29.11.06

La quarantaine

Et la valse des quarantaines a commencé.
La première invitation est tombée. La première d'une longue série de fêtes à boire à la santé de l'âge mûr, histoire de faire nique à ceux qui croiraient que la jeunesse est passée avec la dizaine ajoutée.
2007 sera une année à danser, à chanter et à s'amuser, comme le charivari des carnavals pour mieux réveiller les jeunesses dorées et pour ne pas oublier les belles années qui restent à mordre la vie à belles dents (et sans dentiers).
Une belle année, en perspective.

28.11.06

Café des délires

Ce film parle de sexe. Sans détour. Sans tabou. Sans simulation. Avec naturel. Du sexe, en long, en large et en travers. Pas de volonté de choquer en faisant dans l'excès. Il s'agit là d'un sujet commun pour une série de personnes qui se posent des questions quant à leur sexualité et les tourments qui vont avec. Le problème de l'orgasme, l'orientation et les pratiques sexuelles, qui sont assumées ou pas. Tout ce monde se croise dans un club underground new yorkais, le Shortbus, où s'expriment toutes les sexualités et tous les plaisirs liés au sexe.
Le film est d'une grande audace en montrant de front et cruement le sexe. Les scènes ne sont pas simulées et les acteurs sont mis à rude épreuve pour des rôles sans doute difficile à jouer. Un film doux amer dépressif dont l'apparente légèreté révèle une profonde mélancolie et dont les dialogues incisifs servent à mettre en exergue la grande détresse des personnages.
Une esthétique intéressante jonglant avec des images saturées et granulées d'une caméra numériques et celles plus sensuelles et léchées d'une caméra classique. On survole avec plaisir la Grosse Pomme réduite et modélisée. Une bande originale assez exaltante avec un morceau final jouissif.
Pas de pornographie. le réalisateur voulait faire un film sur le sexe; il a fait un film sur le sexe, et pas un film de sexe. Juste parler sans pudeur de cet objet du désir qui nous obsède tant.
Shortbus - John Cameron Mitchell

Beau gosse # 11

Kim Rossi Stuart, c'est avant tout un sourire désarmant et charmant. Et puis il y a son regard limpide, d'un joli bleu lavande. Une prestance latine et une voix avec toute la fougue à l'italienne. Ah la la, quand il lance, désabusé, "que casino". Séquence frissons.
Il est éclatant dans "Libéro", sa première mise en scène. Inquiétant, aimant et totalement fondant. Il est capable de passer de la colère tonitruante qui vous ferez entrer dans un trou de souris, au regard tendre et calin qui donnerait presque envie de se lover dans ses bras.
Il m'était totalement inconnu jusqu'à ce magnifique "Libéro" (même si j'ai dû le voir, mais sans aucuns souvenirs, dans la série semi fantastique mais surtout très mièvre, " la caverne de la rose d'or "qui a fait les beaux jours des dimanches après midi de M6). Cependant, avant le succès critique pour sa première réalisation, il avait déjà été remarqué pour " Romanzo Criminale ", sortie en France début 2006.
A suivre, ce garçon ! A suivre...

27.11.06

Constatation # 104

Papy Larrieu fait du taï-chi, maintenant ! Ca n'aide vraiment pas à sauver sa pièce. Never mind, on va l'oublier très vite.

Le début de la fin

C'est de saison. Les blogs se ferment. L'effet de mode serait-il déjà sur le point de changer.
Il y a ceux qui se sont fermés sans un bruit. Naturellement. Mort de leur belle mort.
Il y a ceux qui se sont fermés pour mieux renaitre ailleurs. Eternel Phénix qui a su rebondir quelque soit l'endroit où il renaissait; quelque soit le nouvel état d'esprit.
Il y a ceux qui se sont endormis. L'hibernation. Le manque de temps. Ca arrive avant le réveil aux beaux jours.
Il y a ceux qui devrait se fermer parce qu'ils n'apportent plus rien, juste les sempitrenelles rengaines.
Il y a ceux qui se sont fermés d'un coup, sans préavis (enfin sans avoir vu venir le vent de ce changement). Effet de surprise, comme un coup de tonnere qu'on découvre sans y être préparé. Une perte. De quoi me sentir orphelin.
Ma blogsphère s'étiole. Est-ce un signe de mauvaise augure? Un nuage noir qui annonce la fin d'un temps?

