24.12.04

Sus aux Bretons!

Ce soir! C'est la quille!
Demain soir, c'est en Bretagne que je dormirais...
Kenavo

23.12.04

Le public de Bastille, enflammé par La belle au Bois Dormant

De notre correspondant.
Mercredi soir, à l'Opéra Bastille, une série d'incidents a perturbé la représentation de La Belle Au Bois Dormant.


C'est une incroyable série d'incidents qui a perturbé la représentation de la Belle Au Bois Dormant, mercredi soir.
En effet, aux premières notes du prologue de la célèbre pièce chorégraphique, alors que la salle était plongée dans une obscurité abyssale, quelques retardataires ont semé la zizanie dans l'assistance, provoquant bruissements et murmures perturbateurs.
Des personnes sont rentrées dans la salle, alors que le spectacle était commencé, raconte un témoin. Une personne est même tombée dans les escaliers, témoigne un autre spectateur.
En effet, d'après plusieurs sources autorisées, une personne aurait fait "oh! oh!"; ce cri ayant été suivi par un bruit mat, comme l'aurait fait un corps qui tombe. Nous n'avons pu identifier cette personne ni connaître son état de santé après cette chute spectaculaire. Quoi qu'il en soit, cette chute a provoqué des ricanements moqueurs des spectateurs voisins.
Après un retour au calme relatif, le spéctacle a pu se dérouler sans trop de contretemps, malgrés les fréquents "chut" entendus de çi de là dans la salle.
C'est à un spectacle éblouissant de kitchissime et une chorégraphie poussiéreuse mais jolie que nous avons pu assister. La sublime musique de Tchaikovski sauve pourtant ce spectacle d'un autre temps. Tutus et justes au corps moulants; sourires crispés accrochés aux visages des danseurs; pas chassés, pas croisés, pas chassés croisés, piétinements, pointes, petits sauts de cabris; Saltos, Saltos arrière, triple saltos, roulades avant, roulades arrière... Beaucoup de clinquant dans le décors et les costumes; beaucoup de beauté mais assez peu de sentiments et d'émotions
Nous avons donc assisté à la naissance de la Belle, aux fêtes données pour ses 18 ans. Nous nous sommes endormis avec la Belle mais, nous, sans la piqure de rose. Nous avons vu ce benet de prince Désiré (quel prétentieux celui-là) jouer à colin-maillard, chasser, danser, faire le joli coeur avec des damoiselles peu farouches. Nous avons frissonné à l'unisson avec le la Belle qui s'est trouvée réveillée par les lèvres charnues de Désiré. Une débauche de sentimentalité guimauve.
Le deuxième entracte, bienvenu pour nous secouer de la torpeur dans laquelle nous nous étions installés depuis près de deux heures, a été fatal à ce spectacle.
"On nous a dit qu'il y avait des odeurs suspectes de fumée et qu'il fallait évacuer la salle".
A la fin de l'entracte, alors que nous devions assister au monumental mariage des deux tourtereaux, un buste de femme éclairée par un blafard projecteur, est apparu sur la scène, juste devant le rideau pour annoncer l'évacuation de la salle :
Mesdames, Messieurs, suite a des odeurs suspectes de fumées signalées au 6ème étage de l'Opéra Bastille, nous vous demandons de bien vouloir évacuer la salle par mesure de sécurité, le temps que les équipes compétentes puissent localiser l'origine de ce désagrément. Nous vous demandons de vous diriger calmement et sans précipitation vers les sorties. Je vous remercie de votre attention et nous vous demandons de bien vouloir nous excuser pour la gène occasionnée.
Après quelques murmures de surprise, les spectateurs ont vidé la salle sans débordement ni mouvements de panique, accompagnés par les stridentes intonations des sirènes d'alarme.
Ce qui était inquiétant, raconte une spectatrice, c'est que les buvettes étaient aussi fermées. On ne pouvait pas boire un verre de champagne en attendant la fin de l'alerte.
On nous a laissé sans informations pendant un bon quart d'heure, témoigne une autre personne.
Il est vrai que les informations données par les ouvreurs étaient totalement contradictoires.
Rentrez chez vous, c'est fini pour ce soir, claironnait un ouvreur quelque peu hystérique, alors que dans un même temps, une voix masculine nous informait que l'incendie sans importance avait été localisé au deuxième sous-sol de l'opéra. Les secours ont maitrisé rapidement le sinistre. Cette même voix annonçait que le spéctacle allait reprendre rapidement.
Cependant, dix minutes après cette annonce, Madame Brigitte Lefevre, directrice de la danse à l'Opéra de Paris annoncait désolée :
"Bonsoir, ici Brigitte Lefevre, directrice de la danse à l'Opéra de Paris. Je suis désolée de vous annoncer qu'il nous est malheureusement impossible de reprendre la représentation pour votre sécurité, celle de nos artistes et de nos techniciens. Vous ne verrez donc pas le mariage de la Belle au Bois Dormant. Je n'ose pas, dans ces conditions, vous souhaiter une bonne fin de soirée, mais j'espère qu'elle le sera tout de même".
Cette interruption brutale de ce programme a provoqué des scènes de tristesse incroyable comme cette jeune fille, effondrée, en pleurs, qui avait fait le déplacement de sa province lointaine pour la plus belle pièce chorégraphique, selon elle.
D'autres spectateurs, plus stoïques, se demandaient si ils allaient manger chinois ou japonais. D'autres encore, plus pingres, se demandaient si ils allaient être dédommagés.
D'autres, enfin, se sont dit que cette alerte avait mis fin à leur calvaire.
Cette soirée chaotique n'aura laissé personne indifférent.
A.F

