose qui m'aide à me liberer. Ecrire permet de réflechir. C'est le but de ce blog : écrire pour me défouler, pour me libérer. Mais un blog n'est pas un journal intime. Ce qui est écrit peut être lu et lu surtout par les personnes aimées. Une en particulier a reçu un coup de poing à l'estomac à la lecture d'un de mes posts du jour.
Mon Bébé, mon E. chéri. A aucun moment, je n'ai mis en cause quoi que ce soit de ton dévouement (si si ! Dévouement ! Il en faut pour me supporter parfois), de ton amour et de ton attachement envers moi. Je ne me sens pas réellement abandonné. Je n'ai d'ailleurs jamais été autant entouré qu'en ce moment. Entouré par toi, principalement. Je te l'ai déjà dis. Tu es l'épaule reposante et l'oreille attentive quand je ne vais pas bien. Je me défoule sur toi et tu écoutes toujours sans rien dire que des vérités pas toujours bonnes à entendre (d'où mes "je boude, je boude"), certes mais qu'il faut me dire pour me faire réagir. Tu n'es pas transparent (c'est d'ailleurs assez drôle que tu utilises ce mot alors que je souffre souvent de cette transparence au regard des autres).
Alors pourquoi ai-je écrit cela, ce matin? Je ne sais pas trop. Une vague impression; un sentiment diffus. Une angoisse tout simplement. Tu angoisses sur des questions matérielles, moi ce sont ces châteaux de cartes qui me remplissent vilainement la tête parfois. Je ne contrôle pas ces pensées. Tu penses bien que sinon, il y a bien longtemps que j'aurais arrêté de me prendre la tête inutilement.
Tu veux que je rationnalise ces pensées. Hum ! Pas facile ! Mais essayons. Peut-être ce complexe d'infériorité que je ressens parfois cause t-il cela. Je ne suis pas suffisemment sûr de moi, tu le sais, et je pense souvent que tu trouveras beaucoup mieux ailleurs. Je sais que ce n'est pas vrai : je suis la perfection incarnée, souviens toi; tu ne trouveras jamais mieux que moi. Je plaisante mais ça serait tellement plus simple pour moi si je me disais que tout est acquis pour moi une bonne fois pour toute; que je n'ai pas à m'inquiéter. Je ne suis pas comme cela, malheureusement. Toujours à me poser des faux problèmes, partout et tout le temps (enfin presque tout le temps).
Cela fait cinq ans maintenant, presque six, que nous vivons ensemble. Ai-je l'air malheureux de quoi que ce soit? Non, je ne le suis pas. Je t'ai toi. J'ai un ami formidable. C'est suffisant à mon bonheur. Ce n'est pas ces angoisses passagères et aussi dures soient elles à faire passer sur le moment qui vont changer quoi que ce soit. C'est juste que je n'arrive pas à canaliser ce stress. Les mots m'aident. C'est tout. Pas plus. Pas moins que cela.
Tu n'es pas inexistant, ni transparent. Loin de là. Tu es mon Bébé. Tu es mon ange.

Pensée du jour.

Foutu complexe d'infériorité ! Tu as vu ce que tu me fais écrire?

Pensée (chamboulée) Alexandrine.

Mon port de l'angoisse

Deux jours que je me réveille le ventre vrillé et la tête vertigineuse. Sensations désagréables que quelque chose va se passer ou s'est passé.
Tout cela pourquoi? Pour des angoisses. Des pensées qui me traversent la tête à vitesse grand V. Des sensations; des échafaudages de suppositions à partir d'une bride de sensation qui n'est même pas définie. Des angoisses en château de cartes.
N'empêche !
J'ai beau le savoir. Elles sont là. Faufilantes. Pernissieuses. Sous jacentes. Fatiguantes. Angoissantes.
Angoisse d'abandon. Et je me persuade qu'on va m'abandonner sur cette planète qui n'est même pas la mienne. Et tout concourt dans ce sens. Des points de détails sans significations vont prendre des proportions nouvelles à la lumière sombre de ces angoisses. Abandonné par tout le monde. J'ai peur de me retrouver tout seul. Je vais sans doute me retrouver seul. Je vais me retrouver seul... Et ainsi de suite.
Le pire c'est que ça n'aide pas à dormir sereinement. Alors si je cumule les insomnies, la pleine lune et ces angoisses... ça ne fait pas beaucoup de sommeil.
J'ai pu dormir un peu sur la fin de la nuit mais je me suis réveillé avec ce bruit angoissant de la porte d'entrée qui se referme.
Voila, c'est fait ! Je suis seul, là. C'est reparti de plus belle.

