7.11.06

Journée de merde

Elle avait dit "le bateau coule". Ce qu'elle n'avait pas dit, c'est qu'elle me ferait couler le premier.
La pression, le stress que chacun subit en ce moment au travail doit il faire passer n'importe quelle pilule?
Je subis la même pression et le même stress, au même titre que mes collègues. Peut-être même plus de pression du fait de ma position dans l'équipe. Ce n'est pas pour autant que je vire à l'hystérie à la première contrariété. Quoi qu'il advienne, la solidarité et la bonne humeur, telle est ma devise. On en bave suffisement comme ça pour qu'on ne le fasse pas avec le sourire et le rire. Cela veut dire que je ne le montre pas mon stress. Je le garde pour moi. C'est mauvais pour la santé mais c'est pour le bien-être des autres.
Alors quand on vient me jeter en pleine face que je suis un manipulateur; que je harcèle mes collègues; que je poignarde dans le dos et cela sans appel, je ne comprends pas. Je ne vois pas ce que j'ai bien pu faire pour mériter cela. Quand ces propos viennent d'une personne que j'apprécie énormément pour ses qualités de travail et humaine, ça me blesse cruellement, à m'en rendre malade.
Est-ce parce que je suis le gentil qu'on se jette sur moi? Je n'ai pas le rôle de soupape au trop plein de pression parce que sinon, qui va jouer ce rôle pour moi? Je ne suis pas le catalyseur des humeurs des uns et des autres. Je ne veux pas être le bouc émissaire d'une gestion de travail inadéquate. Ce n'est pas mon rôle. Ce n'est pas le but de ma vie...

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