22.12.04

36 chandelles


36 Quai des Orfervres Posted by Hello

Parfois, après une journée de travail, j'aime bien me délasser dans la sombritude d'une salle de cinéma; faire le vide par des images; faire un break dans la réalité avec une heure trente de fiction.
Un seul critère de choix dans ses séances : l'heure de la séance.
C'est risqué... Je peux tomber sur une superbe bouse (Arthur; Les Revenants...), mais aussi de très bonne surprise dont la plus belle reste sans conteste "Quand la mer monte".
Hier soir, donc, après le travail, je me suis accordé ce petit plaisir : perdre deux heures dans une salle obscure.
J'ai jeté mon dévolu sur le film "36, quai des orfèvres" sans trop savoir de quoi il s'agissait. Un trio de bons acteurs (Depardieu, Auteuil, Dussolier), une histoire policière comme le laisse entendre le titre. Ca pouvait le faire.
En achetant ma place, je vois une petite affichette annonçant que le film était interdit au moins de 16 ans car "quelques scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes".
Oh Oh! Ca veut dire que c'est super violent... Je ne suis pas sûr d'avoir très envie de voir trop de violence. Je suis un sensible, moi, et je suis très vite mal à l'aise devant des scènes qui peuvent heurter ma sensibilité...
Mais, bon, en même temps, c'est la seule séance qui commence à cette heure et puis je me dis qu'il faut un peu se forcer...
Grand bien m'a pris de me forcer...
Un polar noir, très noir, nerveux, très, très violent. Un film sans fard.
Une rivalité intestine oppose deux flics, anciens amis qu'une sombre et obscure histoire de fille ont séparé. Chacun est chef d'une cellule grand banditisme. Un groupe de braqueurs de fourgons fait des ravages à Paris depuis trop longtemps. Un ultimatum est lancé aux deux cellules : arrêter au plus vite cette bande et le vainqueur remporte une nomination à un poste haut placé au 36, quai des Orfèvres.
Cet ultimatum va surchauffer les deux ennemis qui vont en arriver à des extrémités extrèmes pour gagner.
Personne n'est bon ou gentils dans cette histoire. Il ne s'agit que de vieux routards de la police, blasés par leur métier et la violence du système. Des hommes qui en viennent à des méthodes peu orthodoxes pour arriver à leur fin.
Les acteurs sont montrés sans fioriture. Pas de starisation. Tout le monde en prend pour son grade. Depardieu est montré comme une ordure innomable, alcoolique et instable; Auteuil comme un quasi hors-la-loi mais avec un certain sens de l'honneur; Dussolier comme un faux derche de première, placé toujours du côté du plus fort mais qui fait le bon ami de tout le monde, ou plutôt de personne en fait...
Une histoire écrite au couteau; une écriture chirurgicale, nette, précise, sans fioriture. Des personnage complexes, noirs au possible, humains jusque dans leurs défauts les plus bas.
Un film dur qui donne une autre image de la police. Ce n'est pas les flics montrés à la télé : on est à mille lieux de Julie Lescaux, Navarro et autres policiers bien trop policés, calibrés grand coeur d'artichauts et formatés pour le prime time... Un film qui rappelle les polars des années 70, ceux avec Gabin, Delon et certains Belmondo...
36 Quai des Orfèvres - Olivier Marchal

21.12.04

Pensée du jour.

Neige à Paris donne le sourire aux petits.


Maxime frigorifiée alexandrine.

19.12.04

Un dimanche, à Paris.

Je devais parler des Indestructibles...
Mais comme je ne suis pas allé au ciné, ça me semble difficile.

Je pourrais disserter des heures et des heures sur l'art et la manière de faire un paquet cadeau, vu le nombre de paquets que j'ai enveloppés cet après midi.
Mais franchement, je n'en ai aucune envie... Vous m'en remerciez? Je comprends.

Je pourrais aussi bassiner tout le monde sur les nombreux avantages culturels de Paris par rapport aux villes de province, où on s'y ennuie.
Mais, vu ce qu'on fait de ces avantages, autant vivre en province.

18.12.04

Pensée du jour n°2.

Comment faire pour se sentir rouge honteux devant une caisse bondée de la Fnac Saint Lazare, un samedi après midi, une semaine avant Noël?
Présenter ses achats à cette même caisse et se rendre compte que tu as oublié ta carte bancaire à la maison.

Ps : Pour sauver la mise, il vaut mieux avoir un Bébé derrière vous avec sa carte Visa Premier ! Ca aide...

Remarque honteuse Alexandrine.

Pensée du jour.

Personne n'est parfait... sauf moi.

Maxime égocentrique Alexandrine.

17.12.04

Scènes de ménage

- Bon! Nous recevons ce soir. Il va falloir faire un peu de ménage.
- ...
- Tu veux faire quoi?
- ...

Bon c'est mal parti pour ma pomme, ça!
Devant le manque d'enthousiasme généralisé, je me lance donc seul dans la tâche ardue du ménage de cet appartement tout moquété.
Notre appartement est sympa à vivre, grand (pensez donc, 100 m², 19 vitres donnant sur Paris), bien exposé et tout et tout. Tout le monde s'extasie devant lui : quelle chance vous avez, c'est génial etc, etc...
Mais pensez donc au malheureux propiétaire chargé de l'entretien d'une telle surface. 80 m² de moquette à aspirer; 20 m² de carrelage à astiquer; je ne parle même pas du récurage de la douche, de la baignoire, des lavabos et du reste... Et quand c'est la saison des vitres...
C'est bien simple, parfois je me surprends à être un savant mélange de Mr Propre, Marie Pierre Casey (j'le f'rais pas tous les jours), du petit ange St Marc... Un être hybride qui fait froid dans le dos...Vous voyez che que cha peut donner : chi chi! La Conchita de service.

- Mais qu'est ce que tu fais Alexandre?
- Je fais un peu de ménage, je viens de te le dire.
- Mais pourquoi? C'est pas sale!