Pensée du soir.

Que je suis content de l'avoir retrouvé.

Pensée (enfin le retour) Alexandrine.

18.10.05

Qui est Mammame?

4 garçons et 4 filles entrent sur scènes deux par deux. Sur une musique des plus grandes émissions de Veronique et Davina (la pièce a été composée en 1985, ça n'aide pas) mais retravaillée pour en faire une partition actuelle avec des pointes de 80's.
Jean-Claude Gallotta entre à son tour sur scène avec un micro et rythme la bande sonore de bruits de bouche, de paroles incompréhensibles, de chansons ou d'incantations. Il est le meneur de cette petite troupe. Il est le chef, le gourou; mais aussi l'élément perturbateur; celui qui empêche de tourner en rond
Les danseurs dansent (oh c'est original cette assertion), sautillent, se déhanchent, se bousculent avec rythme, s'enlassent, se délassent et s'entrelassent, courent beaucoup aussi. C'est un spectacle physique. Beaucoup de scènes d'ensemble très belles et rythmées et des duos magnifiques de finesse et de pureté.
Et puis, il y a toujours l'hypnotique et l'hypnotisant Yannick Hugron que je ne peux pas quitter des yeux dès qu'il est sur scène. Il danse merveilleusement bien ce garçon, tout en énergie pour ce petit gabarit, et en finesse. (soupirs !!!).
Au final, qui est Mammame? Le Trublion au micro chantant? Un des membres de la petite troupe? La troupe elle même? Je ne sais pas et ce n'est pas facile de savoir en voyant la pièce. Heureusement, Gallotta a retravailler cette pièce pour un public d'enfants "La jeunesse de Mammame". Nous irons le voir en novembre. J'espère bien trouvé un début d'identification à ce moment là.

Et dire que j'ai failli dire non pour aller voir ce spectacle parce qu'il fallait prendre le RER pour se rendre à l'Ensemble Michel Simon...
Mammame de Jean-Claude Gallotta.

Constatation # 15

Un porte manteau est pendu au plafond du salon. Mais pourquoi donc?

17.10.05

Les bons mots d'A. # 1

A. :
"Qu'as-tu fait ce week-end?"
E. :
"Pas grand chose. J'ai regardé les épisode en retard de Nip/Tuck"
A. :
"C'est bien ça?"
E. :
" J'aime bien; c'est pas mal. Et vous, que regardez-vous ces temps-ci?"
A. :
"La météo..."

Incantation

Je veux que d'un coup de baguette magique, en me réveillant demain matin, je ressemble à cela. Je ne suis pas loin de penser que c'est un homme physiquement parfait. Enfin, à défaut d'être parfaite, cette plastique me conviendrait tout à fait.
Allez, je ferme les yeux. Je compte jusque trois. Je prononce tres fort la formule magique : "look at the baboon". Je recompte jusque 3. J'ouvre les yeux...
Merde encore raté !

Rechute

Pffff ! J'arrive même pas à me taire...

Chut !

On me dit que je parle trop; tout le temps et trop vite; que je saoûle à la longue; que je parle pour ne rien dire; que je remplis de mes flots de paroles les moments de tranquilité.
Et bien, d'accord ! J'en prends note et je me tais.
Mais vous allez voir, mon babillage va manquer.

Gouffre abyssal

Je me sens vide aujourd'hui. Sans force; sans répondant.
Serait-ce la fatigue engrangée depuis ces trois semaines d'insomnie qui se rappelle à mon bon souvenir?
Serait-ce ce besoin de vacances qui me chatouille l'esprit depuis quelques jours?
Serait-ce ce ras-le-bol qui me coure le long de l'échine depuis bientôt six mois?
Serait-ce la somme de tous ces élements?
Je sais même plus tellement je suis vide aujourd'hui.

Pensée du jour.

La vie est belle. Ah que la vie est belle.

Pensée (de tous les instants) Alexandrine.

16.10.05

Pensée du soir.

Comment faire plus pour t'aider à écoper l'eau de ton bâteau?

Pensée (main tendue) Alexandrine.

Jeux de drole.

Ce soir, je fus Sire Gauvain, chevalier de la Table Ronde, protecteur du Graal et d'Excalibur; plus connu sous son pseudonyme de Rose Moufette, hors la loi sévissant à Blindtown, et assassin du sherrif Luky Duke.

