31.3.05

Les Bars à garçons

Dans les bars à garçons, il y a des filles.
Des filles à garçons qui aiment les garçons.
Elles surprennent des regards qui s'echangent entre des garçons.
Dans les bars à garçons, il y a souvent de la tension.
A la recherche de la plus avantageuse position.
Pour peut-être ne pas rentrer tout seul à la maison.
Dans les bars à garçons, il y a des garçons.
Des garçons qui aiment les garçons.
Des garçons qui espèrent plus que boire une boisson.

30.3.05

Par delà les nuages...


Photographie : E.F. - Paris - 30 mars 2005

Par delà ces nuages, ne vois-tu rien venir?
Pas un rayon de soleil ne passera t-il cette muraille cotonneuse?
Par delà ces nuages, y a t-il un avenir?
Pour des rêveurs en peine d'histoires aventureuses?

Nostalgie

Aujourd'hui en fouillant dans la bibliothèque, je suis retombé sur un souvenir presque oublié. Pensez donc, un souvenir qui remonte à dix ans. Un souvenir d'une autre époque; un souvenir qui n'a plus rien à voir avec ce que je suis aujourd'hui mais qui, en même temps, fait tellement partie du Alexandre que je suis devenu. Un souvenir que j'ai voulu enterré dans les méandres de ma mémoire, consciemment et consciencieusement, car preuve tangible et douloureuse d'un echec d'un jeune homme plein d'espoir et de rêves. Au milieu de mes livres, vestiges de ma vie d'étudiant; perdu entre deux volumes d'un futur historien qui ne le sera jamais devenu, se trouvait mon mémoire de maîtrise.
" Parenté, alliances personnelles et pouvoir royal chez les Achéménides, de Cyrius le Grand à Darius II ".
Ouah ! Ca en jetait comme sujet de mémoire ! Qu'il me semble ridicule ce petit pavé relié, de 110 pages avec sa couverture bleue pâle complètement délavée. Je me suis rendu compte que je ne l'avais sans doute pas réouvert une seule fois depuis ces dix années. J'ai failli ne pas le reprendre en main. Mais la curiosité a été plus forte. La curiosité de me redécouvrir dix années en arrière, alors que j'étais jeune étudiant, au Mans, plein de fougue et d'espoir; de rêves aussi mais surtout avec la ferme conviction que je serais un homme de recherche; qui allait apporté sa pierre dans le monde de l'Histoire. Je me revois, fier comme un paon, avec mon morceau de feuille où le professeur T. avait noté le sujet qui serait ma petite porte vers ce monde rêvé. Je me suis revu dans ma petite chambre universitaire de 11 m² envahie de livres, de photocopies, de feuilles volantes et de tablettes de chocolat qui m'aidaient à me concentrer. Je me suis souvenu du plaisir que je prenais à écrire et réécrire, à noter et annoter mes livres. Je me suis rappelé la découverte d'Hérodote dans une collection à deux francs six sous (soit 0,38 euros) qui existe toujours, aussi, dans ma bibliothèque. Je me suis revu avec le mémoire relié pour la première fois dans mes mains. Quelle étrange sensation de fierté, de joie, de paternité, de pouvoir et d'angoisse, tout cela mêlé. Quelle fut grande cette période pour moi.
J'ai relu aujourd'hui mon mémoire. La première fois depuis dix ans. De façon assez étonnante, j'ai retrouvé le même sentiment de fierté : c'est moi qui ait écrit cela ! C'est mon bébé que je tenais là. Il n'a pas pris une ride. Avec du recul (et dix ans, c'est assez de recul), je me suis même dit que j'avais fourni un super bon boulot même si il y a quelques petites erreurs de forme. C'était clair, bien documenté et bien illustré. Un travail de passionné et passionnant.
Mais ce mémoire a été aussi la tombe de ma passion. Cette maîtrise qui aurait dû être (dans mon schéma de jeune garçon idéaliste) la porte ouverte vers d'autres recherches a été en fait un cadenas. Ce n'est pas la faute à mon mémoire lui même ni à mon travail mais plus la faute de mon directeur de recherche.
Mais laissons là ces mauvais souvenirs qui ont bien failli me couter le goût de la vie. C'est du passé, n'en parlons plus comme le chantait Edith Piaf. Le principal est qu'il reste ce petit livre de 110 pages, somme d'une année de labeur exaltant, finalement. Je me suis surpris à me surprendre à relire ce travail sans le moindre regret. Je me suis fait une raison. C'est un autre Alexandre qui a écrit ce mémoire pas moi. Je ne vais pas cacher qu'il n'y a pas une petite nostalgie, tout de même. Mais ce n'est pas une nostalgie bileuse, non, plutôt une nostalgie "ah c'était le bon temps".
Il est évident que j'aimerais pouvoir un jour, ne serait-ce que retravailler ce mémoire, voir prolonger ces recherches... Ce n'est plus une priorité. Et puis ca serait surtout pour un plaisir personnel. Je suis trop vieux, aujourd'hui pour avoir les rêves de mes 25 ans!

28.3.05

Répartie.

A la question :

"Donnez-vous facilement votre numéro de téléphone?"

Jamel Debbouze répond :

" Pour me joindre, c'est facile. Il faut faire le 17 ".

Vu et entendu dans l'émission "Le Grand Journal" animée par Michel Denisot sur Canal +

Victoire

Victoria ! Gloria et Tralala !

J'ai (enfin) réussi à me créer (tout seul) une liste de mes blogs préférés digne de ce nom.
Ne riez pas ! Ce n'est pas évident et naturel pour moi !

27.3.05

The Circle Of Life


The Lion King

Les 10 minutes de l'ouverture du Roi Lion où l'on assiste à la présentation du jeune Simba, du haut de cette plateforme rocheuse, aux animaux de la jungle assemblés respectueusement, sont 10 minutes exceptionnelles de cinéma. Beauté visuelle; charge emotionnelle importante; réalisme des dessins et chanson frissonnante. Et puis entendre le petit ronronnement adorable de Simba et le petit éternuement du futur Roi des Lions, moi je craque à chaque fois, même après une énième vision.
Le Roi Lion - Roger Allers & Rob Minkoff - 1994

La cloche et l'extra-terrestre

Ce midi. Au travail. Réception d'une alarme.