Le sapin de Noël a laissé une tonne de petites aiguilles sur la moquette du séjour que nous avons essaimées un peu partout dans les autres pièces... Des miettes de pains partout... De la paperasse qui trainasse un peu partout... La poussière n'est pas en reste... Et la vaisselle... Et... Et tout le reste... Et l'appartement est propre? On se fout de qui là?

Je préfère ne rien dire et je commence la danse de l'aspirateur expiateur. Comme dans une transe, je balance mes bras d'avant en arrière pour aspirer, extirper, arracher la poussière maligne, les acariens acariatres, les miettes mal embouchées... 30 minutes de ce régime et me voila tout fourbu du dos!

- Pauvre p'tit vieux va!
- Je voudrais bien t'y voir toi !!!!
C'est ma dualité qui me parle, là.
Après l'aspirateur, le rangement des papiers de la semaine entassés un peu par-çi, un peu par-là, un peu partout... En fait, je ne serais jamais assez reconnaissant à F. d'être parti avec tout ses meubles... Ils sont autant d'endroit que je n'ai pas à ranger.

- Tu me fatigues, Alexandre, à bouger comme un beau diable... (Vous notez que je suis un beau diable!).
- Oh, ça va! Ce n'est pas une fatigue trop éreintante...

Réponse cinglante qui semble faire mouche.

- Bon je finis mes mails et je vais faire les salles de bain.
- Je ne voudrais pas te forcer non plus!
- Ca y est! Je t'ai mis en rogne!
- Mais non pas du tout! qu'est ce qui te fait dire cela?
- Je le vois bien que je t'énerve là.
- Mais je n'ai pas de raisons d'être énervé... Je fais du ménage, tu fais de l'internet... Juste répatition des tâches ménagères.
- C'est pas juste de dire ça!
- Non tu as raison! La vie est trop injuste.

J'ai eu le temps de ranger, classer, voir jeter les papiers, factures et autres prospectus, catalogues, magasines.
J'ai eu le temps de repasser les trois ou quatre chemises et les deux pantalons qui trainaient dans un coin; ranger le linge qui s'accumulait sur les fauteuils;
J'ai eu le temps de faire les poussières; de laver la vaisselle et... Je vais arrêter là parce qu'en plus de ressembler à l'hybride décrit plus haut, je me vois déjà dans la peau de Cosette, Cendrillon et autres souillons surexploitées...
Pour résumer : j'ai eu le temps de faire tout ce que j'ai fait qu'E. n'avait pas bougé de sa chaise...
Après avoir menacé de nettoyer AUSSI les salles de bain, E. a enfin daigné s'occuper de sa part de travaux ménagers. Et comme il l'a bien fait, je ne peux plus rien dire de trop méchant...

Ah la vie de couple et les taches ménagères...

16.12.04

La peur du vide

Aujourd'hui, nous avons présenté nos derniers hommages à ma grand-mère.
Un moment que je redoutais au plus haut point. En effet, j'ai beau me dire que nous sommes éphémère sur cette terre, je desteste tout ce qui touche la mort. Je n'aime pas les cimetières; je ne supporte pas les hommages aux morts; les cercueils me font peur.
Mais aujourd'hui, je me suis trouvé confronté à cet évènement : pas le choix; il s'agit de célébrer un membre très proche de ma famille. Je ne pouvais pas ne pas assister à cette cérémonie : pour elle et sa mémoire; pour ma mère durement touchée par cette disparition; pour moi, pour témoigner de toute mon affection pour elle.
Je me suis forcé (vraiment) à participer à la cérémonie, tiraillé entre mon besoin de l'accompagner dans son dernier lieu de repos et ma peur panique du cérémonial qui l'entourerait à ce moment là.
Ce matin, la peur au ventre (vraiment), j'ai pris la route vers Mamers, vers la Sarthe, vers le berceau de ma famille, vers elle.
Ce matin, j'ai eu peur d'aller voir ma mère; d'aller voir mes soeurs; d'aller voir ma famille. Je ne voulais pas voir maman anéantie par la disparition de celle qui lui a donné la vie. J'ai eu peur de la detresse, de la tristesse, du deuil, des larmes. J'ai eu peur de voir les réactions provoquées par la disparition d'un être cher; moi qui n'ai versé que très peu de larmes; moi qui n'arrivais pas à pleurer.
Ce matin, j'ai eu peur de ma réaction si je me trouvais dans la même situation que ma mère... Une transposition de ce qui lui arrivait sur ce qui va arriver un jour.
C'est bête? Je le sais... Mais je ne contrôlais pas; je ne controlais plus... Ca fout une peur panique de ne pas contrôler...
Je suis arrivé à la maison, chez mes parents, et j'ai vu. J'ai vu ma mère désemparée, perdue, les yeux rougis d'avoir trop (ou pas assez) pleuré. Ca m'a fait mal. La seule chose que j'ai pu faire c'est de me jeter dans ses bras; la serrer tres fort; la réconforter et éclater en sanglots secs, ces sanglots qui vous secouent physiquement mais qui ne vous font verser aucune larme. Une première déchirure dans la carapace de mes sentiments... J'ai su que mes larmes couleraient aujourd'hui.
Et mes larmes ont coulé tout au long de cet après midi, à plusieurs reprises.
Ca m'a vidé, libéré. Pas de honte à éprouver de pleurer la disparition de ma mémé; lui exprimer ainsi qu'elle allait me manquait (même si je n'ai sans doute pas été le petit-fils idéal); lui dire adieu et que cet adieu me rendait triste.
Cet après midi, je me suis prouvé que j'étais capable d'exprimer des sentiments normaux et que je n'avais pas à avoir honte de les extérioriser, malgré le déni de toute l'éducation que j'ai reçue à ce sujet que cela impliquait ("pleurer ce n'est pas être un homme"; "tu pleures comme une fille" et j'en passe...).
J'ai pu accompagner ma grand mère jusqu'à son dernier repos. J'ai eu mal de la voir descendre dans ce trou dans la terre. Mais j'ai compris une chose en la voyant ainsi disparaitre "matériellement" si je puis dire : j'ai compris que malgré sa disparition, elle serait toujours présente en moi; qu'elle ferait toujours parti de moi. Tout comme la petite flamme et la rose que j'ai déposé sur son cercueil pour lui témoigner ma présence à ses côtés, elle sera toujours une petite flamme en moi et un bouton de rose à jamais accrochée sur moi.
En pensant à elle, je la reverrais me servir un verre de lait chaud tout frais tiré de ses vaches, dans l'étable qui sentait bon le foin frais et les odeurs de la ferme. Je la reverrais, avec ses blouses à fleurs, nous tartiner de larges tranches de gros pain avec de la confiture ou du chocolat, nous assis autour de la grande table de ferme, attendant patiemment notre tour. Je la reverrais me servir son café toujours trop chaud avec les yeux brillants de joie de me revoir.
Les souvenirs d'elle combleront ainsi son absence éternelle.