15.10.05

Constatation # 14

Tous les portables sont égaux devant la chute au sol. Ils se fracassent lamentablement par terre, quelque soit l'option de haute technologie dont ils sont pourvus.

Bande décimée.

A propos du dernier opus extra-terrestre d'Astérix le Gaulois :

Rafaele :
- " Et pourquoi pas Astérix sur la lune? "
Alexandre :
- " Ou Astérix et Martine? "

Constatation # 13

Le moustique lillois est fourbe et pervers. De plus, il a un appetit de cheval. Seule Marie Rose peut nous sauver des effets secondaires de ce méchant dard ailé.

Contrôle stupéfiant

Le policier :
Bonjour Messieurs ! Vous venez d'ou?
Rafaele :
On était sur les remparts.
Le policier :
Vous avez consommé?
Alexandre (intérieurement) :
Mais de quoi il parle, lui?
Rafaele (en montrant l'appareil photo) :
Non ! On prenait des photos.
Le policier :
Pas de drogue en votre possession?
Nous (en choeur et légèrement outrés) :
Noooooonnnnnn !
Le policier :
Et dans vos poches?
Rafaele :
Rien.
Le policier :
Et dans vos sacs?
Alexandre :
Rien.
Le policier :
Pas de drogue? Pas de substances illicites?
Alexandre (impatienté) :
Vous voulez nos papiers d'identité?
Le policier :
Non ! C'est bon ! Vous pouvez continuer.
Alexandre (surpris) :
Ah bon? Heu... Au revoir messieurs.
Rafaele (intérieurement) :
Je bous. Je bous. Je bous...

Ferme les yeux

J'ai un ami expatrié qui lorqu'il ressent un manque important de Paris, il ferme ses yeux et il marche ou il prend le metro et quand il réouvre ses yeux il se retrouve à Paris.
Hier soir, j'ai eu le même sentiment. J'ai pris le train; j'ai fermé les yeux et quand je les ai ouvert j'étais à Paris. Sauf que j'avais pas forcément envie de les rouvrir là.

Un petit ticket de metro

Le bout du quai de la gare, un Soleil souriant, les écoueturs sur les oreilles, attend. Il fait beau le soleil brille.
"J'ai commandé le soleil pour ta venue et il est là".
Des billets de metro pour silloner la ville. De petits morceaux de carton verts et oranges qui montrent que je suis ailleurs.
"C'etait la condition pour que je vienne habiter ici. Des billets verts parce que j'aime bien la couleur. J'ai demandé, ils ont fait".
Des rues. Des gens. Un marché.
"Tu as vu ! Je fais bien les choses. Un beau parcours que je t'ai préparé".
Des rues. Des magasins. Des dames dans les magasins.
"Vous avez-vu cette table, Josiane?"
Des rues. Des gens dans les rues. Des conversation des gens dans les rues. Des brides de décalage.
"Allo? Je t'appelle pour savoir si ça tient toujours la proposition de tranches de jambon pour ce soir?"
Des rues. Des grafitti. Des photos.
"Etrange - Espoir".
Un jour. Une nuit. Un jour.
"Eh dis, mais tu ronfles, toi ! Mais non ! Pas du tout !".
Lui. Moi. Une ville.

Bis repetita

Cf la pensée du jour du jour du 12 octobre.

14.10.05

Pensée du jour

Il faut des fins pour avoir de nouveaux commencements.

Pensée (rafaelangélique) Alexandrine.

13.10.05

Bonne nouvelle.

Le petit Hérisson va devenir bientôt nantais.
Félicitation !
C'est une bien jolie ville que tu vas habiter...

12.10.05

Pensée du jour

Je suis heureux !

Pensée (rare pour la noter) Alexandrine.

Et j'entends siffler le train

Alors si hier soir, c'était mardi... Aujourd'hui, nous sommes mercredi... Bien ! Et donc, ca veut dire que demain c'est jeudi... Ah jeudi !

Constatation # 12

Je ne suis pas voyeur, mais force est de constater que le voisin d'en face aime se balader nu chez lui.

Pensée du soir

La nuit, tous les anges sont pris.

Pensée (a......euse) Alexandrine.

11.10.05

Coup de tête

Mon père n'était pas vitrier.
Mon père n'était pas ophtalmologue.
C'est bien dommage. Ca m'aurait éviter de me cogner le front contre la vitre, ce soir.

La panoplie du Super Héro

TomTom Cruiser a enfin trouvé son super radar.