- Je voudrais que David Charvet appelle la police.
- Pardon?
- Je voudrais que David Charvet appelle la police.
- David Charvet? Le chanteur?
- Oui, c'est ça. Vous le connaissez?
- Mais comment voulez-vous qu'on fasse? On ne le connait pas...
- Ben, appelez le gouvernement!
- Le gouvernement?!
- Oui, le Président. Il doit avoir son numéro.
- Mais on ne peut pas le faire, madame. Il n'a pas les clés de chez vous.
- Je lui donnerais...
- ...
- Je veux que ce soit lui qui me secoure et personne d'autre.
- En attendant, voulez-vous qu'on vous envoie quelqu'un qui a vos clés, pour vous aider?
- Ah, non! Ca va...
- Ok... D'accord !
- Ah! Et puis, il me faudrait une alarme qui va sous la douche...
- Pourquoi? (je savais que ce n'était pas une question à poser)
- Il y a des micros dans ma douche. On m'écoute... Et au cas où ils viendraient, j'aimerais pouvoir vous appeler pour me secourir.
- Vous savez, vous pouvez vous doucher avec votre montre émetteur.
- Ah bon? Ben merci...

Et elle coupe.
Il y a des gens étranges sur cette planète...

Retour sur une bonne journée


Crépuscule parisienPosted by Hello

Jeudi dernier. Début de mon week-end.
Rendez-vous avait été fixé avec Rafaele sur la place Ste Opportune pour une journée de lèche vitrines spécialisées. Le thème : les magasins de décorations à connotations orientales. Chouette programme.
J'avais noté sur un magazine, une série d'adresses qui seraient le point de départ de notre déambulation. Le passage du Grand Cerf, à deux pas de la rue Montorgueil, serait notre première étape. Là nous attendaient deux magasins de décorations : un à tendance africaine, un autre à tendance indienne de l'Inde. Que du bonheur visuel. Dans le premier, As'Art, nous avons bien déambulé pendant une heure à regarder ces hippopotames, ces éléphants, ces tortues, en pierre de savon, de toute taille et de toutes les couleurs... Lequel je vais acheter? Le choix est difficile. J'ai jeté mon dévolu sur un hippopotame porte encens bleu et un petit éléphant porte encens, aussi (je vais pouvoir en brûler de l'encens avec tous mes nouveaux petits compagnons!). Pas cher en plus.
Deuxième magasin, une veritable caverne aux trésors indiens. Le magasin s'appelle Rickshaw, toujours situé dans le même passage. Tout y est beau et abordable (dans la limite du raisonnable, disons). Je vois de très jolies patères qui m'avaient déjà fait de l'oeil sur le magazine, des coffres en bois, des coupes en fer blancs très joliement ornementées, des boutons de poignée de porte, des carnets de voyage, le vendeur... Que de jolies choses.
La satisfaction des yeux ne nourrit pas son homme. C'est une vérité. Nous avons donc satisfait ce besoin naturel de notre condition de mortel dans un petit restaurant italien de la rue Montorgueil. Nous restons dans une virée internationale sans quitter le 2ème arrondissement. Un vrai restaurant italien, pas comme ces chaînes sans âme qui se multiplient à Paris, en ce moment. Un peu comme mon feue "Il Delfino" sur l'Ile de la Cité. On y parle italien et fort (mais cela va souvent de pair). Nous y passons un bon moment à refaire le monde... Oh pas le monde dans sa globalité! Non! Je (nous) ne suis (sommes) pas de grands penseurs! Nous avons refait notre monde, notre quotidien; à rêver à un intérieur "style concièrge" en buvant un bon vin italien qui embrume (assomme?) la tête de certain...
Mais continuons vers d'autres rivages, vers d'autres continents. Deux stations de métro et nous voici à Bollywood sur Seine. Passage du Prado. Passage Brady. Ses odeurs épicées ou sucrées. Ce magasin de dvd à la gloire du cinéma de là bas. Ce vendeur, tout heureux de nous conseiller des films; cette musique entrainante qui donne envie de danser et qui m'empêche de quitter le commerce, les yeux rivés sur l'écran de télévision qui diffuse une scène dansée d'un film inconnu.
Et puis ce fut le passage (obligé) chez Velan, La boutique Indienne la plus insolite de Paris, situé passage Brady. Ce magasin, c'est une odeur; c'est un plaisir des sens. On y trouve de tout. Des épices bien sûr, mais aussi de l'encens aux noms rêveurs, du thé et de petits objets d'artisanat (brûle parfum, porte encens, petits portes bonheurs...). En me connectant sur leur site internet, j'ai l'impression d'avoir encore ces odeurs dans la tête.
Un saut au Mexique, rue de Birague. Un saut Place des Vosges. Un saut au Village St Paul. Et des merveilles; des merveilles et encore des merveilles. Ah si j'étais riche comme Crésus... Je l'aurais peut-être mon appartement concierge avec des objets venus des quatre coins du monde.
Pour ce jeudi, je me suis contenté de deux petits animaux africains et de l'encens, beaucoup d'encens. C'est déjà pas si mal. En dehors de ces menus objets, la satisfaction d'avoir passé cette journée, ailleurs et en amicale compagnie. Que c'est bon ces journées hors du temps.
Et pour terminer ce tour du monde parisien, j'ai eu le droit, de mon chez moi, à ce coucher de soleil (la photo, la haut) qui semblait lui aussi venu d'ailleurs.
Un clin d'oeil du soleil... Peut-être...

M. réparatrice de moral officielle de l'Alexandre Team

En reparlant ce matin, de mon désapointement de la veille au soir à une collègue :
" Pourquoi tu te prends la tête pour une pouf peroxydée qui chante comme une casserole? Tu te ballades dans la rue, tu vois exactement les mêmes et ça te coute moins cher !"
Merci M. Vu comme ça, ça va beaucoup mieux !

26.3.05

Nous devions...

Ce soir, nous devions voir Kylie Minogue en concert...



J'ai oublié...



Nous l'avons loupé....



Six mois que j'attendais...


J'ai envie d'hurler très, très fort fort.
Je suis vraiment trop nul, mais nul.
Je deviens vraiment trop vieux.
Je deviens sénile et gâteux.
Alzeimer me gagne.
J'ai envie de pleurer.
je suis triste.
je suis en colère.