Nous sommes avec toi

Avec ces petits riens
Qui habillent la vie

Avec des gestes simples
Qu'on aime à échanger

Avec un peu de temps
Qu'on offre à partager

Avec ces images
Qui refont le passé

Avec juste quelques mots
Qui te saluent tout bas

Nous sommes avec toi
Réunis en ce jour

Nous sommes avec toi
Unis par la pensée

15.12.04

Les aléas de ma mémoire musicale n°3

Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l'oiseau bleu survolant la terre
Vois comme le monde, le monde est beau
Beau le bateau, dansant sur les vagues
Ivre de vie, d'amour et de vent
Belle la chanson naissante des vagues
Abandonnée au sable blanc
Blanc l'innocent, le sang du poète
Qui en chantant, invente l'amour
Pour que la vie s'habille de fête
Et que la nuit se change en jour
Jour d'une vie où l'aube se lève
Pour réveiller la ville aux yeux lourds
Où les matins effeuillent les rêves
Pour nous donner un monde d'amour
L'amour c'est toi, l'amour c'est moi
L'oiseau c'est toi, l'enfant c'est moi
Moi qui ne suis qu'une fille de l'ombre
Qui voit briller l'étoile du soir
Toi mon étoile qui tisse ma ronde
Viens allumer mon soleil noir
Noire la misère, les hommes et la guerre
Qui croient tenir les rênes du temps
Pays d'amour n'a pas de frontière
Pour ceux qui ont un cœur d'enfant
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l'oiseau bleu survolant la terre
Nous trouverons ce monde d'amour
L'amour c'est toi, l'enfant c'est moi
L'oiseau c'est toi, l'enfant c'est moi

Marie Myriam, l'Oiseau et l'Enfant... Grand prix de l'Eurovision 1977.
Quels souvenirs...

Ce souvenir musical là, je le dois à Rafaele, qui est très fort pour faire ressortir des vieux succès de derrière les fagots.

13.12.04

Esprit de Noël... Il est là, je le sens.


Mon beau sapin, Roi d'mon salon Posted by Hello

Voila!
C'est fait!
Tout est fait!
Cette année, nous chanterons aussi "Mon beau sapin, roi des forets".
Oui! Cette année sera un Noël avec guirlandes et grosses boules; avec des anges musiciens et des soulliers en peau de chagrin.
Oui! Cette année, ça sera lui, mon beau sapin.


Adieux

Après toutes ces années,
Tu as décidé de nous quitter.
Partir loin, te reposer.
Avec mérite, éternellement.

Samedi, ton coeur a laché,
Trop usé, trop fatigué.
La vie dure ne t'a pas épargnée.
Que ce repos éternel t'apporte enfin la liberté.

Plus de tracas, plus de vieillesse.
Que du bonheur, de l'allegresse.
Comme une étoile ensoleillée,
Ta lumière va veiller, me protéger.

Ma petite mémé, tu vas me manquer.
Mais peu de larmes, je vais verser.
Car là où tu vas, tu seras bien;
Parmis les anges, tu seras bien.


Il faut sauver le soldat Laurence


Asnelles - 12 Décembre 2004 Posted by Hello

Malgré un froid de pingouin, dimanche après-midi, histoire de bouger un peu et de se dégriser sainement, nous avons décidé de quitter le foyer chaud et rassurant de la cheminée du Manoir pour aller faire notre ballade rituelle sur les plages du débarquement.
Vêtus comme un oignon (je portais six épaisseurs de vêtements), nous avons déambulé sur la petite plage d'Asnelles; petite plage marquée par le débarquement. La mer était basse et nous avons pu remonter assez loin sur la plage jusqu'à une première barge de béton.
Nous n'avons pu faire qu'un aller-retour express tellement il faisait froid. Un ciel brumeux avec un air vif et glacial. Malgré toutes mes couches de vêtements, je ne pouvais m'empêcher de grelotter ce qui n'est pas forcément la meilleure des choses quand on prend des photos.

Cette photos a été prise par moi mais le tremblement de mes mains a donné ce résultat... Pas si mal, tout compte fait.
On y voit Laurence, seule, comme elle l'aime sur une plage, s'avançant vers les la mer.

Pomme de Noël et pomme d'Api...


Pomme de Noel Posted by Hello

Ce week-end a marqué le début de la période des fêtes de Noël.
En effet, depuis 4 ans maintenant, tous les ans, nous fêtons Noël, en Normandie, avec nos amis normands... Depuis 4 ans, nous fêtons cela quelques semaines avant la vraie fête de Noël. C'est alors, l'occasion de bien manger (L. s'est vraiment dépassée cette année pour gâter nos papilles gustatives), de bien boire, de revoir ceux que nous ne voyons plus que trop rarement.
Et comme cette fête a lieu en Normandie, le fruit emblème de cette région trône en maître dans les décorations de Noël.

