29.7.05

Vacances italiennes

Faire une virée à deux
tous les deux sur les chemins
dans ton automobile
tous les deux on sera bien
et dans le ciel il y aura des étoiles
et du soleil quand on mettra les voiles
s'en aller tous les deux
dans le sud de l'Italie
et voir la vie en bleue
tout jouer sur un pari
toute la nuit danser le calypso
dans un dancing avec vue sur l'Arno
au milieu de la nuit
en catimini
E va la nove va la douce vie
on s'en ira toute la nuit danser le calypso en Italie
et boire allegretto ma non troppo
du campari quand Pari est à l'eau
s'en aller au matin
boire un dernier martini
et aller prendre un bain
sur une plage à Capri
voir sur ta peau le soleil se lever
à la Madone envoyer des baisers
au milieu de la nuit
en catimini
E va la nove va la douce vie
on s'en ira toute la nuit danser le calypso en Italie
et boire allegretto ma non troppo
du campari quand Pari est à l'eau
Faire une virée à deux
tous les deux sur les chemins
dans ton automobile
tous les deux on sera bien
toute la nuit danser le calypso
dans un dancing avec vue sur l'Arno

Voyage en Italie - Lilicub

28.7.05

Attention a l'indigestion


C'est une grosse guimauve aux colorants chimiques, fade et sans saveurs, mais avec des pépites de Johnny Depp dedans. Et heureusement qu'il y a ces morceaux de Johnny Depp dedans sinon ça serait une sucrerie pas bonne du tout.

Charlie et la Chocolaterie de Tim Burton

Mais c'est quoi le problème avec l'amour?



Tout, tout, tout est bien dans ce film.

Les Poupées Russes de Cedric Klapisch

27.7.05

I like to move it, move it


Des animaux plus humains que moi (enfin ce n'est pas compliqué ça puisque je suis un extra-terrestre) et plus citadins que le plus citadin des citadins New Yorkais, habitués au confort à outrance. En plus, ils parlent et connaissent par coeur tous les plus grands standards de la chanson américaine. Des vrais bêtes de scène.
Pourtant, ces animaux vivent dans un zoo de Central Park. Des déracinés bien intégrés. Parce qu'ils aiment vraiment leur vie de déracinés vu qu'ils ne connaissent pas la vie sauvage de leurs congénères. Mais Marty le zèbre a le cafard parce que ses gènes de la brousse lui chatouillent le bout de ses sabots. Et comme souvent un petit cafard devient une grosse déprime. Et comme souvent avec une grosse déprime, soit on coule vers les tréfonds nauséabonds de ses fantômes, soit on fonce vers l'avant, vers le soleil couchant sur les steppes africaines. Et c'est ce qu'il va faire Marty le zèbre parce qu'il est optimiste : il va partir à la recherche des grands espaces. Il s'enfuit donc de son confortable zoo. Et c'est le début de leur mésaventure qui vont les mener sur les rivages de Madagascar, lui est ses amis : Alex le lion à la crinière bien peignée, la girafe peureuse et l'hippotame popotamtame ainsi qu'une bande de pingouins psycopathes. Ah! On me souffle dans mon oreillette, que ce ne sont pas des pingouins psycopathes mais des pingouins psychocouacs... Comme ils sont fous ces pingouins, je ne vais pas les vexer.
Le nouveau film d'animation des studios Spielberg est un film pour enfants. Certes. Mais il joue aussi la carte de l'insolence (gentille) et aussi de l'effronterie enfantine, voir même une dose de cruauté qui fait peur aux enfants.

Madagascar de Eric Darnell et Tom McGrath

Souvenir du Président

Happy birthday to you... happy birthday to you...
happy birthday to you, Happy... happy birthday to
you...
Happy birthday to you... happy birthday to you...
happy birthday to you, Happy... happy birthday to
you...
Happy birthday to you... happy birthday to you...
happy birthday to you, Happy... happy birthday to
you...




Happy birthday to you... happy birthday to you...
happy birthday to you, Happy... happy birthday to
you...
Happy birthday to you... happy birthday to you...
happy birthday to you, Happy... happy birthday to
you...
Happy birthday to you... happy birthday to you...
happy birthday to you, Happy... happy birthday to
you...
Happy birthday to you... happy birthday to you...
happy birthday to you, Happy... happy birthday to
you...
Happy birthday to you... happy birthday to you...
happy birthday to you, Happy... happy birthday to
you...


Belleville.
Hier soir.
Pendant 10 minutes.
Dans toutes les langues.
Dans toutes les intonations de voix.

- " Mon Dieu, faites qu'on ne me fête jamais mon anniversaire dans un restaurant. Ca fout trop la honte ".
Merci A.H.

En passant...

En passant, l'air de rien, dans une rue d'une ville, pas très loin.
En passant, mine de rien, une photo d'une vitrine, avec soin.
En passant, le reflet d'une vitrine, dans une rue d'une ville, pas très loin.
En passant, le reflet; deux amis à Amiens. Mine de rien; l'air de rien. C'était bien. C'était bien.

26.7.05

Amiens - 25 Juillet 2005


- Psitt ! On est bien là, n'est-ce pas?
- Taisez-vous, Josiane. On nous prend en photo.

Pensée dun jour

" Bien boire. Bien manger et ne rien faire "

Pensée (ah si seulement) de Lafleur.