Fragrance

Une particule odorante et flottante dans l'air matinal et ensoleillé. Une particule qui danse dans le soleil et disparait toute seule (*). Une effluve vanillée qui vous taquine le nez. Une simple trace olfactive qui vous mène par le bout du nez vers des souvenirs d'antant. Souvenirs d'un autre temps qui me rappellent le parfum de Laure. Cette essence de vanille entêtante qui donnait envie de la sentir et de la croquer comme une sucrerie acidulée. Cette note parfumée et virevoltante continue à stimuler la portée de mon odorat à la recherche de la clé du passé; à la recherche d'accords voluptueux et capiteux oubliés.
(*) Jill Caplan - Tout ce qui nous sépare

Horoscope

Et si un jour, en ouvrant mon quotidien, à la page de l'horoscope, je trouvais cette prévision :
GÉMEAUX (21 Mai -20 Juin)
Vous avez un esprit vif et pouvez rapidement vous adapter à toutes les situations. Ça signifie que vous êtes un sale parasite. Les Gémeaux gravitent souvent dans le milieu de la finance et des affaires où ils exploitent au mieux leurs dons pour l'escroquerie et la malhonnêteté. Si vous êtes Gémeaux, les impôts ont certainement un dossier épais comme ça sur vous!
Eh ben, ça me ferait pas très plaisir !

Le langage des Elfes


Alexandre

Et si nous étions tous des Elfes, ces êtres évanescents et mystérieux? Ce lien permet de se créer son prénom elfique. Et peut-être qu'avec un nom elfique, pourrons-nous atteindre l'immortalité qui est la nature de l'Elfe.

25.3.05

Avis à la population :

>
WARNING
Alexandre is radioactive. Wear protective clothing at all times.

Username:
From Go-Quiz.com

24.3.05

Wonderful day

22.3.05

Les aléas de ma mémoire musicale n°8

Here I go out to sea again
the sunshine fills my hair
and dreams hang in the air
Gulls in the sky and in my blue eyes
you know it feels unfair
there's magic everywhere
Look at me standing
here on my own again
up straight in the sunshine
No need to run and hide
it's a wonderful, wonderful life
No need to hide your face
it's a wonderful, wonderful life
Sun in your eyesthe heat is in your hair
they seem to hate you
because you're there
and I need a friend
Oh, I need a friend
to make me happy
not stand here on my own
Look at me standing
here on my own again
up straight in the sunshine
I need a friendoh, I need friend
to make me happy
not so alone.......
Look at me here
here on my own again
up straight in the sunshine



Merci à Rafaele de m'avoir fait redécouvrir ce grand souvenir de jeunesse et de me l'avoir mis dans la tête pour mon plus grand plaisir !

Wonderful Life - Black - 1987

21.3.05

Elekra! Fallait pas la ressusciter.

Alors Elektra est une super héroïne. Avec des supers pouvoirs. Des supers armes. De superbes formes (enfin pour ceux qui aiment les superbes formes des super héroïnes).
Mais elle a de supers problèmes aussi (elle est pas très gentille et en plus elle dit "shit" à tout bout de film). Un super trauma (comme tous les supers héros, elle en a un gratiné qui mériterait un film à lui tout seul). Des supers T.O.C. : elle compte ses pas (on ne sait pas pourquoi) et elle range très, très bien ses fruits (par taille et par genre). Elle a de supers... moches vêtements (ah ça oui! En tenue de cuir rouge, elle fait un peu écrevisse la Elektra). Elle a un super maître mais qui n'est pas très, très gentil avec elle (mais c'est pour son bien).
Mais elle n'est pas super douée pour les baisers langoureux, que ce soit un baiser masculin ou féminin (quoi que le french kiss féminin est plutôt bien filmé). Elle est pas super douée avec les garçons mais, à sa décharge, un gars plus fadoche que celui qui lui fait les yeux doux (mais fadoches), tu meurs... Remarque, elle est habituée aux gars fades et sans consistance : elle est sortie avec Ben "Daredevil" Affleck... Ne l'oublions pas ! Et celui qu'elle embrasse pour de faux dans ce film (?) a le mérite d'avoir une vie dans les yeux.
Heu sinon, rien de nouveau dans le monde des supers héros... Bien au contraire...
Elektra de Rob Bowman


Elektra Posted by Hello

20.3.05

Un long dimanche de cinéma

Ah que j'aime ces dimanches ensoleillés à Paris. Sans contraintes. Sans obligations. Juste le plaisir de passer une bonne journée de détente, en prenant son temps.
Aller au cinéma. Se promener. Déambuler. Flaner dans les rues de Paris ou dans ses parcs. M'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi. Et regarder les gens tant qu'y en a. Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra, en serrant dans ma main tes p'tits doigts (*).
C'est ce que nous avons fait aujourd'hui, après une grosse journée de samedi à faire du ménage, à ranger des papiers importants et à glandouiller qui devant la télé qui devant l'ordinateur (bref, une journée pas très reposante finalement). Aujourd'hui, les cuicuis des oiseaux, les rayons du soleil matinal ont plus que suffit à nous motiver pour passer cette journée en dehors de l'appartement.
Après une petit déjeuner avec croissants, pains au chocolat et chausson aux pommes (si, si, que j'ai acheté moi-même ! On se refuse rien !), nous sommes allés voir le nouveau film de Jacques Audiard "De battre mon coeur s'est arrêté". Très beau film en vérité. Je persiste en disant que Jacques Audiard est l'un des plus grands réalisateur français actuel et lorsqu'il s'adjoint les services de Tonino Benaquista au scénario, on peut y aller les yeux fermés (mais pas trop, parce que voir un film les yeux fermés, ben c'est pas top!). Une très bonne distribution avec un Romain Duris qui compose à merveille un personnage écartelé entre deux sens à donner à sa vie; un scénario ciselé, nerveux et juste; une bande son et musicale assez exceptionnelle (avec deux morceaux de Télépopmusic!!)... Bref un très grand moment de cinéma.
Nous aurions pu en rester là. Et j'ai bien cru que nous en resterions là. Mais non... Nous nous sommes décidés pour une deuxième séance de cinoche... C'est le printemps du cinéma! Ce n'est pas cher (3,50 €, la séance)... Autant en profiter. Un coup de métro (nous devons traverser Paris du Nord au sud) et une première ballade à pieds et nous voici arrivés à la Très Grande Bibliothèque Francois Mittérand... Elle est vraiment très grande cette bibliothèque! Et, à côté, ils ont construit un cinéma qui est aussi très, très grand; sans doute pour faire honneur à la très, très grande Bibliothèque.
C'est donc au MK2 Bibliothèque que nous avons vu notre 2ème film : "Capitaine Fly et le monde de demain". C'est un film beaucoup plus léger que le premier; un bon film de science fiction; un film d'aventure efficace; un film de divertissement avec une bonne dose d'aventure, de frisson, d'humour, d'amour, de gentils, de méchants, de beau gosse (ah le sourire de Jude Law), de jolies filles (Gwineth Palthrow, Angelina Jolie). Bref, un film familial mais pas con. Le scénario est assez bien foutu; les acteurs font du bon boulot. L'originalité de ce film réside plus dans son aspect technique. En effet, les acteurs ont quasiment tout joué sur des fonds bleus. Tous les décors sont en images de synthèse. Et ils sont superbes ces décors et complétement réalistes. Le réalisateur plonge son film dans une ambiance sépia qui donne un côté suranné qui faisait penser à un film de série B des années quarantes ou cinquantes (époque où se situe le film). Encore une fois, mais pour des raisons différentes du premier, un bon moment de cinéma.
Après toutes ces aventures cinématographiques, et comme le soleil était encore haut dans le ciel et encore chaud, nous avons décidé de longer la Seine jusqu'au pont Marie en faisant un petit détour par le pac de Bercy, puis de Pont Marie, nous sommes remontés vers République tout en flanant un moment dans le village Saint Paul.
Nous sommes rentrés à la maison complètement vannés mais heureux de notre journée... Le week-end prochain, ça ne sera pas la même chanson puisque je bosserais tout le week-end... Pas grave, on s'en fera d'autre de ces journées sympatiques.
(*) extrait de la chanson Mistral Gagnant de Renaud - 1985
De battre mon coeur s'est arrêté de Jacques Audiard
Capitaine Sky et le Monde de demain de Kerry Conran