26.11.06

Seul sur la Terre

Noisiel - 26/11/2006

Enfin

Il est né le Bébé Oscar !

23.11.06

Pensée du jour

"Quoi le malheur n'a rien à voir avec le bonheur?
Mais bien sûr que si, le malheur n'est jamais que du bonheur qui se repose
".
Pensée (Cauberèsque) Alexandrine.

22.11.06

Libero

Tommi a 11 ans. Il vit avec sa soeur en pleine éclosion d'adolescence et un père qui se débat pour survivre et faire vivre sa famille. La mère, elle, n'st plus là. Tommi observe du haut de ses trois pommes la vie complèxe de cette famille décomposée.
Le père est à la fois un père doux et aimant, prêt à tout pour sa progéniture, mais il est aussi capable des pires colères et par ses mots d'une dureté inouïe, blesse ses enfants.
Premier film coup de poing de l'acteur italien Kim Rossi Stuart. Il a la fougue et la volubilité de l'Italien. Le sang chaud et le verbe haut. Et le physique latin à faire fremir. Mama mia. Il se réserve le rôle difficile de Renato, le père paumé, aimant et acariate, mais le joue à la perfection.
Le petit Alessandro Morace est lui aussi un acteur fabuleux. Sur son visage toute l'innocence de l'enfance se lit dans ses yeux. L'incompréhension face à ce père qui souffle le chaud et le froid dans leur vie; la curiosité du monde qu'il découvre et commence à comprendre; la rébellion, réaction face aux exigences antinomiques de son père.
Un film dur mais qui laisse pourtant un sentiment de griserie. Le paquet de mouchoirs doit être à porter de main pour les âmes sensibles qui se laisserait emporter par la sensibilité de cette histoire.
Libero - Kim Rossi Stuart

Virtualité

Lui :
- J'ai un copain.
Moi :
- Oh ! C'est bien ça. Vous vivez ensemble?
Lui :
- Oh non ! Je l'ai jamais vu...
Moi :
- Pardon?
Lui :
- Bah, il habite Caen... Mais je l'ai tous les soirs sur MSN depuis trois semaines ...
Moi :
- Et tu dis quand même que c'est ton copain?
Lui :
- Ben oui, il vient me voir en décembre...
Moi :
- ...

Vérité maternelle

Moi :
- Je suis allé voir un spectacle de danse contemporaine, hier soir.
Elle :
- Ah oui? Tu aimes ça toi la danse.
Moi :
- Oui, oui ! C'est joli à regarder.
Elle :
- Ils ont quand même la vie facile ces gens là.
Moi :
- Oh, pas tant que ça. C'est dur tout de même de danser.
Elle :
- Qu'ils viennent passer une journée en usine, ils verraient ce que s'est que de bosser dur...
Moi :
- ...

21.11.06

Pensée du jour

C'est son anniversaire.

20.11.06

Illusions

Abracadabra. Ni vu ni connu, j't'embrouille.
Christopher Nolan aime jouer avec les ellipses. Il aime jouer avec le temps, avec les images, avec le récit. Il aime jouer avec nos nerfs. Une sorte de magicien qui raconte l'histoire de magiciens. Attirer notre attention sur un point pour mieux nous mener vers la surprise.
Dans l'Angleterre victorienne, deux magiciens se livrent une guerre sans merci pour être le plus grand magicien du moment. Ils sont prêt à tout, même à franchire la limite de non retour pour arriver à leur fin.
Une réalisation efficace qui destructure le récit et le complexifie à l'extrème (trop?) avec des flash back et des nons dit. Très belle photographie servant l'étrangeté et le mystère du film.
Un duo d'acteurs tout à fait convaincant. Hugues Jackman charismatique et machiavélique à souhait et Christiane Bale tout en complexité et en intériorité entre la timidité et le génie. Scarlett Johansson (encore elle ! Mais elle est partout en ce moment !) excellente en faire valoir de l'un puis de l'autre des magiciens, cherchant la gloire et l'amour. Et puis un rôle surprenant de savant fou endossé par un David Bowie gominé, moustachu et lunetté.
Le Prestige - Christopher Nolan

Rendons à Lamartine...

... Ce qui n'appartient pas à Appolinaire.

Merci Doris pour cette vérité rétablie.

19.11.06

Dis, tu m'écoutes?