11.12.04

Week-end Normand


Pommes Posted by Hello

Ce week-end, je pars au pays des pommes.
Pourvu que je n'y tombe pas, pour ne pas semer la discorde.
Et comme disait Adam : " quand ca ne va pas, il y a toujours un pépin ".

10.12.04

Alexandre dans le metro

Le metro parisien est une source inépuisable d'anecdotes de tout genre. Droles, tristes, cocasses, déroutantes, il y en a pour tous les goûts.

Ce matin, ligne 4, entre Châtelet et Montparnasse.
Assis sur un strapontin, j'étais plongé dans la vie d'Ishi, le dernier représentant de la tribu des Yana, tribu indienne de la Californie*. Pour une fois à cette heure çi, la rame n'était pas pleine à craquer.
Absorbé par ma lecture, transplanté dans les plaines du Sacramento aux côtés des guerriers yani, je ne vois personne autour de moi. C'est à peine si j'entends le bruit du train; c'est à peine si je vois les stations défiler. Dans ce type de situation, il n'est pas rare que je rate ma station... Je reste vigilant d'un demi-oeil.
Soudain, dans mon champs de vision, quelque chose d'indéfinissable attire mon attention. Je ne saisis pas encore quoi. Cependant, cela suffit à me faire lever la tête de mon livre. Quand soudain, le voyageur assis juste en face de moi se précipite vers moi et se met quasiment à genoux devant moi. Mon coeur a failli me lacher et me traverser la poitrine tellement j'ai eu peur; j'ai bien cru que mes bras allaient tombés du reste de mon corps; mes jambes ont flageollé; une sueur froide a coulé dans mon dos; je me suis senti blémir... La grosse peur panique... Ca y est mon heure etait arrivée...
Avec du recul, ce qui était drole c'est de voir ce gars devant moi à genoux essayant d'attraper quelque chose sous mon siège.
Je me suis dit : " chouette un admiratteur secret que ma beauté fatale a fait défaillir (ENCORE UN) ".
Je l'ai regardé interloqué. Il m'a regardé en souriant et m'a montré un journal de petites annonces qui se trouvait sous mon siège. Et aussi vite, qu'il était arrivé, il avait regagné son siège.
Les yeux ronds, je le regarde en souriant et je lui dit qu'il m'avait fait peur. Il m'a retourné un grand sourire et me dit " je suis désolé "...

Non mais des fois! Avoir une crise cardiaque à cause d'un journal...

Ce soir, ligne 12, mairie d'Issy.
16h00. Dure journée. Je suis fatigué, harrassé, par cette journée de fou. Ce n'est pas grave dans moins d'une heure, je serais en en week-end. Un long week-end. Trois jours.
J'ai envie de rentrer vite à l'appartement. Me glisser dans un bain chaud. Me délasser en écoutant de la musique douce comme le très bon dernier album de Françoise Hardy**, en savourant un petit verre de vin...
Je m'installe dans la voiture de tête. Et c'est parti pour une heure de trajet...
Sauf que la conductrice, avant de lancer sa machine, nous gratifie d'un inattendu, d'un joyeux, d'un surprenant, d'un agréable : " Mesdames, Messieurs, bonsoir. Je vous souhaite un agréable voyage ".
C'est tout bête, mais ça change complètement l'ambiance du voyage.
* Théodora Kroeber, Ishi, Presse Pocket, Coll. Terre Humaine/Poche, 1989
** Françoise Hardy, Tant de belles choses, Virgin, 2004

9.12.04

Esprit de Noël! Es-tu là?

Voila!
C'est fait!
C'est décidé!
Cette année, nous ne chanterons pas "Mon beau sapin, roi des forets".
Non!
Cette année sera un Noël sans guirlandes ni grosses boules; sans anges en verre ni soulliers en moumoute.
Non!
Cette année, ça sera sans sapin.

Abus de pouvoir

Ce matin. Station de métro Mairie d'Issy.

Pas encore tout à fait réveillé et toujours avec cet air obsédent des Pink Martini dans la tête, je débarque sur les quais des brumes; terminus, tout le monde est invité à descendre. Dans 10 minutes, je serais en poste... Dans 10 minutes, je vais en prendre pour 8 heures.

En haut de l'escalier de sortie, au moins dix agents de la RATP procèdent au contrôle des titres de transport. Dans un coin, deux agents de la sécurité de la RATP veillent au grain et au bon déroulement de l'opération. Ca traine, on n'avance pas... Les usagers râlent... Comme d'habitude.

