2.7.05

Rambo de pacotilles.

Jeudi soir, je devais dépenser des sous à la Fnac Montparnasse, en bon panier percé que je suis... En réalité, je devais aller à la Fnac pour acheter un cadeau mais comme à chaque fois, je suis ressorti de là avec le cadeau et 6 albums pour moi... Et encore je me suis retenu, si vous saviez combien je me suis retenu... Bref! Ceci n'est pas l'objet de ce post.
Pour aller dans ce lieu de débauche culturelle, je descends à la station de métro Saint-Placide.
" Oh la vie intéressante qu'il mène le Alexandre ", pourrait-on me dire. " Ben y a pire comme vie que la mienne, je dois dire "... Han zut! Je m'égare encore.
Pour ceux qui connaissent la station Saint-Placide et qui s'amusent à sortir vers la rue de Rennes, savent que cette sortie est très restreinte au niveau du passage et aux heures de pointe c'est un cauchemar pour arriver au passage piéton, coincé entre les odeurs de la cabine à crêpes et gauffres (grosses comme ça !!) et le kiosque à journaux zé magazines. Jeudi soir, ça n'a pas loupé : heure de pointe + touristes + soldes = gros bazar désorganisé avec poussettes et cadies en prime.
Sur le trottoir en face du mien (avec tout autant de monde), une jeune homme, le baggy très bas sur les hanches et le caleçon très remonté sur le bas du dos, accompagné de sa copine de compagnie (c'est à dire légèrement derrière lui) brasse du vent et semble très pressé de vouloir traverser. Le feu passe au rouge (et le petit bonhomme au vert, à moins que ce ne soit le contraire, je ne sais jamais, moi) et le jeune gars déboule sur l'avenue et bouscule tout se qui bouge, tenant son amie brinquebalante par la main, pour aller plus vite. Tel un cyclone miniature (il est pas grand le jeune con), il provoque la désolation autour de lui. Les corps sont projetés; les cannes volent; les roues des poussettes giclent; les cris fusent... La panique...
En passant à côté de moi (j'ai bien fait attention de ne pas me mettre sur sa trajectoir), j'entends le pauvre type dire à sa copine :
- " Tu vois? Faut foncer comme au Vietnam... "
Et la pauvre fille, les yeux genre Candy voyant le Petit Prince des Collines, et la bouche en coeur sourit betement. C'est vraiment rigolo parce que le gars n'a rien à voir avec un Rambot ou même un warrior; c'est même plutôt l'inverse, genre de rien mais en petite taille...
Ce qui est le plus cocasse dans cette tranche vie pas très bien ficelée, c'est que le jeune pedzouille à force de faire son kéké sans regarder où il allait, il s'est pris une bitte du trottoir opposé, dans le bas ventre, provoquant l'hilarité de la foule et une très forte et intense douleur mal placée, je suppose.
Mais ça lui apprendra à être moins vaniteux et à respecter les autres.

1 commentaire:

Eric a dit…

Qui te dit que j'ai des sous? Bon, un peu tout de meme mais ca ne plait à tout le monde ces achats !