Capitaine Sky et le monde de demain Posted by Hello


De battre mon coeur s'est arrêté Posted by Hello

19.3.05

Mamers en Mars, ça ne sera pas en avril...


Mamers en mars 2005 (cliquez sur la photo)

Ce midi, je reçois un essemesse de ma petite soeur que je sens excitée comme une puce :
"Kikou Brother (c'est moi) ! Comment s'appelle l'acteur qui joue dans la série Avocats & Associés?"
Je ne me pose même pas la question deux fois! Je sais de qui elle veut parler !
" Le beau Frédéric Gorny ! Pourquoi ?
" Il est en train de manger dans le même restau que moi (eh oui à la campagne), en face de moi. Il est trop mignon!"
Comment? Frédéric Gorny mange dans la malheureuse créperie de Mamers? Comment cela est-il possible? Il est tombé en panne de voiture et n'a pas eu le choix... C'est la seule explication logique.
A moins que... Non... Ce n'est pas possible !
Autre texto vers ma veinarde de soeur :
" Ne me dit pas que c'est le festival Mamers en Mars?"
" YES "
Je suis vert de rage et de jalousie. Si il n'y avait pas eu la panne de cette #@!!¤)^#(*) de voiture, nous y serions, nous aussi, à Mamers, ville qui m'a vu naitre. Nous y serions sans doute dans cette merveilleuse créperie avec cette serveuse tellement agréable, charmante et aimable, à manger de succulentes galettes complètes (sans trop de sel, merci) devant le magnifique Frédéric Gorny... Nous y serions à cette 15ème édition de ce festival.
Oui mais voila! La voiture est encore au fond du garage Saint G. à attendre qu'on daigne enfin s'occuper d'elle. Donc, nous sommes là, à Paris, et ma soeur C. mange devant Frédéric Gorny qui est un des invités du 15ème festival de Mamers en Mars.
Ce festival, je l'ai vu naitre, il y a quinze ans, alors que je n'étais qu'un jeune et beau garçon (je ne tolérerais aucuns rires désagréables !) à peine déluré et avec la voix qui avait à peine muée. J'y ai connu quelques moments intenses de cinéma : Peter's Friends, Les roseaux sauvages..., des rencontres : Anne-Sophie, François Ozon..., des coups de coeur : Les roseaux sauvages qui fut un de mes plus gros chocs fondateurs; Gaël Morel dont je suis tombé amoureux à la première vision (et qui me fait toujours le même effet, même si on le voit de moins en moins) et Fréderic Gorny qui fut assis à côté de moi pendant toute une séance alors qu'il n'était pas plus agé que moi (normal puisqu'il a le même âge que moi) et que je ne savais pas qui il était avant de le voir sur le grand écran... Et la gentille Elodie Bouchez ... Et le rigolo Stéphane Rideau...
Ah souvenirs...
(*) : Mot trop vulgaire pour être mis sur ce blog très bien pensant...

ΉΛΙΟΣ


Photographie : E.F. - Coucher de soleil - 19/03/2005

Vertiges de l'amour

Le souffle court; les jambes coupées; le corps pantelant.
La violence du choc l'avait laissé sur le dos.
Les yeux démesurés; l'esprit vidé; le coeur animé.
Tel un poisson hors de l'eau, il happait l'air à grandes goulées.
Sa peau n'était plus qu'un magma de sensations tactiles contradictoires.
La plus petite particule de son corps amplifiait par résonnances spasmodiques le moindre courant d'air.
Il était bien ainsi, vidé et essoufflé; dans un état second qui le poussait vers les tréfonds d'un sommeil réparateur.
A côté de lui, il s'était déjà laissé emporté par les bras de Morphée.
Le visage satisfait; le sourire angélique; les cheveux ébourrifés.
De légèrs éclats de sueur faisaient briller sa peau de bébé.
Seul le rythme tempéré de son souffle apaisé indiquait qu'il ne s'était pas laissé amadouer par la petite mort voluptueuse.
Il eut envie de l'embrasser. Il ne put que le caresser.
Et c'est la main posée sur son flanc, qu'il rejoignit son amant vers des rêves virevoltants et gourmands.

18.3.05

In The Navy...



La Royal Navy veut-elle se racheter une bonne conduite et une bonne conscience? Veut-elle remettre à l'ordre du jour la formule de Wiston Churchill : "La marine n'est rien d'autre que rhum, sodomie et fouet"? Quel programme !
En effet, l'auguste institution militaire a lancé depuis le debut du mois de mars, une campagne de recrutement... dans la presse homo ! Et oui ! Assez surprenant !
La Royal Navy, qui a officiellement accepté et reconnu l'homosexualité dans ses contingents depuis janvier 2000, veut s'assurer que les gays soient représentés dans la Marine anglaise à hauteur de leur présence dans la société anglaise (estimée à 6% selon le lobby gay Stonewall).
Le politiquement correcte et ses ravages !
Quoi qu'il en soit, comme je m'ennuie un peu dans mon job actuel, je vais devenir sergent recruteur anglais spécialisé dans la cause Rainbow. Ca doit être un beau métier, ça !
Sinon, si ça ne marche pas, je vais devenir agent recruteur toujours gayfriendly pour trouver un repasseur, un homme de ménage, un homme à tout faire et plus si ...