Musée du Louvre - Cour Puget - Paris - 16/11/2006

Contrôle technique

Ca ne sonne pas fort en ce moment. Le passage des 35 ans promet d'être difficile. Une révision complète va devenir nécessaire. Vérifier les roulements; contrôler les niveaux.
Comme la voiture qui tourne pas rond, passé les 150000 kilomètres, mon corps me rappelle que je ne suis plus jeune et que l'usure se fait sentir... Soudainement... Douloureusement.
A peine 33 ans et les vices de formes apparaissent. La tête qui me délivre ses maux comme des longs discours assommants. Le ventre, la cage thoracique, la peau; autant d'endroits sensibles. Mais pas de déballages à la Fernandel, ça ne me semble plus drôle.
L'inquiétude engendre la peur qui engendre le stress qui engendre sont lot de réactions physiques. Cercle vicieux dans lequel je me suis laissé entraîner sans pouvoir trouver le ressors nécessaire pour ruer dans les branquards de mes peurs purement fantasmées. Ce que la peur peut nous rendre bête et borné.
Il aura fallu cette nuit horrible de la semaine passée, où vraiment, je voyais déjà les girophares bleutés m'entraîner dans un couloir froid d'un service des urgences. Il aura fallu cette angoisse insomniaque pour que je commence à prendre conscience qu'il était grand temps d'agir. Ce craquement sinistre de ma cage thoracique qui s'est accompagné d'un arrêt de ces douleurs rayonnantes, avait réussi à me convaincre que je m'étais inquiété pour rien et j'avais même commencé à oublier ces désagréables sensations empoisonnantes.
Ce n'était que répis. Les douleurs, latentes et sournoises, ont recommencé, ce soir, à marteler mon plexus solaire. Il n'y a plus à reculer. Il faut y aller.

je me demande encore...

En parlant de Tour de Babel, que sont devenues les pauvres Louise et Irène, abandonnées et enfermées depuis plus d'un an, dans leur chambre sombre?
Aura t-on un jour la fin de leurs aventures?

18.11.06

La vie est un grand livre

Le livre de la Vie est le livre suprême.
Qu'on ne peut ni rouvrir ni fermer à son choix.
Le passage adoré ne se lit pas deux fois.
Mais le feuillet fatal s'y tourne de lui même.
On voudrait revenir à la page où l'on aime.
Mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.
Guillaume Apollinaire

A Babel Oued

Encore plus que pour tout autre film non francophone, il faut aller voir Babel en version originale. Le voir en version doublée serait une gageur et enlèverait l'un des intérêts majeur du film : la multiplicité des langues et les incompréhensions qui en découlent. Dans ce film, on parle arabe, japonais, anglais, espagnol, la langue des signes et deux ou trois mots de français (par une touriste revêche).
Un couple d'Américains en plein marasme sentimental tente de se retrouver pendant un voyage au Maroc. Pendant une excursion en autobus touristique dans les montagnes du sud du pays, à des kilomètres de toutes les commodités de la ville, la femme est gravement blessée par une balle de fusil tirée par un jeune berger qui voulait tester la portée de son arme. Pendant ce drame, nous suivons en parallèle, l'histoire des deux enfants du couple, restés à Austin sous la garde de la nounou mexicaine; ainsi que celle de la fille d'un industrielle japonais qui avait fait cadeau du fusil de chasse responsable de la blessure à un berger quelques années auparavant.
Alexandro Gonzalez Inarritu aime croiser les destins de personnages qui n'ont, à première vue, que peu de rapport les uns avec les autres et qui pourtant vont vivre, de près ou de loin, un même traumatisme. Il aime filmer des fragments de destins et les lier autour d'un même évènement. C'est la trame de ses prédécents films et il avait réussi à méler magnifiquement les destins de ces personnages dans le fabuleux 21 grammes en 2004. Ici, les ficelles sont moins franches et on peut voir les 3 histoires qu'il y developpe comme trois films différents. Le montage est plus artificiel. Pourtant, quel conteur ! Quel réalisateur (la magnifique scène de la boite de nuit)! Il parvient à forger un film net et clinique sur les difficultés de compréhension entre quatre civilisations. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, leur langue, chacun des quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur...
Ajouter à cela un casting qui mélange acteurs confirmés et starifiés (Brad Pitt et Cate Blanchett) et de non professionels tous très convainquants, ce film fait parti de ceux qui marquent par son lyrisme et par la force de la douleur.
Babel - Alexandro Gonzalez Inarritu