Soudain, branle bas de combat. Un jeune homme, qui n'a pas vu la troupe d'agents semble t-il, enjambe le tourniquet d'accès sans composter son billet.
Il est immédiatement "pris en charge" par les deux agents de la sécurité qui étaient en marge. Quand je dis pris en charge, il s'agit d'une figure de style. Les deux agents ont agrippé ce jeune homme et l'ont littéralement plaqué au sol, sans ménagement et sans gants. Il n'y a eu aucun échange de paroles me semble t-il. Les agents qui effectuaient le contrôle, ont aussitôt formé un cordon autour de cette scène; un écran de blousons verts et gris pour dissimuler le frame. " Circulez, Messieurs, dames! Circulez ". Témoins et complices.
Et j'ai circulé...
Pas très fier de moi sur ce coup là... Mais comme la bonne vingtaine de personnes qui étaient autour de moi, j'ai fait l'autruche...
Ce n'est pas que je veuille défendre coute que coute ce jeune homme. Après tout, il était en infraction. Mais ce type de petit délit mérite t-il autant de violence et d'acharnement?
Ce que je trouve honteux dans cette histoire, ce sont les agissements de ces cow-boys du métro, ces gros bras des couloirs. Je ne veux pas généraliser. Mais il faut bien avouer que je n'aimerais pas me retrouver seul dans une rame de métro avec une équipe de la sécurité RATP, je ne serais vraiment (mais vraiment pas) rassuré. Un comble pour des personnes qui sont sensés nous protéger! Ils sont le symbole le plus répugnante de cette pseudo virilité que confert le port de l'uniforme et de l'arme.
Sans vouloir (encore une fois) généraliser, ils tiennent bien souvent des propos calomnieux, racistes (je suis persuadé que la couleur de peau du jeune homme est en partie responsable de ce traitement) et homophobes (je l'ai vu et entendu)... Sans parler du sexisme primaire...
Il est évident que le métro parisien a besoin d'être sécurisé. Mais doit-on accepter ces brutes et leurs agissements à la limite de la légalité et qui font quasiment aussi peurs que ceux dont ils sont sensés nous protéger? Vraiment? est-ce le prix à payer? Je ne veux pas le croire...

Les aléas de ma mémoire musicale n°2

Je ne veux pas travailler.
Je ne veux pas déjeuner.
Je veux seulement oublier.
Et puis je fume.


Ce matin, je me réveille avec le "Je ne veux pas travailler" des Pink Martini... Oh! Ca sent la bonne journée motivée qui commence... Je vais l'avoir dans la tête toute la journée.
Cependant, pas moyen de me souvenir des autres paroles que celles du refrain... Alors ça fait : na na na la la la lalere. Na na na la la la la na na na nanere... Je ne veux pas travailler... Enervant!

Je ne veux pas travailler - Pink Martini - Sympathique - 1997

8.12.04

Vigile Mégastor

Un soir. Magasin Virgin Mégastor, Grands Boulevards.
Après une séance de ciné au Max Linder, notre salle préférée, E. et moi avions décidé de passer au magasin Virgin du quartier. Il était environ 21h30. Nous n'avions rien de particulier à voir mais comme à chaque fois dans ces cas là, nous étions à l'affût d'une bonne surprise.
Dans mon esprit, le magasin fermait minuit. Je prenais donc tout mon temps. E. avait jeté son dévolu sur le rayon Bandes Dessinées et moi sur les rayons musicaux.
Je passais d'une borne d'écoute à l'autre, curieux.
Vers 21h50, je tombe sur un bon album, celui du groupe anglais The Servant. Je commence à écouter attentivement ce cd et me dit que ça va être certainement une nouvelle acquisition pour la discothèque.
Je suis plongé dans l'ambiance musicale et comme à chaque fois que j'ai un casque sur les oreilles, le reste du monde n'existe plus. je me souviens parfaitement bien que j'écoutais le morceau n°6 de l'album, nommé "Orchestra". Le plus beau morceau de l'album... Je suis aux anges... La musique est forte dans mes oreilles; je suis envahi; plus rien autour de moi n'a d'importance.
Soudain, quelque chose de pas très normal me sort de mon état de rêverie... Je ne sais pas quoi mais, vraiment, il y a quelque chose qui a changé. Très vite, je me rends compte que quelqu'un est en train de retirer le casque d'écoute que je porte. Je pense immédiatement à E. qui veut me faire part d'une grande réflexion metaphisique... Je m'apprête à bien le recevoir et je lance mon regard le plus noir, le plus meurtrier vers l'importun.
Mais là! Surprise! Je me retrouve vers quelqu'un au regard encore plus noir et plus meurtrier que le mien... Il s'agit du vigile du magasin qui m'arrache littéralement le casque de la tête en m'aboyant : "on ferme" et s'en va.
Je suis furieux de cette façon de faire. Je balance les trois albums que je comptais acheter. Ce n'est pas ce magasin qui aura mon argent. Je me promets, la main sur le coeur, de ne pas remettre les pieds dans ce lieu. Je jette l'anathème sur ce malotru mais pas trop fort tout de même, parce qu'il est beaucoup plus grand, beaucoup plus fort que moi.
Mais, le Malabar n'en a que faire de mes signes de mécontentement. Son but, me ramener vers la sortie le plus vite possible. Il va même jusqu'à me suivre vers l'escalier... On ne sait jamais, si je décidais de passer un peu de temps dans le rayon DVD...
C'est décidé! Je ne ferais plus mes achats dans cette enseigne (dans ce magasin en tout cas). Mieux vaut les Agitateurs d'idées voisins...

Miam Miam !

Pour la première fois depuis près d'un siècle, un saumon sauvage a été pêché dans la Seine à la hauteur d'Aiziers (Eure), a fait savoir mardi l'agence de l'eau Seine-Normandie.
Le saumon atlantique d'un poids de 1,84 kg et d'une longueur de 62 cm a été capturé le 19 octobre près de l'estuaire de la Seine dans le cadre d'"une pêche scientifique" destinée à établir un diagnostic sur le peuplement en poissons en fonction des habitats.
Un spécialiste de l'Inra a confirmé qu'il s'agissait d'un "castillon", c'est-à-dire d'un saumon sauvage qui a passé un an en eau douce et un an et demi en mer, et qu'il effectuait, à cette période, sa première migration de reproduction en remontant la Seine.
Le saumon a disparu de la Seine dans la première moitié du XXe siècle en raison principalement de la multiplication des barrages sur le fleuve, des obstacles presque insurmontables pour rejoindre les frayères situées en amont de Paris.
Les spécialistes de l'agence de l'eau Seine-Normandie se demandent si cette capture ainsi que la réapparition des éperlans constituent "les signes d'une tendance notable à l'amélioration de la qualité de l'eau et des milieux".
Info Reuter - Free - 08/12/2004

Pensée du jour.