22.7.05

Pérégrination normande d'un Parisien trentenaire - Episode 2

Previously : Alexandre a maintenant 30 ans et quelques jours (chut ! La maison ne tolère aucune remarque). Après trois semaines d'immersion totale dans les couloirs du métro parisien surchauffés, sans voir le moindre pis de vache, sans sentir les effluves aromatiques d'un champs de pissenlits et de chardons, sans ressentir les effets apaisants du gel douche vanille-pomme-coco sur sa peau délicate, Alexandre a décidé de passer un peu de bon temps en Normandie. Dans le dernier épisode, le voyage avait été long et laborieux, cahotique et chocapic. Mais au terme de cet exode romanesque, au bout du quai de gare, deux jeunes filles tout aussi romanesques et un carrosse roverisé l'attendent pour le mener vers une vie parfaite.
Avertissement : Tous les éléments qui vont être racontés sont vrais. Malgrés tous ces évènements, tous les personnages, toutes les situations ne sont pas fictifs.
C'est ça la vraie vie.
Thievery Corporation distille ses douces mélodies indiénisantes dans la voiture : humm ! Ca promet de bonnes choses pour ce week-end. Une statue du Général trone au centre d'un rond point; à ma gauche, les deux flêches d'une cathédrale élancées vers le ciel bleu et limpide; un garage Renault sur la droite; pas de doute possible : nous sommes à Bayeux. C'est bien certain cette fois; les preuves sont devant moi.
Je me laisse bercer par la voix de Laurence qui énumère les différentes possibilités de visites pour le week-end. Ca me laisse rêveur. Cependant, une autre envie me titille les sens : revoir David et Elvire.
10 petits kilomètres et hop nous voila tous attablés sur la grande terrasse à boire du champagne rosé face aux derniers feux du soleil rouge, entourés par une horde de gosses en velos, trottinettes, tracteurs, voitures de course, de pompiers, soucoupes volantes et j'en passe... L'imagination des enfants parfois !
"Ca devrait être ça la vraie vie". La formule à l'emporte pièce est lâchée avec un grand soupir de bien-être. Il fait nuit noire, nous sommes 4 parisiens trentenaires installés autour d'une table ronde, dans le jardin, seulement éclairés par de petites bougies disposées un peu partout autour de nous. Moment privilégié à goûter la fraîcheur et de même avoir un peu froid et de frissoner; a entendre le chant strident des hirondelles volants haut dans le ciel, annonçant ainsi une journée ensoleillée pour le lendemain; voir le vol silencieux des premiers oiseaux de la nuit. Et puis soudain le calme, le silence, la quiétude, le frisson du vent menu dans les feuilles des arbres fruitiers qui se dessinent en ombre chinoise, le chant plaintif d'une chouette dans le lointain. La vie s'est endormie paisiblement, tranquillement, sous le regard attentif d'une demie lune. Le foison du jour s'est effacé devant la simplicité de cette nuit d'été. Nous même n'osons pas parler trop fort de peur de réveiller trop vite le soleil. Nous chuchotons notre petit quotidien, histoire de ne pas éveiller le sommeil léger des poules (parce qu'une poule réveillée en pleine nuit se transforme en chauve souris assoifée de sang humain de groupe O+, comme moi, c'est bien connu).
Un photophore accroché à une branche du pommier. Halo de lumière. Flamme souflée. Rideau tiré sur nos yeux fatigués.
Et si c'était ça, la vraie vie?
Tu as pensé aux piles?
Cui-cui...
Ouverture d'un oeil.
... Et autres gazouillis d'oiseaux.
Ouverture de l'autre oeil. E. est encore endormi. On dirait un petit putini; la tête posée sur l'oreiller. Il lui manquerait plus que les ailes et il le serait complètement.
Une petite agitation se fait entendre dans la cuisine.
On va petit déjeuner au soleil dans le jardin. Cette idée me réjouit. E. s'est réveillé. Allons nous restaurer.
La table ronde est dressée dans l'ombre d'un haut pommier; la nappe flotte au gré d'un souffle léger; le parasol veille, protecteur, contre les rayons déjà chauds du soleil. 4 bols posés; une corbeille de pain; un broc de café chaud; des verres d'oranges pressées. Ah la la ! On est bien.
Laurence a très envie de faire la visite d'une ancienne abbaye de la région. Connaissant la richesse architecturale de cette région, nous ne pouvons que faire les petits chiens de plage arrière de voiture et nous hochons tous de la tête.
Mais que fait-on lorsque nous passons un week-end au Manoir? Habitude ancestrale; pélerinage obligatoire : nous visitons la petite ville de Bayeux.
Cette fois-çi, on devra faire fissa. Le timing serré du week-end nous laisse seulement une à deux heures à cette visite sacrée. Le temps pour nous de nous ressourcer en huile d'olives de la petite boutique méditerranéenne; de visiter la riche Notre Dame de Bayeux; de flanner sur les bords de la petite rivière paresseuse et dans les rues de la vieille ville où les petits hôtels particuliers rivalisent en beauté simple. Deux Bobo parisiens déambulant dans cette petite ville qui semble devenir leur petit royaume. Le temps d'acheter une petite carte pour partager ce petit moment de bien être avec l'Ami et nous voilà déjà de retour dans le jardin pour un déjeuner arrosé et nous voilà déjà partis à la découverte de cette fameuse abbaye Sainte Marie(encore une) de Longues Sur Mer.
Je vais faire ici une petite pause dans le déroulement du récit; une sorte de flashback explicatif. Pour moi, partir en week-end est associé à la présence de mon appareil photo numérique. Je serais du genre à mitrailler tout, tout et tout et même si c'est n'importe quoi. M'en fous. C'est des souvenirs. Un week-end normal c'est une cinquantaine de photos, en moyenne. Un week-end en Normandie, c'est 200 photos assurées. Le Bessin est une belle région, riche et au passé glorieux. Le zoom de mon appareil fremit au mot Normandie. Fin du mode "pause". Retour à ce que je racontais.
Dans un écrin de verdure, un peu à l'écart du village, au bord d'une route, un long mur de pierre annonce une grande propriété. Rien n'indique clairement qu'il s'agit ici de l'ancienne abbaye Sainte Marie si ce n'est un porche majestueux en pierres. Sur le fronton, une statue d'un homme protégeant un enfant (5 photos). Une lourde portte de bois s'ouvre et devant nous les ruines de l'abbaye devenue propriété privée en 1792 (vendu comme bien national). Des ruines majestueuses (12 photos, rien que pour la voute du transept). Un corps de bâtiment devenu demeure de la famille(8 photos). Un rêve les yeux ouverts et l'objectif allumé. Il me faut immortaliser ce moment, ce lieu, tout...
... Et ce fut le début de mon malheur. Dans ce moment de presque jouissance intellectuelle et visuelle; dans un état de quasi transe avec petits nuages flotteurs et tout le tintouin; dans ce relent de bonheur oublié d'historien râté, mon appareil photo refuse de m'obéir. Il ne veut plus rien entendre. Il refuse de figer ces beautés architécturales. Monsieur a un coup de mou; Monsieur manque d'énergie; Monsieur n'a plus de piles. Ca lui arrive parfois. Il n'est pas très résistant. Mais un petit coup de lapin rose et il repart derechef. Mais sur ce coup là, je me sens blémir. Je reste sans bouger une bonne minute avant de bien réaliser qu'un grand malheur me touche de plein fouet : je n'ai pas pris de piles de rechange. J'ai failli hurler ma rage au visage d'ange plusieurs fois centanaires qui me sourit en haut du reste d'une colonne et que je cherchais à photographier. Ce petit sourire charmant se transforme en rictus moqueur. Je suis maudit et ce petit con en pierre se fout de ma poire. J'ai presque envie qu'il se casse la figure; qu'il se fracasse misérablement par terre. J'en veux à la terre entière : au pauvre E. qui me regarde incrédule mais sachant que dans ces moments là, il faut surtout me laisser bouillir tout seul; aux pauvres mademoiselles parce qu'elles m'ont emmené à cet endroit; j'en veux à la beauté de ce lieu. Je m'en veux terriblement.
Tous ceux qui me connaissent le savent : quand ça ne va pas, je me ferme. Je reste droit comme un piquet à me morfondre, à rager; à me detester. Je me ferme; je me pose des oeillères et pour ce moment là, je refuse de regarder quoi que ce soit du reste de la visite. Je ne peux pas. Cette beauté me devient insupportable. Je n'ai qu'une seule envie c'est de quitter la place au plus vite. Les petites attentions d'Astrid, le regard désolé d'E., les paroles de consolations de Laurence, rien n'y fait. Je me deteste vraiment dans ces moments là mais je ne parviens vraiment pas à me contrôler. J'ai envie d'être seul.
Nous sommes partis avec une promesse faite à moi-même que je reviendrais ici pour photographier, chaque pierre, chaque plante, chaque recoins de cette abbaye. Ca sera ma revanche. Je te vaincrais Abbaye Sainte Marie. Tu seras mienne. Tu nourriras le disque dur de mon ordinateur que tu le veuilles ou non. Je te vaincrais.
Nature et découverte.
Après cet épisode Duracel à avaler, et après avoir récupéré l'énergie sufisante pour faire revivre mon troisième oeil, le Bessin nous a offert sa Normandie. La beauté de se son glorieux passé (les églises du Bessin, la cathédrale de Bayeux, les petits châteaux et manoirs qui essaiment les paysages campagnards); de son douloureux passé (les plages du débarquement, le cimetierre allemand si stricte et si austère de La Cambe, les étendues ravagée de la Pointe du Hoc). Le Bessin côté campagne et ses odeurs chlorophilisées. Le Bessin côté mer et ses odeurs ionisées. Le Bessin gourmand; le Bessin charmant; le Bessin chatoyant.
C'est bon ces week-end au Manoir. Ca recharge les accus à bloc; prêt à attaquer le mode de vie parisien de front.
FIN