16.3.05

Je suis Alexandre, le petit Robot. L'ami d'Ulysse

- Oh, ça! C'est un problème d'alternateur, mon bon monsieur...
- Ah oui?
- Oui !
- C'est grave?
- Non !
- Ah bon !
- Soulevez le capot! Je vais regarder...
J'enlève alors mon tshirt et je soulève une petite trappe qui se trouve sur mon ventre. En regardant, je vois tout un réseau de fils, de puces électroniques, de circuits et de processeurs.
- Vous voyez! C'est ça l'alternateur... Vos petits charbons sont morts. On va vous changer tout cela et vous redeviendrez un fort gaillard...
- Vous êtes gentil...

Les rêves, parfois...


15.3.05

La théorie du Chaos

"It has been said that something as small as flutter of a butterfly's wing can ultimately cause a typhoon halfway around the world".

On dit que le battement d'aile d'un papillon peut engendrer un typhon à l'autre bout de la Terre.

14.3.05

Le retour de l'Inquisition


Posted by Hello
C'est une jolie photographie n'est ce pas? Peut-être un peu trop esthétisant mais ce n'est pas un défaut... La marque de prêt-à-porter Marithé et François Girbaud a détourné La Cène, la célèbre fresque de Léonard de Vinci, pour sa dernière campagne de publicité.
Eh bien sachez que cette photographie a été jugé "blasphématoire". L'association Croyance et Liberté (proche de l'épiscopat français) a porté plainte contre la marque de prêt-à-porter et contre l'agence de publicité. Les membres de cette association y voient une "une blessure à l'égard d'un événement fondateur de la foi chrétienne". Ce qui choque c'est le modèle masculin au joli dos et à la belle chute de reins qui enlace lascivement une femme. Vous trouvez ça choquant, vous? Eh bien les évêques français trouvent cela deplacé dans cette représentation. C'st une représentation détournée de la Cène! Ce n'est pas la Cène... Ceux d'Italie aussi, d'ailleurs...
Le pire dans cette histoire est que le Tribunal leur a donné raison et a jugé que l'affichage public du visuel constituait "un acte d'intrusion agressive et gratuite dans le tréfonds des croyances intimes". "L'injure ainsi faite aux catholiques apparaît disproportionnée au but mercantile recherché". Le Tribunal a donc interdit l'affichage ce cette photographie "en tous lieux publics et sur tous supports".
Un Tribunal de la République Française a fait interdire cette affiche parce qu'elle fait injure aux catholiques... Non, mais ho! Ne sommes nous pas dans une république laïque? 2005 ne marque t-elle pas le centenaire de la séparation de l'Eglise et de l'Etat? Comment cela est-il encore possible? Je suis vraiment ulcérée par cette décision. Je me sens, moi aussi, agressé dans ma liberté individuelle et citoyenne, majeur et libre pensant qu'on me prive de mon droit de voir cette belle affiche. Serions-nous revenus au temps de l'Inquisition? L'Eglise est à nouveau en mesure de juger ce qui est bons ou mauvais? Et quand ça ne lui convient pas, revenons-nous aux bûchers expiatoires? A quand la reprise de la chasse aux sorcières? Va t-on de nouveau supprimer tous les déviants? La censure religieuse va t-elle de nouveau lobotomiser nos sociétés? C'est une porte ouverte à tous les extrémismes... Le président du Tribunal s'est-il bien rendu compte de cela en rendant son jugement?
La société Girbaud va faire appel. J'espère que notre Justice va réparer cette grossière erreur.

Marins d'eau douce

Retour dans les salles de cinéma, après plus d'un mois d'absence. Que ça peut être con parfois les contraintes de temps... Pas moyen de me trouver un créneau cinématographique de tout le mois de février... J'espère que ça va changer ce mois de mars.
Donc, ce dimanche de retour de vacances et pour ne pas avoir le moral morose, en pensant que lundi serait la reprise de travail pour certain (pas moi : j'ai une journée de rab!), j'ai décidé de trainer E. au cinéma. Il faisait beau. Nous avons donc décidé de nous rendre au MK2 Quai De Seine à pied en passant par les Buttes Chaumont. Ce que j'aime dans ces belles et douces journées de la fin de l'hiver, c'est que le printemps commence à faire toc toc aux portes de nos vies. Un timide rayon de soleil faisait coucou entre deux nuages. Un vent léger soulevait les cheveux des filles tandis que les quelques degrés supplémentaires raccourcissaient les vêtements des jeunes gens. Les zoizaux chantaient les premières louanges de la naissance imminente du seigneur Printemps. Les fleurs de la fin de l'hiver mouchetaient les pelouses. J'aime bien les Buttes Chaumont... Légèrement vêtu, muni de mes lunettes de soleil, un beignet aux pommes à la main et à la bouche, me voici flanant sur les quais de la Seine avec mon bébé en direction du complèxe cinéma.
Nous avons choisi (en commun) d'aller voir "la vie aquatique". Les critiques sont plutôt très bonnes et saluent l'originalité de la mise en scène et de l'esthétisme. Deux fois supers, se dit-on et hop le film a été élu à l'unanimité par nous deux.
Alors c'est vraiment original comme film! Comme si le réalisateur a dû fumer des algues hallucingènes en écrivant son scénario et a dû en ingurgiter une double portion de ces algues pour réaliser le film. Il délire pas mal le gars et voit des poissons étranges dans les bas fonds marins : un poisson accordéon, un requin jaguar gigantesque... Je m'attendais à voir un poisson éléphant rose. Le topic du film est simple : un sous commandant Cousteau has been se lance dans sa dernière expédition, sa dernière tentative de marquer le monde du documentaire maritime. Il n'est pas aidé le pauvre capitaine avec son equipe de matelots bras cassé, un tantinet rebelle, un chouias mutins, et carrément barjes.
Le film n'est pas génial mais on rigole bien avec les loufoqueries des membres d'équipage. Bill Murray, en capitaine désabusé, était excellent (si, si E., il était très bon); Cate Blanchett, en journaliste enceinte jusqu'aux yeux et complètement paumée est très bien aussi (non, non, E. elle n'est pas insignifiante ni fadoche). C'est rigolo. C'est aussi frais que le vent du grand large. Un bon divertissement avec une très grande originalité esthétique (ça, c'est sûr) et de bonnes idées scénaristiques.