17.11.06

Sous le ciel de Paris # 9

Paris - 17/11/2006

Au Louvre

Quand l'après midi est morose et le ciel est chagrin. Quand il n'est pas possible de se balader sans prendre son pépin. Alors, le Louvre est vraiment l'endroit qui convient.
Déambuler dans l'aile Richelieu, dans les cours Marly et Puget. Picorer sans se presser. S'arrêter sur les détails d'un visage, d'une main; sur la rondeur d'une fesse de marbre; sur la turgessence d'un téton de bronze; l'intensité d'un regard figé.
Et puis s'arrêter sur une jolie et didactique petite exposition consacrée à Desiderio da Settignano, un sculpteur majeur du début du 15ème siècle florentin. Des bustes d'enfants criant de réalisme, qui ne sont pas sans rappeler ceux que les artistes de l'époque Art Nouveau et Art Déco feront quelques siècles plus tard. Un magnifique buste de Ste Constance en bois de tilleul au regard bleu si doux; un Saint Jean Baptiste en pied, expressif et majestueux. Avoir le temps de contempler sans être bousculé par une foule trop pressée; sans avoir à subir un brouhaha constant et assourdissant qui, au bout d'un moment, enlève tout le plaisir et le charme de cet endroit.
Finalement, deux heures de plaisir simple qui sont venues éclairer cette journée morne et triste.

le laveur de vitres

Assis sur sa nacelle, la tête dans les hauteurs des mille buldings de Hong Kong, le Laveur de Vitre observe, nonchalant et amusé, ses petites fourmis s'agiter en tous sens, à la recherche de je ne sais quel graal inaccessible.
Il observe comme avec une loupe ses concitoyens se démener. Regard tantôt ironique, tantôt cruel mais toujours avec de la fierté pour eux.
Cette pièce tout en mouvement autour d'une montagne de fleurs écarlates, est sans temps mort. Tout n'est que danse, courses effrénées, va et vien continuels. Comme si cette ville ne connaissait jamais le repos. Seul, à deux ou en ensemble, chacun vaque toujours avec la bonne humeur et le sourir accroché aux lèvres.
Une nouvelle fois cette pièce de Pina Bausch aura déclenché un enthousiasme exaltant. Comme une petite piqure de vie qu'on aimerait s'injecter plus souvent pour qu'on se sente bien et qu'on oublie la noirceur du quotidien; un baume au coeur qui déride nos carcasses courbaturées; un elixir de jeunesse qui dérouille nos articulations ankylosées. Elle invite à faire comme son Laveur de vitres. A prendre de la hauteur et prendre le temps d'observer pour voir que les jolies choses dominent finalement bien au desssus des difficultés, de la solitude et de la tristesse. Cette pièce parle de Hong Kong, de ses habitants, de ses particularismes. Pourtant, au delà de tout cela, il s'agit aussi d'une pièce universelle sur la générosité, la gentillesse et l'amour. Et pour elle, et avec elle, on a envie de lui crier qu'on l'aime lorsqu'elle nous transcende ainsi malgré les centaines de kilomètres que nous avons du faire. On a envie de lui crier encore, et encore, et toujours.
La joie de revoir cette troupe. La tristesse de voir disparaitre certain membre qu'on aimait bien. La surprise dubitative et encore réservée de voir de nouvelles têtes. Car, comme pour la pièce, cette compagnie bouge, change et se module à l'infini. Les petits nouveaux, malgré la timidité du débutant, se glissent avec un plaisir évident et délectable, dans les peaux vidées et désertées des créateurs ou de leurs succésseurs. Comme si, les personnages perdaient les traits de leur visage mais gardaient toute la magie de leur gestuelle; un visage interchangeable pour un corps qui ne changera jamais, à jamais marqué par les figures historiques de la troupe.
Le Laveur de Vitres - Pina Bausch - Wuppertal (Novembre 2006)

16.11.06

Mes sincères...

Accrochée sur le miroir de l'ascenceur de l'immeuble, une petite affiche informant :
" Les personnes ayant eu des problèmes de distribution de courrier entre juillet et septembre 2006, sont priées de se manifester auprès de Mme K. au 01 55..... et de le noter dans le cahier des condoléances ".
Ce qui veut dire :
1/ Qu'on peut toujours courrir pour espérer récupérer le courrier jamais reçu?
2/ Que Mme K. est morte mais il ne faut pas lui dire parce qu'elle ne le sait pas encore?
3/ Que ça confirme que c'était bien la merde entre juillet et septembre dans notre immeuble?
4/ Que la personne qui a laissé ce message devrait laisser faire ceux qui savent faire?
5/ Qu'il faut être con pour laisser ses doléances sur un cahier qui ne sera jamais lu par les intéressés?