Déception

Jusqu'à ce soir, je me suis cru mercredi. C'est terrible parce que ça me rendait heureux. Ca m'a même permis de supporter cette longue journée de formation. Ce n'est pas que ce soit le jour des enfants qui me rend particulièrement joyeux. C'est beaucoup plus terre à terre.
Mercredi signifiait dernier jour de travail; signifiait début de week-end; signifiait prendre un train jeudi matin... J'avais même sorti le sac pour mon bagage.
Quand je me suis rendu compte, par une fulgurance du cerveau (une à deux par jour, pas plus), que nous étions que mardi soir, je me suis senti abattu et découragé.
Cela signifiait que j'avais encore une journée de travail à faire; que j'avais encore une journée à attendre avant de prendre mon train; un jour complet à passer avant de partir en week-end.

10.10.05

Constatation # 11

Un nem devient très mou au bout de 2 minutes 40 de four micro-onde.
C'est dramatique...

Photo cochonne

Les dessous de la Grande Dame Parisienne.
Merci pour cette photo Maxime.

Sans transition...

Ce qui devait être l'annonce importante...

Alexandre est un limbique cerveau droit à tendance cortical cerveau gauche.

Dès que j'aurais tout compris, je saurais si c'est grave ou pas.

La curiosité est un vilain défaut

Ce n'était pas l'annonce d'origine. Mais les aléas du hasard (et du direct) ont voulu que je modifie le cours de mon programme bloguesque.
Le violent tremblement de terre qui a touché l'Asie vient de faire disparaitre l'Amiénie de ma carte du monde.
Information confirmée par moi-même

Annonce importante !!

9.10.05

Constatation # 10

Qu'est ce que j'ai été prolixe aujourd'hui moi !

Constatation # 9

Un week-end passé à Berck Sur Mer couche The Great E. aussi surement qu'un album de Vincent Delerm.

Avertissement # 2

Le syndrome TomTom Cruiser m'a atteint. J'ai la souris méchante. Elle déglingue plus vite que son clic gauche.
Moins quatre au compteur en deux jours. Ma souris est impitoyable.
Marre de ces gens prises de tête. Pas envie de me pourrir la vie. J'ai passé l'âge du lycée. TomTom Cruiser le dit : "dans cette chienne de vie, il faut être un killer". Je me rends compte qu'il n'a pas vraiment tort.
Je suis patient. Je n'ai pas un fond méchant. Je suis à l'écoute de l'autre. Trop bon, trop con dit l'adage populaire. Ca va changer.
Un dialogue, par définition, c'est un échange dans les deux sens; pas une soupe égocentrique faite de "je m'écoute parler" de "moi, moi, moi".
Plus envie de ce type de rapports qui au mieux ne m'apportent rien; qui au pire me prennent pour un con. Ma souris se montre du coup vraiment assassine et intransigeante. Elle dégomme plus fort que madame Pliz sa poussière.
A bon entendeur...

Je veux des étoiles

" J'veux des flammes
Dans mes voiles
Qu'elles montent dans les cieux
Que quand je plane
Les étoiles
S'enfoncent dans mes yeux
Que mon âme
Se dévoile
Et qu'elle respire un peu
Que l'on danse ezt si ça s'etend
C'est tant mieux "

Les Etoiles - Jérémie Kisling - Le Ours - 2005

Je sais ! Je fais encore la midinette.
Ben c'est comme ca !

Constatation # 8

Le petit chat noir a des yeux de velours.

Avertissement # 1

Fais gaffe, sale mouche ! Si je t'attrape, je te marave les ailes !
Je ne le répèterai pas...

Constatation # 7

Le week-end, cet immeuble est un vrai capharnaüm instrumental. Après le piano sans queue et la flute sans bec; la trompette sans sourdine et le violon sans archer.

Leçon n° 6

" la vie est un éternel combat, c'est ce qui la rend belle ".

Leçon Maximienne pour une nouvelle vie Alexandrine.

Constatation # 6

L'aspirateur vient de tomber en panne.

(pas de cause à effet avec le post précédent)

Constatation # 5

En deux jours, j'ai transformé le petit coin informatique en porcherie innommable.
Alexandre ! Tu es un porcinet !

Constatation # 4

Je suis capable de passer des Quatre Saisons de Vivaldi à un disque pouf par excellence.
Je m'impressionne parfois...

Les Quatre Saisons dans mon salon.