La vie aquatique de Wes Anderson


Marins d'eau douce Posted by Hello

13.3.05

Les perles n°2


Photographie : E.F. Posted by Hello

A Saint Lary, il y a une fontaine qui orne le rond point centrale du petit centre ville. C'est une représentation moderne et stylisée des sommets pyrénéens. Cette année, avec ces températures dignes du meilleur congélateur du marché, la fontaine est recouverte de stalactites de glace. C'est plus joli comme cela, je trouve.
Tout près de la fontaine, un homme intéroge sa femme :
- Ce n'est pas le même jet d'eau que l'an dernier?
- Ben si, pourquoi?
- C'est pas comme des mes souvenirs...
- Ben là, il y a de la glace...
- Ah oui? Ben ils devraient en mettre tous les ans, c'est plus joli comme ça...

Les perles n°1

Sur une place de Saint Lary, un couple discute :
Lui : "Il n'y avait pas de la musique ici, l'an passé?"
Elle : "Si, mais c'était l'été. Rappelle toi! C'était un groupe péruvien".
Lui : "Ah oui! Je me rappelle".
Elle : " C'était bien. J'aimais bien leur bonnet".
Lui : "Bof... Ils avaient l'air de clowns...".
Elle : "Pfff! T'as jamais aimé la musique locale..."

Le nez dans la neige


Photographie : E.F. Posted by Hello
Voila ce qu'on voit, le nez dans la neige...

La blague de Sissou

Pourquoi les Martiens ne renversent jamais leur café sur la table?

Alors?

Humm?

Vous ne voyez pas?



Ben parce qu'ils ont des soucoupes...


Je sais c'est nul! Mais, ça me fait rire...

10.3.05

Ce n'est pas facile...

Chère tante Sidonie,
C'est de Saint Lary, que tu connais déjà, que je t'ecris. Nous y sommes pour une petite semaine de vacances bien méritées. Il a beaucoup neigé les premiers jours puis le soleil a remplacé ces gros nuages blancs chargés de flocons. Il fait maintenant très beau.
Avec tout ce beau soleil, j'ai pu rejoindre les skieurs, mercredi après midi, en haut des pistes. On s'est rejoint au barrage du lac de l'Oule. Tu ne le reconnaitrais pas avec toute cette neige. C'est vraiment un endroit à part; loin de tout, isolé de la civilisation; d'un calme absolu et d'une beauté remarquable. J'y ai passé un après midi de quiétude et de paix; ce qui n'est pas forcément le cas si je reste à la maison.
Comme tu le sais, nous partons au ski avec la famille d'E. Il y a maitenant deux petites filles qui aiment beaucoup se faire entendre quelque soit l'heure du jour ou de la nuit. Au début, je pensais que je pourrais le supporter. Et je me consolais (comme je pouvais) en me disant : "Allez Alexandre, courage! Ca ne va durer qu'une semaine". Mais il y a des journées comme celle de mardi où tu as envie de fuir; de tout lâcher ou d'hurler plus fort. C'est bien simple, quand ce n'était pas le bébé qui hurlait, c'est la grande soeur qui nous soumettait à ses ultrasons directifs. Le genre de cris qui te vrillent la cervelle et te rendent dingue. Tu sais pourtant comment je suis! Je suis quelqu'un de relativement patient et posé, mais depuis mardi, je ne peux plus. Ce qui est le plus difficile dans tout cela, c'est de ne pas pouvoir s'isoler et de fuire la communautée. Je ne pouvais pas sortir me promener sans avoir la gosse à trainer ou bien quelqu'un qui voulait venir avec moi. En plus, les parents n'en peuvent plus et sont parfois aux abonnées absents, laissant la charge des deux fillettes à ceux qui restent.
Nous somme jeudi maintenant et nous sommes proches du retour. J'ai presque envie de dire tant mieux. Vivement le retour à la tranquille ambiance de l'appartement. En plus, du coup, je ne suis pas sûr de vouloir renouveller cette expérience une quatrième année de plus. D'autant qu'il y aura un troisième bébé, l'année prochaine. En même temps, je ne peux pas faire cela à E. qui pendant cette semaine de ski allie ses deux passions : ses nièces et le ski. Je sais que si je n'y vais plus, il ne voudra pas y aller tout seul. Je n'ai pas envie de lui imposer ce qui peut sembler être de l'égoïsme et de la non sociabilité de ma part. Mais en même temps, ce sont aussi mes vacances et je n'ai pas (mais vraiment pas) envie de m'imposer une autre semaine comme celle çi. Pas envie de supporter deux harpies que j'avais envie de mettre en charpie. Je les aime pourtant ces deux petites mais à petite dose. Je me suis super bien amusé avec la plus grande sur la luge. Et quelle est mignonne la toute petite quand elle me dévore de ses grands yeux bleus-gris.
Je crois que je vais devoir réflechir pour l'année prochaine. Mais j'ai encore un an pour cela.
Je te rassure, il y a des choses bien, ici. Je trouve que Saint Lary est vraiment un village agréable à vivre, avec beaucoup de charme et tellement loin des stations des Alpes qui manquent d'authenticité. Ici, rien ne sonne faux. Il y a, certes, beaucoup de touristes mais ils se fondent dans ce paysage grandiose. Qu'ils sont beaux ces paysages pyrénéens : un coucher de soleil sur les pics majestueux avec toutes ces couleurs qui oscillent entre le rose pâle, l'oranger léger et le bleu ombre; observer les noires choucas pousser leurs cris roques qui se répercutent en échos interminables sur les parois montagneuses; regarder voltiger un aigle royal dans le ciel bleu et pur; m'enivrer du grand air réparateur, du soleil bienfaisant; se recharger de tous les bienfaits de cette nature généreuse. C'est cela aussi cette semaine de vacances. Il ne aut pas que je l'oublie.
Comme tu peux le voir, en lisant ces quelques lignes, je te présente encore une fois du Grand Alexandre; exaspéré mais en même temps exalté. Je n'y peux rien : je ressens beaucoup... Et puis, comment renier mon aspect Gémeaux! Je suis Janus... Et avec ses deux visages...
Je te laisse à présent. Je vais aller me délasser en faisant une randonnée, sur les hauteurs de Saint Lary.
A très bientôt, tante Sidonie. Je t'embrasse.
Alexandre

9.3.05

Je faisais mes cartes postales...