Laissez un peu de pouvoir à un être cupide, vous en ferez un véritable tyran.
On en rencontre partout et surtout au bureau. C'est ce qu'on appelle " LE PETIT CHEF ". C'est un être puéril, puant, putassier, dégoutant, débequetant, prédateur, hargneux, calculateur, carnassier et o combien dangereux.

Pensée colérique alexandrine

7.12.04

Pensée du jour.

Ne rien faire. Se perdre dans l'inactivité. Un bonheur incommensurable.


Pensée fainéante alexandrine.

La liste.

Bon! Ca y est. Nous y sommes.
Comme tous les ans, à la même période, je vais devoir réflechir; me creuser les méninges; me torturer le ciboulot; me remuer les neurones; shaker ma matière grise.
Pour quoi faire?
Essayer de trouver le bon cadeau pour la bonne personne. Eviter les mauvaises interconnexions. Ne pas commettre d'impair. Ne pas offrir le même cadeau à la même personne deux années de suite.
Car oui! La période d'avant Noël est associée à une période de stress importante. Comment en deux ou trois semaines, voir en une seule semaine pour moi qui fait tout à la dernière minute (ce qui rajoute d'autant plus au stress ambiant) réussir la plus belle des fêtes commerciales de l'année? Pourquoi il est important de trainer dans des magasins bondées de clients pressés rien que pour voir les yeux brillants de plaisir et d'émerveillement de mes charmants neveux et nièces?
Toute cette période de doute doit faire partie de cette grande fête de Noël. Sans doute... Certainement... En suis-je bien sûr?
Car avant la période des achats à proprement parlé, il y a la longue et difficile période des listes... Celles qu'on fait pour soit; celles qu'on fait pour les autres; celles qu'on demande aux uns; et celles qu'on demande aux autres; la liste des personnes à gâter; la liste des personnes à oublier... Beaucoup de listes; beaucoup d'informations à analyser, classer, catégoriser, budgéter; beaucoup de d'éléments de beaucoup de listes pour créer, enfin, La Liste (encore une). La Liste Des Listes... Celle qui servira à faire les achats et ainsi faire plaisir...
Et c'est tout heureux, muni de cette liste, qu'on peut se rendre rue de Rivoli, Boulevard Lafayette, aux Quatre Temps, aux Halles, ou tout autre endroit regroupant plus de deux magasins, pour vider le compte en banque.
Je ne sais pas si tout le monde fait comme moi, mais j'essaie de chercher le lieu idéal pour faire l'ensemble de mes achats et le même jour, si cela est possible. Mais je pense que beaucoup de personnes font comme moi, vu la foule qu'il y a à ces endroits... Et ce qui est assez étrange, c'est que souvent, alors que vous avez cru être extrèmement original dans le choix des cadeaux à offrir, vous vous retrouvez dans des rayons vides comme si, en fait, tout le monde avait eu la même idée que vous.
Pas très agréable...
C'est dans ces moments là qu'on se dit : " basta, cette année, je ne fais de cadeaux à personnes. De toute façon, ce n'est que purement commercial comme fête, il n'y a plus l'esprit de Noël."
Et c'est vrai? Une simple orange, une petite boîte de chocolat, une poupée articulée, une petite voiture Majorette, un jeu de cartes suffisaient à rendre un enfant heureux. Pour les adultes : rien; un repas amélioré pour marquer la journée.
Aujourd'hui, si un gosse n'a pas plus de 10 jouets, c'est un enfant considéré comme défavorisé qui a besoin de l'aide des associations carritatives pour atteindre son quota de jouets... J'exagère beaucoup sans doute... Bien qu'à mon avis...
Je noircis le tableau. C'est vrai... Ce n'est pas si terrible que cela. Jy survit même... La preuve, je recommence tous les ans...
La seule chose qui me manque c'est la simplicité que devrait être ce moment. Ne pas se poser de question sur le fait de prendre tel chose ne va pas vous faire passer pour le radin du quartier, tel objet ne va pas vous faire passer pour le has been de la soirée... On devrait se contenter du plaisir d'offrir...
Je ne suis pas mieux que les autres. J'aime recevoir des cadeaux, beaucoup de cadeaux, des tas de cadeaux, des tonnes de cadeaux. Mais si j'en avais qu'un seul, venant des personnes que j'aime, ne serais-je pas plus heureux? Je ne sais pas ...
Quoi qu'il en soit. Je vais devoir faire ma propre liste des cadeaux que je voudrais me voir offrir.
"Une liste, exhaustive, numérique, exemplaire", comme dirait Jérémie Kisling.
Très cher Père Noël,
Cette année, j'ai été très sage et je n'ai pas mis les doigts dans mon nez. Je pense avoir mérité quelques cadeaux.
Pout t'aider, je t'ai fait une petite liste de choses que j'aimerais bien avoir. Tu pourras choisir dedans tout ce que tu voudras.
Cette année, je voudrais...

5.12.04

Pensée du jour.

Rêver. Rêver. Rêver.
Une vie sans rêve ne permet pas d'espérer.
Et une vie sans espoir... C'est une vie ratée.


Pensée rêveuse alexandrine.

Alexandre! C'est moi...


Posted by Hello


Bon allez! J'ose! Je me montre! Mais n'ayez pas peur... Je suis gentil tout de même. Ca aide à faire passer...