Quand on voit ce qui existe...



Moi je vous le dis tout net : Chris Evans, c'est quand il veut... Je suis sûr qu'il est Fantastique.

21.7.05

N'est pas Yolande qui veut


© Patrick Swirc pour Télérama

Malgré son physique de déesse de Rubens, en dehors des canons actuels de beauté (vous savez le genre grande asperge neurasthénique), cette géante bruxelloise dégage une beauté intérieure d'une force incroyable. Quand je la vois, cette femme, j'ai envie de lui apporter plein de tendresse, de petites intentions gentilles. J'ai envi de me lover dans ses bras. Elle est pleine d'humanité : souvenons-nous de son rôle de Madeleine Wallace dans Amélie Poulain, cette concierge vivant dans les souvenirs de son mari disparu.
Si Yolande Moreau était :
"Ce serait l'étrange Nord.
Ce serait une danse dans les gravats pour conjurer le chagrin.
Ce serait des cheveux trop rouges et une jupe très courte disparue sous un manteau long.
Ce serait une belle personne."
Macha Makeïeff dans un portrait chinois publié dans le Télérama n°2897 qui consacre un long portrait à l'actrice.
Pour moi, Yolande restera toujours Irène dans Quand la mer monte. Une femme vraie qui aime la vie malgré tout.

20.7.05

Intermission


A DOUB DOUB DOUB DOUB DOUB DOUB

19.7.05

Pérégrination normande d'un Parisien trentenaire

Avertissement : Tous les éléments qui vont être racontés sont vrais. Malgrés tous ces évènements, tous les personnages, toutes les situations ne sont pas fictifs.
Avant le départ.