15.11.06

Je me demande...

... Si l'horrible craquement que j'ai entendu au niveau de mon plexus solaire est une bonne ou une mauvaise chose?
Quoi qu'il en soit, l'impression de soulagement et de libération de cette douleur diffuse qui a suivi derrière étaient une véritable bénédiction.

Pensée du jour

Une grande pensée fraternelle vers celui qui, il y a un an jour pour jour, m'avait accueilli d'un si grand et beau sourire, en haut de l'escalier de la place Ste Opportune.
Pensée (vers toi, P'tit Frère) Alexandrine

13.11.06

Un rien énigmatique

C'est mieux que Dieu
C'est pire que le diable.
Les pauvres en ont.
Les riches en manquent.
Et si on en mange on meurt.

10.11.06

Constatation # 103

J'ai comme un iatus qui pèse sur l'estomac.

Dans l'autre monde

Cimetière du Père Lachaise - Paris - 05/11/2006

9.11.06

On ne se moque pas impunément

Ce matin, ligne 4, station St Michel. Une énorme affiche annonçant un spéctacle de Dora l'exploratrice, l'héroïne préférée des ptits bouts de 3 à 6 ans.
Dans la rame, deux jeunes filles du genre à parler fort et à rire bêtement. Elles ont commencé à se taper un petit délire sur cette pauvre Dora (qui ceci dit en passant est vraiment casse pied pour les adultes que nous sommes). Elles se moquaient du personnage mais aussi des gosses qui regardent cette émission.
La fille n°1 (se mettant dans la peau de Dora) :
- Allez les enfants ! Répétez après moi ! Je suis une conne ! Je suis une conne ! Je suis une conne !
La fille n° 2 qui rit bêtement.
Une voix d'entre les dents, s'est élévée dans le wagon, mettant des mots à ce que je me disais en moi même :
- Tu es conne ! Tu es conne ! Tu es conne !
Ce qui a, bien sûr, fait rire tout le wagon et a fait piquer un phare à la demoiselle qui est devenue subitement silencieuse.

8.11.06

Pensée du soir

Si à la saint Sylvain, il te caresse la main, vivement qu'il fête la sainte Judith.

Pensée (éphéméride) Alexandrine

Constatation # 102

Ces deux ans n'auront pas été fêtés.

7.11.06

Et ça continue...

Quand ce n'est pas le jour, ce n'est pas le jour. Ce film (qui devait me faire oublier un peu les tracas du boulot), c'est de la merde au quintal, de la daube en veux tu, en voila.

Pas de réalisation. Pas de dialogues. Pas d'acteurs (sauf Julie Depardieu qui est pour une fois la plus sobre du lot). Pas d'intérêts. Pas drole. Ni au premier ni au millionième degrés (s'il cela va jusque là). Pas fin. De fond en comble, un grand rien de une heure et demie.

Reste la musique ultra royaltiesée deBoney M et de Patrick Hernandez, pour faire dans le cliché gay et 70's, toujours agréable à entendre mais qui n'apporte pas vraiment grand chose au film. Et une tres jolie reprise par Julie Depardieu du standar "Born to be alive". Mais ce n'est pas cela qui sauvera le film du pire film de l'année 2006.

Poltergay - Eric Lavaine

Journée de merde

Elle avait dit "le bateau coule". Ce qu'elle n'avait pas dit, c'est qu'elle me ferait couler le premier.
La pression, le stress que chacun subit en ce moment au travail doit il faire passer n'importe quelle pilule?
Je subis la même pression et le même stress, au même titre que mes collègues. Peut-être même plus de pression du fait de ma position dans l'équipe. Ce n'est pas pour autant que je vire à l'hystérie à la première contrariété. Quoi qu'il advienne, la solidarité et la bonne humeur, telle est ma devise. On en bave suffisement comme ça pour qu'on ne le fasse pas avec le sourire et le rire. Cela veut dire que je ne le montre pas mon stress. Je le garde pour moi. C'est mauvais pour la santé mais c'est pour le bien-être des autres.
Alors quand on vient me jeter en pleine face que je suis un manipulateur; que je harcèle mes collègues; que je poignarde dans le dos et cela sans appel, je ne comprends pas. Je ne vois pas ce que j'ai bien pu faire pour mériter cela. Quand ces propos viennent d'une personne que j'apprécie énormément pour ses qualités de travail et humaine, ça me blesse cruellement, à m'en rendre malade.
Est-ce parce que je suis le gentil qu'on se jette sur moi? Je n'ai pas le rôle de soupape au trop plein de pression parce que sinon, qui va jouer ce rôle pour moi? Je ne suis pas le catalyseur des humeurs des uns et des autres. Je ne veux pas être le bouc émissaire d'une gestion de travail inadéquate. Ce n'est pas mon rôle. Ce n'est pas le but de ma vie...