Deuxième réveil tout seul. Le dernier pour ce week-end. Ouf ! Tant mieux. J'aime pas dormir seul et encore moins me réveiller seul.
Ce matin, j'ai réussi à me motiver et à bouger mon grand corps engourdi. Je suis sorti m'acheter mon croissant et mon chausson aux pommes. Il faisait bon, presque chaud; le ciel était bleu; les gens souriaient. Un dernier sursaut de l'été. J'étais pas mal.
Je me suis préparé mon petit déjeuné, tout seul, et devant la panique de me retrouver en tête à tête avec moi même, j'ai failli rapatrier tout cela devant l'écran de l'ordinateur. Et puis non, finalement. Je me suis donné un bon coup de pied dans le popotin. J'ai fouillé la disquothèque (oui j'ai aussi une disquotèque dans mon chez moi) à la recherche des Quatre Saisons; l'ai trouvé; j'ai ouvert le lecteur Cd; mis le disque et appuyé sur "play" et je suis parti.
Je me suis allongé sur l'herbe grise de mon salon; dans la chaleur tamisée du soleil par la fenêtre; ma grande tasse de café au lait à côté de moi. J'ai fermé mes yeux et je me suis retrouvé aspiré vers les verts coteaux d'une grande prairie, allongé dans l'herbe épaisse et grasse sentant le musc de la terre humide; ressentant l'allegro printanier fougueux, ce désir farouche de se réveiller et de profiter de la nouvelle vie. J'ai entendu le coucou à bec et les trilles violonées des oiseaux en fête. J'ai frissonné aux souffles encore frais des vents cuivrés. J'ai vu les jeunes gens sautiller aux accords de la danse pastorale. J'ai parressé et lezardé sous les rayons tranquilles et apaisants des violoncelles de l'été. J'ai cherché à me protéger des violents et impétueux coups d'archers d'un orage symphonique et des gouttes flutées de la pluie orageuse.
J'étais bien, là, allongé, à siroter mon café devenu froid à force de le boire à petites gorgées. J'étais bien en réouvrant les yeux. Loin cette chappe de fatigue qui me plombait la tête hier. Loin ce sentiment (faux) de solitude. Loin cette impression de vieillesse qui ne vrillait les homoplates et les articulations des genoux. J'étais redevenu en quelques mouvements vivaldiens, Alexandre le Magnifique et le Bienheureux et le Grand.
J'étais bien.
Je suis bien.

Ma boulangère

La boulangère est une caricature de boulangère. Blonde piroxydée avec une rose rouge dans les cheveux, assortie à la couleur de son foulard et de son rouge à lèvre; des petits mouches dessinées au crayon noir et gras sur le coin des lèvres. Une petite blouse blanche et rose à dentelle et froufrou franfreluché. Et cet accent incroyable de la boulangère parisienne quand elle demande ce que je veux.

Constatation # 3

On dort très bien dans la chambre d'amis.

8.10.05

Constatation # 2

Réveillé par un piano harmonium;
Bercé par les Quatre Saisons;
Endormi par une flûte traversière.

Une vraie boîte à musique cet appartement.

Pensée du jour.

Le propre de l'illusion c'est la désillusion qui l'accompagne.

Pensée (peu d'espoir) Alexandrine.

C'est grave docteur?

Quand je ne dors mal, j'ai la migraine.
Quand je dors trop, j'ai aussi la migraine.

Constatation # 1

J'ai froid dans cet appartement vide.

7.10.05

Pensée du jour.

Bon, ben voila ! C'est un autre jour...
J'attends ...

Pensée (pressée) Alexandrine.

Pensée du soir...

... signe d'espoir?
Sur ce bonsoir.
Demain sera un autre jour. C'est déjà ça !

Pensée (mais oui c'est ça) Alexandrine.

6.10.05

Le ours de Jérémie

Le ours de Jérémie est doux, soyeux et tendre. Avec des poils chargés de poésie touchante et captivante. Des yeux chargés d'étoiles scintillantes jouées avec des accords de guitare. Le ours de Jérémie est bourré de refrains planants et enfantins; d'Alice, de toutous ouah ouah, d'hirondelles et de teddy bear. Le ours de Jérémie s'écoute bien sur les oreilles.
Ca me fait bien plaisir d'avoir un ours de Jérémie à la maison. Je me sens moins seul.
(merci à toi mon Bébé pour ces deux cadeaux en moins d'une semaine)
Le ours de Jérémie Kisling

Parti pris

Il était 16h00 passées
Les portes se sont fermées.
La motrice a commencé à ronfler.
Le quai s'est éloigné, éloigné, éloigné.
Mais toi tu es resté.

Pensée du jour.

Si j'avais su, je l'aurais réservé ce massage cet après-midi.