En deux gestes, trois mouvements, j'ai jeté mon fatras dans mon sac; délogué mon téléphone et déconnecté mon ordinateur.
Il est 16 heures et je suis en week-end. Mon sac balancé sur l'épaule (la droite), je lance un "bon week-end" général. Mais je n'entends pas le retour de chacun : je suis déjà parti en bousculant un ou deux collègues dans les couloirs étroits.
Je suis pressé. Ce soir, je prends le train. E. m'attend à la gare.
Je suis fébrile, excité à l'idée de quitter Paris et sa pesante chaleur. Heureux de retourner au Manoir, voir les demoiselles Astrid et Laurence. Tout joyeux parce que je viens d'apprendre que David et Elvire veulent nous voir alors qu'ils sont en plein préparatifs de départ en vacances. Ah ! Elvire et David... J'ai cependant, une douce pensée un peu tristoune pour un ami qui va devoir affronter un week-end caniculaire à Paris (lui qui n'aime pas ça).
Dans la rame de métro, je ne sais plus quoi faire pour me calmer et me changer les idées. Une vraie pelotte de nerfs. Une idée de post m'effleure l'esprit; je la jette sur mon agenda avant de l'oublier. Et puis c'est la musique qui m'apporte une certaine sérénité. " Puisqu'il n'y a que nous " passé en boucle adoucit mes moeurs, je vous le dit.
Oh mon dieu ! Je vibre ! Ce n'est que le mon portable dans mon jeans. " Tu en es où? Suis à Opéra" me textotte mon E. aimé. Juste le temps de lui tapoter une réponse rapide du style " j'arrive à St Lazare" et je sors de la rame.
Sur le quai, je suis assez surpris de ne pas voir indiquer de sortie "gare" et voir indiquer la sortie "place de la Madeleine". Mais dans ma précipitation, je ne me pose pas plus de question et je me retrouve donc très rapidement en extérieur, derrière l'Eglise de la Madeleine... Je savais la station St Lazare tentaculaire mais de là à pousser jusqu'ici, tout de même.
"Mayday ! Mayday ! J'ai un problème". "Ah oui! Tu as un problème" me confirme le mayday qui a la voix téléphonique de E.
Je me suis planté de station. Les boules. Il est 16h50. Le train part à 17h08. Gloups (comme dirait un ami poisson de ma connaissance).
Je fonce dans la station, puis dans la rame, puis dans la gare, puis dans le train.
J'ai chaud; je suis rouge (comme un autre de mes amis poissons); je suis en sueur (en nage dirait ce même ami) mais je suis à l'heure.
Applaudissements, mesdames, messieurs.
Merci ! Merci !
Un choc indeterminé.
" Mesdames, mesdemoiselles, messieurs. Bienvenu dans le train n° 3317 en direction de Cherbourg. Ce train ne marquera pas d'arrêt jusqu'à la gare de Caen ".
Eh bien moi, je vous le dit. Ce gars qui parlait dans un microphone en crachottant, il a fait de la publicité mensongère.
Parce que ça ne faisait même pas cinq minutes que nous avions quitté la gare que nous étions déjà arrêtés en pleine voie, sans explications (évidemment, c'est la SNCF tout de même); exposés à la chaleur torride de ce soleil de juillet, ainsi que des cochons dans des hangars non climatisés. Arrêt brutal. Arrêt assez inquiétant surtout en voyant 5 contrôleurs, deux gendarmes, 37 souris vertes et 45 escargots tout chauds (y en a du monde dans un train!) au pas de course vers l'avant. Arrêt prolongé : 45 minutes en plein cagnard sans climatisation, ça fatigue son homme. Et je me suis lamentablement endormi sur l'épaule de E., la petite goutte de salive au coin de la bouche et en ronflottant des airs du dernier Royksopp que j'avais dans l'écouteur (le droite, parce que l'autre était tombé, il tient jamais de toute façon, celui là).
Au bout de 10 minutes, nous avons vu passer un contrôleur, très pressé, qui n'arrêtait pas de dire " je ne sais pas ce qui se passe ! Je ne sais pas ce qui se passe ! "; coupant nette toute véléité de poser des questions de la part des voyageurs. Ce n'est pas rassurant comme attitude. L'explication avancée par le gars crachottant dans son parlophone et à casquette n'a pas aidé à rassurer non plus : " suite à un choc indeterminé nous allons devoir patienter quelques instants. Nous vous demandons de ne pas ouvrir les portes de ce train. De ne pas ouvrir les portes de ce train " (avec une vague d'inquiétude dans la voix).
Ce fut la seule explication donnée pendant ces 45 minutes. Un peu léger tout de même.
Et puis, toujours sans explications, le train est reparti comme si de rien était. Tranquillement. Mais surement. Vers Caen puis Bayeux, notre terminus à nous. A Bayeux, nous attendait une gentille Rover orpheline avec des mademoiselles du Manoir.
Mais avant de foncer vers notre week-end normand, il me fallait effectuer une dernière tâche ferrovière : obtenir l'enveloppe de remboursement suite à l'heure de retard. En bon Sarthois que je suis, un sou est un sou (oui, oui ! Le Sarthois est cousin de l'Auvergnat) et je n'allais certainement pas passer à côté de cette opportunité de me faire rembourser ce billet. Mais dans ce train, il y avait une bonne cinquantaine de Sarthois et d'Auvergnats ! Et la file d'attente fut longue, au guicher. D'autant plus que le guichetier était un savant mélange entre l'escargot et la girafe, le gorille et le putois. Une drôle de trombine vraiment. Il était lent; il était inefficace au possible et en plus il était le plus génait de devoir donner ces enveloppes de remboursement. Comme si l'argent sortait directement de sa poche. Mais j'ai été plus patient et résistant et je l'ai eu mon enveloppe. Non mais ! On ne la fait pas à un Sarthois.

A SUIVRE...

18.7.05

Elle ne fera pas tapisserie

Candy :
- Et vous allez où ce week-end?
E. :
- On va chez nos amies à Bayeux.
Candy :
- A Bayeux? Comme la tapisserie de Bayeux?