4.12.04

Tant de belles choses

Même s'il me faut lacher ta main,
Sans pouvoir te dire à demain.
Rien ne défera jamais nos liens.
Même s'il me faut aller plus loin -
Couper des ponts, changer de train.
L'amour est plus fort que le chagrin
L'amour qui fait battre nos coeurs
va sublimer cette douleur,
transformer le plomb en or.
Tu as tant de belles choses à vivre encore.
Tu verras au bout du tunnel
se dessiner un arc-en-ciel.
Et refleurir les lilas.
Tu as tant de belles choses devant toi,
même si je veille d'une autre rive.
Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive,
Je serai avec toi comme autrefois.
Même si tu pars à la dérive,
l'état de grâce, les forces vives,
reviendront plus vite que tu ne le crois.
Dans l'espace qui lie ciel et terre
se cache le plus grand des mystères.
Comme la brume voilant l'aurore.
Il y a tant de belles chose que tu ignores.
la foi qui abat les montagnes,
la sources blanche dans ton âme.
Penses-y quand tu t'endors :
l'amour est plus fort que la mort.
Dans le temps qui lie ciel et terre
se cache le plus beaux des mystères.
Penses-y quand tu t'endors :
l'amour est plus fort que la mort.

Françoise Hardy - Tant de belles choses - Tant de belles choses - Virgin - 2004

Plaisir Dionysiaque

Tourne la tête, tourne les sens.
Tourne sans cesse à contresens.
Esprit léger. Esprit rieur.
Esprit volage. Esprit frappeur.
Vapeur éthérée dans les yeux,
Corps engourdi dans un manteau cotonneux.
Doux abandon, joyeuse ivresse.
Loin de mon corps, douce paresse.
Plus de limites. Plus de barrières.
Brumes éthyliques. Perte de repaires

3.12.04

Dis? Tu veux bien être mon ami?

La légitimité de se sentir entouré, écouté… Rien de plus normal, n’est ce pas ?

Oui mais voila, les aléas de la vie font que parfois, les personnes qui ont compté à un moment se sont éloignées, ont fini par disparaître, absorbées par les distances, le temps, par leur propre vie… C’est normal… Oui mais je me pose une question du coup : Les amis sont-ils éternels ?

Je viens de me rendre compte que mes amis, ceux d’avant Paris sont partis, disparus, absorbés par leur propre vie… Loin des yeux, loin du cœur… Oui ! Malheureusement, c’est une triste réalité.
Dois-je blâmer qui que ce soit? Devrais-je être en colère contre quelqu’un en particulier? Contre moi peut-être ? Non je ne le pense pas. C’est la vie.
Le problème, c’est la frustration que je ressens pour la manière dont cela s’est passé… Un manque profond, là quelque part du côté du cœur…

J’aurais dû déjà voir les prémices en janvier dernier. Tout le monde y était. Pas un ne manquait. Toute la bande comme au bon vieux temps de la fac… Vraiment ? Comme au bon vieux temps de la fac ? Non pas vraiment ! Tous sont mariés ou presque et K. a même deux adorables petites filles… Voilà ce n’est plus la même chose…
Pourtant, une chose n’a pas changé : leur humour potache ! Après 5 ans, ils ont gardé leurs blagues à deux balles, très scato, de très mauvais goût…
Je ne me suis pas senti à ma place à cette soirée. Total décalage avec eux qui continuent à se voir régulièrement. Moi je suis largué. J’ai ma vie loin d’eux ; ils ont la leur loin de moi… Finies les longues soirées de discussion en buvant des cafés et en mangeant du chocolat dans ma petite chambre universitaire de 9m² avec P. Finies les soirées tarot qui nous tenaient éveillées toute la nuit… Finis P., K., F.

Je me suis dit que ce décalage venait de moi. La vie parisienne me monte à la tête. Un certain snobisme ou je ne sais quelle autre tare dépréciatrice de ma part… Alexandre et son sentiment d’infériorité… J’ai persévéré… Des appels pour prendre des nouvelles ; des mails pour en donner… Mais personne ne me demandait comment j’allais. Personne ne s’inquiétait pour moi…
Ce n’est pas grave en soi, je sais bien. Mais moi aussi j'aimerais qu'on me demande si je vais bien. Il est difficile d’accepter qu’une page se soit tournée, comme ça, presque sans la voir se tourner… Si j’étais resté là-bas, la situation aurait-elle été identique ?
Je ne sais pas et je ne le saurais jamais. Et faut-il se poser la question d'ailleurs? Nous avons juste pris des chemins différents.

Le principal maintenant pour moi, c’est de me faire de nouveaux amis. Les miens. Pas ceux d’autres. MES AMIS.

Après 4 ans à Paris, je n’ai côtoyé que les amis d’E. qui sont devenus aussi les miens mais pas les miens, miens… Je sais, je ne suis pas très clair. Ce que je veux dire c’est que je ne peux pas parler avec ces amis comme je pouvais le faire avec ceux Du Mans. Dire des choses personnelles, déconner sans se poser de questions ; sortir entre copains

Depuis quelques mois, j’ai rencontré sur un chat un charmant jeune homme avec qui je me suis bien entendu. Il est drôle (super drôle même), cultivé (une vraie encyclopédie, à mon avis), parfois grossier (si, si parfois mais j'adore) et il est super intéressant. J’ai très vite vu une possibilité d’ami en Rafaele. Il me semble que ce la se confirme…

Alors que je me désespérais de ne plus avoir de nouvelles de mes connaissances mancelles malgré un mail récent, je viens de passer une journée extraordinaire avec Rafaele… Le type d’après midi comme j’attendais depuis longtemps. Un rapport simple, intime (dans le discours et les propos), chaleureux, amical…

Je pense avoir un nouvel ami… Je le souhaite en tout cas. C’est tellement important pour moi.

1.12.04

La tête du gars ...

Bon! C'est vrai! J'avoue... J'aime bien les gâteaux... Mais de là à ressembler à une tronche de cake... Non! Là, ca ne va plus...
C'est promis... Je me le promets... Je me couche avant minuit... Ca sera une résolution pour cette fin d'année.

Pensée du jour.

Vivement ce soir qu'on se couche...

Proverbe alexandrin (pas réveillé du tout)