Des vacances sans cartes postales... Voila une chose inconcevable, pour moi. Ca me semble faire parti du packaging vacances : on part en vacances, je fais des cartes postales. Certain trouve cela ringard, beaucoup me dise que c'est une perte de temps... Ben moi, je ne suis pas d'accord. C'est un grand plaisir de les écrire, une sorte de cliché que je partage avec les autres.
Avant de partir, je me fais dans ma petite tête une petite liste des personnes (avec les adresses) qui vont recevoir une carte. Elle fut longue et bien fournie cette liste puis au fur et à mesure des aléas de la vie des personnes ont disparu, d'autres sont apparues. Cette année, ce sera la même que l'année passée à une exception près (en plus).
Ma liste bien calée dans ma tête (et surtout sur mon carnet d'adresse, parce que j'ai pas de mémoire en fait!), il ne me reste plus qu'à trouver les petits rectangles cartonnés; ces photographies idylliques de la région visitée.
J'adore partir à la recherche de ces cartes. Ca commence toujours de la même façon. Je remonte la rue touristique. Dans chaque ville un tant soit peu touristique, il y a toujours cette rue où se retrouvent les bars à touristes, les restaurants à touristes, ses magasins à touristes où l'on y vend les fameuses cartes postales que je cherche. Je regarde un à un tous les présentoirs tournicotant, de tous les magasins. Je compare, je mesure (il faut qu'elles puissent rentrer dans une enveloppe 16x11,5 cm), les yeux d'un critique imperturbable... J'en rajoute, je rassure... Si je ne sais pas toujours ce que je recherche, je sais parfaitement bien ce que je ne veux pas. Ainsi, je laisse de côté toutes les cartes avec des blagues à deux balles du style : " A Hendaye, pas de chandaille" et on voit une nana, les seins à l'air; ou encore " A Caen, savourez son trou normand" avec un jeune homme dans une position très suggestive (ça existe, je vous assure). J'évite aussi les cartes mièvres et kitsch où l'on voit un petit animal en incrustation sur un paysage. Je préfère celles qui ont un minimum d'intérêt touristique et (ou) artistique.
Une fois que je les ai toutes regardés, je me refais la rue dans l'autre sens et j'achète les cartes.
C'est une chose que je préfère faire tout seul parce que comme vous le voyez, j'aime bien prendre mon temps. J'évite de le faire avec E. parce que je sais que cala le gave. Donc, si je suis avec lui, je stresse, je me dépêche pour le délivrer de cette contrainte et, du coup, je foire mes achats. Cette année, j'ai bien pris mon temps et je suis plutôt fier du résultat (confirmé par E.).
Il y a des cartes typesque j'achète pour des personnes specifiques. Par exemple, pour ma grand-mère, qui aime visualiser où je pars en vacances, je vais plutôt prendre une carte avec une carte géographique et où des vignettes illustrent les endroits les plus marquants. Le plus souvent, c'est tout de même au feeling. L'idéal serait de trouver "la" carte qui correspond pile poil à la personne qui la recevra. C'est rare, il faut le savoir.
Cette année, j'ai 14 cartes à envoyer. Autant de petits textes personnalisés. J'adore faire cela. Combien de cartes, je reçois avce un texte banal, sans intérêt, sans âme? Pas beaucoup, c'est vrai, vu que nous recevons assez peu de cartes postales... Mais vous voyez ce que je veux dire :
" Cher vous deux! Nous passons d'agréables vacances sur le camping de Palavas les Flots où les barbecues sont bons. Les enfants sont heureux de jouer avec le chiens du voisin. Dommage qu'il pleuve tout le temps, on avait prévu que des tongs. A bientôt. P&G "
" Bonjour! Cette petite carte pour vous dire que les vacances c'est super. Vivement la rentrée qu'on vous montre les photos du petit avec sa piqure de méduse. J'espère qu'elles vont être réussies. Bises. K&V et les enfants "
J'essaie toujours de personnaliser mes cartes même si le contenu reste relativement le même que sur une carte basique (j'en suis conscient). Mais avec un peu de forme, le fond devient vite plus intéressant.
Enfin, voila! Tout ça pour dire que j'aime bien envoyer des cartes quand je suis en vacances. J'aime bien en recevoir aussi... Mais ça (oui je sais, bébé!), il ne faut pas le dire parce que ce n'est pas beau de réclamer.
Pour en finir une bonne fois pour toute avec le sujet, il y a une chanson très jolie de Bourvil qui date de 1946 qui s'appelle "Les Crayons" et qui parle d'une orpheline qui est obligée de vendre des cartes postales et des crayons pour survivre... Ca pourrait faire l'objet d'un autre post (du style : les aléas de ma mémoire musicale n°10485) mais, je veux pas gonfler, alors !

Le racisme est partout présent.

A la caisse de la maison de la presse de St Lary. Une file d'attente assez importante pour ce petit magasin exigu. On circule mal entre les différents rayonnages de journaux, de magazines, de cartes postales, de littérature montagnarde et pyrénéenne. Tout le monde s'y retrouve dans ce magasin : les touristes et les autochtones. En plus ce magasin a la bonne chance d'être le seul point de vente de tabac et le seul dépositaire PMU et Loto du village.
J'attends bien sagement mon tour dans cette file d'attente qui n'en finit pas, avec ma presse bobo (merci E. de toujours tout qualifier) : Libération, Télérama, le National Géographic spécial Inde, un quotidien local et l'Equipe (c'est pourtant pas bobo, l'Equipe? Mais c'est vrai que ce n'était pas pour moi). La caissière a l'air un peu dépassé par les événements et cette foulitude. Elle est seule et jongle entre les trois différentes caisses (tabac, presse et jeux de hasard).
Un jeune homme vient s'installer à côté de moi à la caisse jeux pour faire valider sa grille loto. Il a l'air visiblement excédé et énervé. Mais bon, comme une dizaine de personnes qui commencent à trouver le temps long. Mon tour arrive (enfin) mais je vois le jeune homme s'avançait et se plaçait devant moi, à la caisse.
Je le trouve culotter mais bon, magnanime, je consens à le laisser passer. La caissière ne sait pas quoi faire et nous regarde tour à tour. Le jeune homme me regarde et en souriant me demande avec un accent du cru très prononcé :
- C'est votrrrre tourrrrrr?
- Oui, normalement! Mais maintenant que vous êtes là, allez-y! Je ne suis plus à deux minutes...
- Non, non! Passez...
- Ok! Merci...
Et il s'écarte. Je pose ma presse et m'apprête à payer. Soudain, j'entends le gars bougonner :
- Vivement qu'ils se tirent tous ces cons de touristes. Y en a marre... On n'est plus chez nous, ici.
Je le regarde un peu interloqué par ce ton haineux et ce brusque revirement, mais, peureux, je ne dis rien. Ca ne vaut pas le coup... Mais quelqu'un derrière moi ne l'entend pas de cette oreille et lance assez fort :
- On vous supporte bien deux semaines par an, au Salon de l'Agriculture. Vous pouvez bien faire un effort, avec tout le fric que ces cons de touristes vous laissent...
La pauvre caissière regarde avec des yeux ronds et se sent visiblement très mal à l'aise. Moi aussi, d'ailleurs. J'empoche ma monnaie et sort avec ma presse.
La caissière :
- C'est à qui le tour?
Le client qui était derrière moi, Parisien selon toute vraissemblance :
- C'est à moi. Comment allez-vous?
Bonjour l'ambiance!