14.7.05

Pensée du jour

J'aime pas le pétard. Ca résonne trop dans ma tête et ça m'empêche de dormir.

Pensée (j'aime pas la fête nationale) Alexandrine.

Un super héro

Je connais un super héro.
Un comme dans les comics de Marvel.
Un garçon qui ne paye pas de mine en le voyant comme ça. Enfin qui ne paye pas de mine : il a tout de même quelque chose qui le rend très sympathique. Ce que je voulais dire c'est que c'est quelqu'un de discret, gentil, normal.
Mais attention! La nuit, il se transforme en super héro super gentil qui pourfend les supers méchants. Du fin fond de son repère, il traque les menteurs, les meneurs en bâteau, les saligauds de tout bord. Aidé de sa fidèle souris meurtrière, il sappe, il nettoie, il fait place nette et montre à la face du monde la vilénie de certaines personnes de petite vertu. De cliques rageurs, il punit les malfaisants. De sentences assassines, il remet à leur place tous ces loulous de bas étages.
C'est bien de connaître un super héro super gentil casseur de supers méchants. Et j'en suis sûr, dans quelques temps, on transformera mon super héro super gentil en personnage super viril de cinéma. Et là, il crévera l'écran de sa prestance, avec son regard ténébreux, son port haut de tête, sa cape noire et son justecorps jaune de justicier intraitable. Un héro plus fort que Popeye; plus clairevoyant que Daredevil; moins collant que Spiderman; plus présent que l'Homme Invisible. Moins vert que Hulk; moins fille qu'Elektra mais plus beau et ténébreux que Batman et plus super que Superman.

Rendez-vous est pris


Les affiches m'attirent. Les Racines et les Ailes m'ont donné très envie. Les photos du site Internet m'interpellent (Alexandre ! Alexandre ! Alexandre ! ...andre !).
Donc, voilà! J'ai pris ma décision parce que si j'attends Pierre, Paul ou Jacques, ben j'irai jamais voir les 36 chandelles.
Le 19 août 2005, nous allons au Château de Vaux le Vicomte et admirer les chandelles dans le parc du château.

13.7.05

La Grande Sophie



Je sais ! C'est facile d'illustrer ce post consacré à la chanteuse la Grande Sophie, avec une photo de Sophie la girafe, ce jouet en caoutchouc de notre prime jeunesse qui couinait quand on appuyait dessus. C'est un clin d'oeil facile, je l'avoue.
Cependant, ce choix d'illustration n'est pas aussi bête et primaire que cela. Je m'explique.
Rappelons-nous les effets de ce bout de plastique sonore et tacheté sur nous quand nous n'étions encore que des nourrissons pas encore seuvrés et suceurs de didi. Rappelons-nous nos colères capricieuses parce que le biberon n'était pas prêt à 14h47 et 33 secondes; nos grognonnages parce que les dents, ça fait super mal quand ça pousse; les pleurs de nuits sans explications (rien que pour empêcher de dormir papa, maman et le chat Tino). Vous vous rappelez, non?
Vous souvenez aussi, combien parfois, il était facile de nous calmer rien qu'en nous présentant un petit jouet... La girafe Sophie fait partie de ces jouets magiques qui vous apaisaient rien qu'en senatant sa présence. Une petite pression sur le ventre mou de Sophie et le petit son strident qui en sortait vous hypnotisait.
Eh bien moi, je trouve que la Grande Sophie (qui n'a vraiment, mais vraiment rien à voir avec la girafe en élastomère de synthèse) a ces vertus d'apaisement, de bien être, de sécurité, de cui-cui d'oiseaux qui vous rassurent dans votre tête quand votre vie de Parisien est chauffée à blanc par la chaleur du métro; quand votre humeur est éclaboussé par l'horreur terroriste; quand vous voudriez être ailleurs et surtout pas à l'endroit où vous vous rendez actuellement (quelque part vers Issy Les Moulineaux, dans mon cas, en ce moment).
Historiquement, je connais cette chanteuse depuis un petit moment parce que ma meilleure amie, A.S., me tannait pour que j'écoute un de ces premiers albums mais je ne sais pas pourquoi, je n'avais pas accroché (enfin si! J'ai bien une idée du pourquoi du comment mais ça serait rentrer dans des considérations qui dépassent largement les hautes épaules de la Grande Sophie). Il y a quelques temps Rafaele m'a fait écouter une reprise de Nino Ferrer ("Je veux être Noir ") par La Grande qui m'avait beaucoup plu et touché. Mais j'en était resté là. Jusqu'il y a deux semaines et mes achats compulsifs de musique à la Fnac des Halles, à la Fnac Montparnasse et à la Fnac des Champs Elysées et au Virgin du Louvre et des Grands Boulevards. J'ai acheté, acheté avec frénésie, avec engouement une vingtaine d'albums de musique française. Des gens que j'avais envie d'écouter depuis longtemps; d'autres que j'ai acheté pour découvrir parce qu'on m'avait dit que c'était bien. C'est ce qui s'est passé pour la Grande Sophie. J'ai acheté à l'aveuglette son dernier album et j'ai écouté sans écouter, pendant un trajet de metro.
Je dois dire que si il y a une divinité qui nous guide dans nos vies pour nous emmener que vers le meilleur, elle doit être très proche de moi depuis cinq ans, vu le nombre de bonnes choses qu'elle m'apporte. A moins que ce ne soit que l'effet du hazard, peut-être, qui sait. Bref!
J'ai écouté cet album comme je ne le fais jamais d'habitude : en "random" et je suis tombé sur une chanson qui m'a balancé un tas d'ondes positives entre les oreilles. Cette chanson qui s'appelle " rien que nous au monde ", ce n'est que du tout bon pour les gens. Du bonheur concentré en 7 minutes 30. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire bêtement dans la rame de métro ! Le refrain, les accords, la voix, tout reste graver dans la tête. Et longtemps... "Puisqu'il n'y a que nous. Puisqu'il n'y a que nous. Rien que nous au monde..."
La Grande Sophie - Et Si C'était Moi.