Pensée (gorge nouée) Alexandrine.

Bilan # 5

(le dernier, je vous rassure...)
Comptons un peu : mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche.
Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche.
Lundi, mardi, mercredi, jeu... Ah non ! Pas jeudi.
Presque 17 jours. Presque de 17 jours de fierté quotidienne. 17 jours perdus en 17 minutes.
Une conclusion s'impose :
J'ai craqué. Ce midi, je me suis racheté un paquet de clopes.
Trop de stress, trop de pression, trop de ras la casquette sur mes petites épaules menues. La volonté aussi forte soit elle (pas grand chose, semble t-il) n'a pas suivie.
" T'es vraiment trop nul " me dit ma petite voix angélique.
" Pas grave ! Tu vas reperdre les 2 kilos que tu as pris " lui répond ma petite voix diablotine.
Mouais ! Ca me rassure moyen les petites voix de ma conscience.
Comment faire pour que ma mortelle copine, la cigarette, ne se rappelle plus à mon bon souvenir dès qu'un coup de "ca va pas aujourd'hui" me frappe de plein fouet?
J'entends à gauche la sophrologie ou le yoga. Je le note.
Quitter mon boulot de mer.., à droite. Je le note aussi.
Oui Monsieur, vous pouvez enfoncer des portes ouvertes, ça fait moins mal aux épaules. Prendre la vie comme elle vient quelque soit ce qu'elle réserve d'inattendu. Ah oui ! Vous avez raison, c'est bâteau comme reflexion. Je le note tout de même, ça pourra resservir pour un autre post.
Pas d'autres suggestions?

Leçon n°5

La séduction n'est qu'un jeu.

Leçon Dim pour une vie meilleure Alexandrine

Nouveau classement

A la demande générale de la seule personne Choupette la Pipelette, le lien de son blog passe de la dernière place à la 4ème dans l'ordre de diffusion.
Qu'elle sache que cette dernière place n'avait aucun caractère de valeur et que je prends plaisir à le lire régulièrement.

4.10.05

Pensée du jour

AHHHHHHHHHH

Pensée (financière) Alexandrine.

Le grand jour.

Le grand jour est arrivé.
Plus d'un mois qu'on l'annonçait. Des appels à la rébellion sociale.
La grève sociale est de retour dans nos métros, dans nos bus, dans nos trains. La grève vide nos boîtes aux lettres mais bonde nos rames de transport. Manifestations, défilés et slogans bien pensés.
Heureusement, Jérémie Kisling sort son nouvel album aujourd'hui. Un manifeste à la poésie jolie et naïve comme des courants d'air.

Après l'amour.

Voir en clair obscur le va et vient de son pouls, sur son cou.
Tenir le battement de son coeur dans la paume de ma main chaude.
Le sentir se lover contre mon ventre. Peau contre peau.
Embrasser la base de sa nuque, juste au dessous du petit os saillant.
Carresser les cheveux; carresser les peaux; carresser les mains.
Entendre la respiration essoufflée et les mots chuchotés.

3.10.05

Le soleil a rendez-vous avec la lune

Ce matin, en quittant l'appartement, la luminosité du ciel était assez inquiétante : un peu sombre sur un ciel bleu. Comme lorsqu'un orage s'annonce ou lorsque Spielberg veut annoncer une fin du monde apocalyptique. Crépusculaire.
Ce n'était que la luminosité de l'eclipse de lune du jour. Le soleil avait rendez-vous avec la lune. L'union voyeuriste des deux éléments qui donnera naissance à une jolie comète.

Qui a dit?






Qui a dit que j'étais doux, gentil et aimable?

Il revient...

Le Ours, à partir de demain...

Pensée du soir

Je ne sais pas ce que je veau : sauf une blanquette.

Pensée (laisse tomber) Alexandrine.

2.10.05

Pensée du week-end

Le vendeur de chez Leclerc n'a pas inventé la poudre. Et heureusement ! Il aurait pu se faire sauter avec tellement il n'est pas doué.

Pensée (scandalisée) Alexandrine.

Et pourtant elle est brune...

Sylvie :
- Je viens de faire une sieste crapuleuse.
S. :
- Ah oui!? Avec qui?
Sylvie :
- Ben toute seule pourquoi?
S. :
- Mais, une sieste crapuleuse c'est avec quelqu'un...
Sylvie :
- Mais je fais ma sieste crapuleuse avec qui je veux...

Et si...

... j'osais...

1.10.05

La table de 3

1 + 1 = 2 + 1 = 3