Constatation # 101

Sous la pousée de trop de pression, ça finit par exploser. C'est physique.

6.11.06

Face au soleil

Jardin des Tuileries - Paris - 04/11/2006

2.11.06

Intox

Ce n'est pas un scoop, les critiques ciné aiment Woody Allen. Ils crient au génie à chacun de ses films. Et, selon eux, chaque année, il sort LE plus grand film de sa carrière. A chaque fois, Ulysse se trémousse sur l'article de son Télérama.
Mouais ! Je trouve que sur ce genre de film, ce n'est plus un fossé qui existe entre le goût des critiques et celui du spectateur, c'est un océan.
Parce que s'il faut réaliser un épisode de Miss Marple ou d'Arabesque pour se faire sacrer grand cinéaste, ben moi je dis non. Il a beau réunir une bonne équipe d'acteurs, ça ne suffit pas à faire décoller une pauvre histoire sans beaucoup de rebondissements, ni tenants et aboutissants. Parce que les acteurs sont bons. On ne peut pas repprocher à Allen d'être un bon directeur d'acteurs. C'est l'histoire, tout simplement, trop classique, trop lisse, sans le mordant satyrique qu'il y a pu avoir dans d'autres de ses films.
Scoop - Woody Allen

Allons, Enfants de la Patrie

Le film efficace par excellence. Le réalisateur a un message à faire passer et il met tout en oeuvre pour arriver à ses fins. Rachid Bouchareb rend un vibrant hommage aux soldats des colonies d'Afrique du Nord qui ont contribué à la libération de la France pendant la seconde guerre mondiale. Un plaidoyer qui cherche à faire reconnaitre le rôle et la valeur de ces milliers d'hommes mort loin de leur terre et de leur famille, pour défendre une cause qui n'était pas forcément la leur. Un film mémoire qui cherche à maintenir le souvenir de ces combattants longtemps oubliés par les gouvernements français et des manuel d'histoire. Un éclairage nouveau sur cette période troublée. Un film politique qui cherche à rétablir le droit aux pensions et retraites de ces anciens combattants qui ont vu leur du gelé au moment de la décolonisation. Depuis 2004 et un arrêt du Conseil d'Etat obligeant le gouvernement à verser ces pensions mais sans réel suivi dans les faits. A la vision de ce film, ému par cet hommage, le président Chirac s'est engagé à poursuivre cette reconnaissance financière. Fallait-il attendre ce film pour que ces politiques qui pronent, la main sur le coeur, la nécessité de l'intégration des familles issues de l'immigration, bougent et rétablissent ce droit à la reconnaissance de la république?

Une interprétation collective sans faille avec notamment Sami Bouadjila encore une fois parfait et sobre (ce qui n'est pas forcément le cas pour Naceri et Zem). Excellente interprétation aussi de Bernard Blancan dans le rôle du sergent pied-noir Martinez. Dommage que les acteurs comme Antoine Chappey soit en total retrait dans la justesse de leur rôle.

Indigènes - Rachid Bouchared

Des feuilles à la pelle

Saint Herblain - 29/10/2006

Installé

Plus de cartons. Plus de traces du déménagement. Cosy, chaleureux, un peu surchargé dirait le Sage E. En moins d'une semaine, il s'est créé son petit monde. Une ambiance bien à lui, reconnaissable rien qu'aux fragrances d'encens qui s'en dégage. Dire qu'il a réussi cela en si peu de temps, alors que nous n'avons jamais réussi à finir quoi que ce soit dans cet appartement depuis six ans que nous y sommes. Ca me laisse songeur.
J'espère que cette installation le fera se sentir bien ici et qu'il est dorénavant chez lui, chez nous.

1.11.06

Entre Ciel et Terre


Vieillevigne - 28/10/2006