Pensée du jour

Si tu tournes pas ta langue 99 fois dans la bouche avant de taper sur ton clavier, tu files dans le puits avec LA Dame sans passer par la case départ. Directement.

Maxime Alexandrine.

12.7.05

Petite phrase de la vie n°6

" Faut pas pousser Mémé dans les orties. Ca pique ".

Entendu dans la chronique La France du Tour sur France Inter à 7h15.

10.7.05

Pensée du jour

Le plus traitre dans cette histoire, c'est le coup de poignard dans le dos, donné par des personnes qui me font les yeux doux et le sourire aux lèvres devant moi.

Pensée (de travail et super déçue) Alexandrine

9.7.05

Pourvu que ce soit du vent.

Monde superficiel,
Tu te barres à tire d'ailes.
Dès que le rapport devient des mots,
On oublie même la photo.

Jean Pierre Bacri est vraiment un très bon acteur



J'aime beaucoup Jean Pierre Bacri.
Je le trouve toujours juste dans ses personnages de grognons au grand coeur.
Certains diront qu'il fait toujours la même chose. Peut-être. Mais qu'est ce qu'il le fait bien.
Ce matin encore, nous avons regardé (découvert pour ma part) un film de Jean Marie Poiré datant de 1988, où JP Bacri joue Guido, un garçon, la quarantaine, qui aiment d'autres garçons, blasé par la vie. Guido, devant les ravages du Sida, au début des années 80, a décidé de ne plus avoir de relations sexuelles. Depuis le 16 juillet 1983, comme il aime le préciser, il n'a pas touché la peau d'un garçon. Blasé, il dit que cela ne le gène plus, ne lui manque plus. Pourtant la présence d'un jeune homme, dans la maison de campagne où il se retrouve avec ses amis d'enfance, réveille des pulsions qu'il croyait avoir enfoui profondément en lui. En une scène, en un regard, toute la frustration de ne pas oser, de ne pas pouvoir, toucher le corps de ce jeune homme, marque son visage. Il n'est plus maître de ses pulsions. Durant quelques minutes, il est transi de désir. Tout cela en un regard, au coin d'une porte de salle de bain, en une expression de visage. Et pour se sauver la mise et s'arracher à ses sentiments douloureux, il ne voit qu'en la seule alternative, de prendre son vélo et partir en pleine nuit pour une ballade de défoulement, comme une douche froide.
Bacri rend parfaitement et physiquement tout ce magma de sentiments intérieurs troublés.
Non, vraiment ! Jean pierre Bacri est un très bon acteur.
Mes meilleurs copains - Jean-Marie Poiré

Rafaele et Alexandre

ON S'RESSEMBLE, C'EST FOU C'QU'ON RESSENT
DU MOINS C'EST CE QU'IL ME SEMBLE, ON S'RESSEMBLE
ON EST BIEN ENSEMBLE ET QUOIQU'ON EN PENSE
ETRE ENSEMBLE EN CONFIDENCE EST PURE CHANCE
ON S'RESSENT, C'EST A N'Y RIEN COMPRENDRE
TANT ON SE RESSEMBLE, ON S'RESSENT
QUI S'RESSEMBLE SE RASSEMBLE, QUI S'RESSEMBLE S'ASSEMBLE
J'CHERCHAIS PARTOUT QUELQU'UN QUI M'RESSEMBLE
ON S'RESSEMBLE, C'EST FOU C'QU'ON RESSENT
DU MOINS C'EST CE QU'IL NOUS SEMBLE, ON S'RESSEMBLE
ET PUIS SE CONFONDRE, A LA NUIT SE FONDRE
SEUL DANS CET HOTEL A LONDRES, ME MORFONDRE
PLUS DE COMPTES A RENDRE, NE PLUS SURPRENDRE
AILLEURS SE MEPRENDRE, SE DETENDRE
QUI S'ACCORDE SE RACCORDE ET SE DESACCORDE
CHERCHER AILLEURS QUELQU'UN QUI T'RESSEMBLE
PLUS DE COMPTES A RENDRE, AILLEURS SE MEPRENDRE
MEME AILLEURS S'EPRENDRE, S'EN DEFENDRE
QUI S'RESSEMBLE SE RASSEMBLE ET SE DESASSEMBLE
S'CASSER AILLEURS FAIRE C'QUE BON ME SEMBLE
MAIS TU R'VIENS
Merveilleux hommage à notre amitié
Quelqu'un qui m'ressemble - Sylvie Vartan, Françoise Hardy et Etienne Daho

8.7.05

Pensée du jour n°2

L'Homme a vraiment un don particulier pour créer les pires situations d'horreur qu'il soit.
L'Homme est un loup pour l'Homme? Non ! C'est faux. Il est pire que le loup et c'est insulté cet animal qui ne tue que pour se nourrir, pas pour le plaisir de tuer.
Pas besoin de Tripodes ou autres pour l'extermination humaine. L'Homme y arrivera tout seul.
Pensée (dégoutée) Alexandrine.

Pensée du jour

Ca fait mal une trépanation?

Pensée (douloureuse) Alexandrine.

La porte de l'enfer



La Porte du Paradis de Michael Cimino !
E. me parle de ce film depuis que je le connais. C'est un film fleuve (4 heures) et maudit comme seul Hollywood peut en faire, fait par un réalisateur hors norme, racontant un pan d'histoire peu glorieuse de l'Amerique de la fin du 19ème siècle.
Ca fait donc quatre ans que j'entends parler de ce film mais sans en voir une seule image.
Depuis mercredi soir, ce n'est plus le cas. J'ai vu LE film.
Dans le cadre du festival de cinéma de Paris, le réalisateur est à l'honneur et hier soir, il était même présent au Max Linder pour une "Master Class" exceptionnelle en présence aussi d'Isabelle Huppert qui joue dans ce film.
Bon pour ne rien cacher, la "Master Class" était "Mega naze" : un réalisateur vieillissant déblatérant sur le métier de metteur en scène pendant à peu près deux heures. Pas très intéressant tout cela mais c'était le prix à payer pour voir LE film.
Mais cela valait la peine. Un film mené de main de maître, à la réalisation nette et précise (il faut voir les scènes de danse) et une direction d'acteurs excellente. Un très grand moment de cinéma.

La Porte du Paradis - Michael Cimino

Evité !

On ne veut pas m'inviter au mariage de Mr Lambert et Mme Wilson.
Je suis triste.

7.7.05

ƒƒƒ

" Un duo mixte, un tandem féminin-masculin, bref, un couple qui raconte... des histoires de couples. Tendres perfidies, cruautés sussurées, humour vitriolé et amours étiolées, voilà une étonnant chassé-croisé acide qui évoque parfois les sketches de Pierre Palmade et Michèle Larroque, voir Shirley et Dino, mais plus alcôve intime que boulevard populiste. Un gars, une fille, version causticité tranquille : comment lui avouer une infidélité, comment bricoler une fuite d'eau pour faire connaisance avec le voisin d'en dessous, bref, une multitude de petits tableaux troublants à deux voix, scandés par une ex-chanteuse d'opérette et un ancien guitariste classique. Ajoutons à cela une musique bossa-swing-pop qui scande à merveille ces piques conjugales décapantes et pince-sans-rire. Presque Oui? Non, carrément ok."

Critique de Télérama n°2895 du 6 juillet 2005 du disque Sauvez les meubles des Presque Oui.
Disque estampillé ƒƒƒ.

Rêve

Cette nuit, j'ai fait un rêve étrange. Ce genre de rêve qui vous réveille et vous laisse avec une vague inquiétude.
Je me retrouvais debout au centre d'une une pièce fermée entièrement couverte de miroirs. Je passais une sorte d'examen oral et à la question posée par une voix non identifiée "qu'est ce que vous voulez?" j'étais incapable de prononcer le moindre mot pour m'exprimer; les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche. Il y avait bien une table mais pas d'examinateur. Sur les miroirs pas le moindre reflets de ma personne. Sur l'un des miroirs, il y avait ma mère qui riait; sur un autre, il y avait E. très attentif et sur celui d'en face de moi, il n'y avait rien. Pas d'image, pas de reflet, rien.
Je me suis réveillé à ce moment là.
Les rêves, je vous jure !

Comparatif

A choisir entre un milk shake vanille et un Orangina, dans certain café parisien, il vaut mieux préférer l'Orangina. Je suis sûr qu'il a plus le goût de vanille que la boisson lactée.

Avis aux Peuples de la Terre

"La confédération intergalactique, dont je suis le porte parole sur votre belle planète, tenait à faire savoir à la population terrienne de ces intentions pacifistes et pacifiques envers elle. Nous ne sommes ni belliqueux, ni dangereux. Nous aspirons à une vie en communauté unie.
Les tripods sont une caricature grossière de nos personnes, née dans le cerveau malade d'un de nos compatriotes barbus et à lunettes devenu incontrolable.
Ayez confiance. Nous sommes vos amis."



Je peux rien dire! Je ne peux rien dévoiler maintenant sans créer une peur panique dans la population (qui va se limiter à E. qui n'a pas encore vu le film).
Donc motus et bouche cousu. Silence radio. Smiley avec fermeture Eclair sur la bouche. Nan, nan, nan! Même sous la torture de la chèvre, je ne dirais rien...
Pourtant ! Oh la la la ! Et pis... Han... ! Non ! Humm... Haaaa !

La guerre des mondes de Steven Spielberg

Pensée du jour

La vie serait-elle vraiment belle sans nos problèmes?

Pensée (vaste) Alexandrine

Introspection

" - Bon alors qu'est ce qui ne va pas?
- Je n'en sais rien...
- Comment ça tu n'en sais rien. On ne tire pas une tête de vingt mètres de long sans savoir?
- Je sais bien.
- Tu n'es pas heureux dans ta vie?
- Si !
- Tu n'es pas entouré et soutenu?
- Si !
- Tu n'as pas un merveilleux petit copain et un meilleur ami?
- Ah si !
- Tu n'as pas un job qui te paye ton loyer et tes vacances?
- Si !
- Tu n'as pas un joli appartement avec vu sur Paris?
- Si !
- Tu ne vas pas avoir de très belles vacances bientôt?
- Oh si !
- Bon alors ! Pourquoi tu fais chier ton monde?
- Pardon ! "

Mercredi 6 juillet entre 10h00 et 10h10 - Dialogue entre moi et mon moi.

Sont chiants les Anglais



"Paris! C'est fini.
Et dire que tu étais la ville favorite.
Paris! C'est fini.
Ce n'est pas toi qui aura les déficits"

3.7.05

Pensée du soir

"Alexandre ! Arrête de dire n'importe quoi! Et va te coucher".

Pensée (décérébrée) Alexandrine

La face joyeuse et rêvée de ma lune

- "Ah ben non! C'est pas c'que tu crois, là. J'ai rien contre les gays, moi. Mais mon frère, comme tous les gays que j'connais, il est riche, il est insouciant et il est chanceux. C'est indécent, ça."
Diatribe enflammée (et avec accent québécois) de Philippe dans La Face Cachée de la Lune.

Si, ca s'peut. Il suffit d'y croire.

Non ça s'peut pas
Ca s'peut pas qu'ca dure toujours
Ca s'peut pas
C'est trop fort, c'est trop pur
Notre amour la
Ca s'peut pas qu'ca dure encore
Ca s'peut pas
Quand les astres, seront mort
Tout le tralala
Ca s'peut pas y'a trop d'bonheur
Ca s'peut pas
L'amour le vrai, un jour y meurt
Y reste pas

On se tient fort la main
En marchant sur des parkings
On se dévore des yeux
Sous la lune sanguine
Et on s'croit plus malin
Et on a peur de rien
Et on s'croit plus malin
Et on a peur de rien...

Ca s'peut pas qu'ton coeur s'emporte
Ca s'peut pas
Dans dix ans, derrière la porte
Au bruit d'mes pas
Ca s'peut pas qu'j'te fasse des choses
Ca s'peut pas
Quand j's'rais frippée, pleine d'athrose
Ridée, tout ça
Ca s'peut pas qu't'es pas un jour
Ca s'peut pas
Pour une autre, les yeux d'l'amour
Tu m'oublieras...

On se tient fort la main
En marchant sur des parkings
On se dévore des yeux
Sous la lune sanguine
Et on s'croit plus malin
Et on a peur de rien
Et on s'croit plus malin
Et on a peur de rien...

Mais ca s'peut pas qu'y'ai plus un jour
Ca s'peut pas
Tout c'bonheur, tout cet amour
Tout ce tralala
Ca s'peut pas qu'y'ai pas encore
Ca s'peut pas
Quand les astres seront mort
Nous deux, tout ça
Ca s'peut pas ouais dis le moi
Qu'ca s'peut pas
Que notre amour, à nous y meurt
Allez, y restera

On se tient fort la main
En marchant sur des parkings
On se dévore des yeux
Sous la lune sanguine
Et on s'croit plus malin
Et on a peur de rien
Ouais on s'croit plus malin
Ouais on a peur de rien
Peur de rien...

(Musique)

Et on s'croit plus malin
Et on a peur de rien...

Clarika - Non ca s'peut pas - 1996

Ephéméride

Aujourd'hui, nous fêtons Thomas.
J'en connaîs qu'un et il faut le voir pour le voir.
Bonne fête copain.

2.7.05

Publication de ban

01/04/2001 : Pays Bas
13/02/2003 : Belgique
29/06/2005 : Canada
30/06/2005 : Espagne

49/10/2833 : France (peut-être)

Rambo de pacotilles.

Jeudi soir, je devais dépenser des sous à la Fnac Montparnasse, en bon panier percé que je suis... En réalité, je devais aller à la Fnac pour acheter un cadeau mais comme à chaque fois, je suis ressorti de là avec le cadeau et 6 albums pour moi... Et encore je me suis retenu, si vous saviez combien je me suis retenu... Bref! Ceci n'est pas l'objet de ce post.
Pour aller dans ce lieu de débauche culturelle, je descends à la station de métro Saint-Placide.
" Oh la vie intéressante qu'il mène le Alexandre ", pourrait-on me dire. " Ben y a pire comme vie que la mienne, je dois dire "... Han zut! Je m'égare encore.
Pour ceux qui connaissent la station Saint-Placide et qui s'amusent à sortir vers la rue de Rennes, savent que cette sortie est très restreinte au niveau du passage et aux heures de pointe c'est un cauchemar pour arriver au passage piéton, coincé entre les odeurs de la cabine à crêpes et gauffres (grosses comme ça !!) et le kiosque à journaux zé magazines. Jeudi soir, ça n'a pas loupé : heure de pointe + touristes + soldes = gros bazar désorganisé avec poussettes et cadies en prime.
Sur le trottoir en face du mien (avec tout autant de monde), une jeune homme, le baggy très bas sur les hanches et le caleçon très remonté sur le bas du dos, accompagné de sa copine de compagnie (c'est à dire légèrement derrière lui) brasse du vent et semble très pressé de vouloir traverser. Le feu passe au rouge (et le petit bonhomme au vert, à moins que ce ne soit le contraire, je ne sais jamais, moi) et le jeune gars déboule sur l'avenue et bouscule tout se qui bouge, tenant son amie brinquebalante par la main, pour aller plus vite. Tel un cyclone miniature (il est pas grand le jeune con), il provoque la désolation autour de lui. Les corps sont projetés; les cannes volent; les roues des poussettes giclent; les cris fusent... La panique...
En passant à côté de moi (j'ai bien fait attention de ne pas me mettre sur sa trajectoir), j'entends le pauvre type dire à sa copine :
- " Tu vois? Faut foncer comme au Vietnam... "
Et la pauvre fille, les yeux genre Candy voyant le Petit Prince des Collines, et la bouche en coeur sourit betement. C'est vraiment rigolo parce que le gars n'a rien à voir avec un Rambot ou même un warrior; c'est même plutôt l'inverse, genre de rien mais en petite taille...
Ce qui est le plus cocasse dans cette tranche vie pas très bien ficelée, c'est que le jeune pedzouille à force de faire son kéké sans regarder où il allait, il s'est pris une bitte du trottoir opposé, dans le bas ventre, provoquant l'hilarité de la foule et une très forte et intense douleur mal placée, je suppose.
Mais ça lui apprendra à être moins vaniteux et à respecter les autres.

1.7.05

Reflexion fondatrice

Echange SMSique entre Rafaele et moi :

Alexandre :
" B1 di donc ! L'album des Presque Oui est passé à 20 euros à la Fnac... :-/ "

Rafaele :
" C'est ça le succès "

Alexandre :
" Tu crois? Alors quand je serai grand, je serai Presque Oui... :-) "

Rafaele :
" Lol ! Tu seras Monsieur Presque ou Monsieur Oui? "

Alexandre :
" Si j'arrive à être Monsieur oui presque. Ca sera déjà bien..."

Rafaele :
" :-) "