8.3.05

AHHHHHHHHHH !!!!!!


Edvard Munch - le cri - Au secours... Posted by Hello

Voila ce que peut donner mon état après une journée avec deux fillettes qui ont passé leur temps à pleurer, crier, chouiner, glousser, hurler, criser, reclamer, protester, exaspérer, enerver...

La bataille du Champ Lalane

Je suis tombé en embuscade pendant une marche de reconnaissance. Caché derrière une butte de terre enneigée et en tenue camaléon, il m'attendait, à l'affût, bien pourvu en munitions meurtrières.
Sans le moindre soupçon, je n'ai rien vu arriver quand la première boule m'a frappé l'épaule droite. je n'ai pu que m'abriter derrière un bonhomme de neige, pauvre otage innocent de nos jeux.
Le terrain m'était assez peu favorable : légèrement en dessous de mon Sissou d'agresseur, j'avais peu de neige à ma disposition pour me défendre. Le vent lui-même était contre moi et en faveur de mon adversaire.
Une seule alternative se présentait à moi pour me sortir de cette situation critique. Une alternative dangereuse et suicidaire. Un assaut héroïque qui me verrait vainqueur ou vaincu et transformé en cible vivante à ses coups blancs et glacés. Je savais que ma seule chance de sortir indemne de cette échauffourée serait ma course pour parcourir les quelques mètres me séparant de mon agresseur.
J'optai pour une course en zigzag afin d'avoir une chance d'éviter de me faire toucher. Tel un John Wayne tentant sa derrière chance pour sauver Fort Alamo ou le roi Léonidas à la bataille des Thermopyles, je me suis élançé dans un ralenti quasi cinématographique, chancelant, glissant en hurlant comme un guerrier héroïque qui tente le tout pour le tout.
Pas une seule boule ne me toucha mais l'approche de la proéminence terreuse devenait difficile. Une boule me toucha de plein fouet à la poitrine, tandis que j'en écartai une autre de la main. Déjà une deuxième salve s'abattait sur moi, me frappant l'épaule et le cou. Cependant porté par un élan proche du patriotisme, je ne chutai pas; je m'y refusai. La gorge, brûlée par le froid glacial et l'effort de ma course, me faisait atrocement souffrir. La neige froide fondait dans mon cou et me glaçait le sang. La morçure glacée m'attaquait, fourbe, par mon pantalon trempé.
Je remarquai une petite excroissance sur le côté de la butte, suffisamment grande pour m'abriter et pour pouvoir attaquer. De plus, il y avait beaucoup de neige fraiche et vierge, idéale pour lancer mon offensive boulesque. Je plongeai donc de ce côté et préparai mes premières boules.
Les deux premières ratèrent leur but mais la troisième fit mouche et frappa mon adversaire au front. L'ayant légèrement désorienté, j'en profitai pour tirer par salve de deux et tenter de le faire reculer. Mais il était tenace, le gaillard, et sa resistance s'organisa rapidement.
Un véritable tir croisé de boules blanches obscurcit le ciel gris de cette froide journée d'hiver, touchant et tempant les deux adversaires. Il semblait bien qu'on était parti pour camper longtemps chacun sur ses positions, mais la fatigue et le froid tétanisaient de plus en plus les muscles. Chacun avait de plus en plus de mal à tenir debout sur ses jambes frigorifiées. Les tirs manquaient de plus en plus de précision et quelques innocents témoins furent victimes de ces jets ratés. Le pauvre E. fut ainsi touché en pleine oreille. Flo, malgré son statut de journaliste, fut frappée d'une boule entre les omoplates. Victimes d'une guerre joyeuse par deux grands enfants, infantilisés devant toute cette neige.
Il n'y eut pas de vainqueur ni de vaincus lors de cette mémorable bataille du Champs Lalane qui se déroula le 7 mars 2005. Pas de larmes, pas de sang. Juste des rires et des vêtements mouillés. Deux trentenaires devenus, l'espace d'une demie heure, deux gosses de quinze ans; deux adultes redevenus enfants l'espace d'un instant. Un retour vers l'enfance salvateur alors que les obligations adultes forcent à un vieillissement anticipé. Un des deux joueurs va devenir, en effet, papa d'ici huit mois. Ce n'est pas mois : E. n'attend pas encore d'enfant (problème biologique).

6.3.05

L'arrivée

- Allo, Eric? C'est Alexandre! Ca va?
- Oui, oui, très bien. Pour une fois, le voyage en train c'est bien passé, sans gosses dans le wagon...
- Non! Tu rigoles! Il y a eu quasiment huit heures de voyage avec le bus...
- Ouai! C'est super beau! Il y a plein de neige! C'est magnifique! En plus, il a neigé toute cette nuit et toute la matinée. Il est bien tombé 25 cm de neige... Il y en a partout! Les branches des sapins ploient sous le poid de la neige...
- Tu me connais bien! Oui, j'ai pas pu m'empêcher de faire mon Neil Armstrong! J'ai foulé toute ces vierges étendues blanches en découvreur...
- Comment? Oh non! J'ai pas envie... Je ne suis vraiment pas à l'aise avce des planches de ski. Je préfére me promener... Et puis, je profite de la neige aussi! Cet après midi, j'ai fait de la neige avec la petite... Elle a adoré! Je te ferai voir, j'ai pris plein photos...
- Non pas encore! Mais demain, je pense qu'on va y avoir droit au bonhomme! Déjà que tout à l'heure elle a aidé son père et son tonton à nous bombarder de boules de neige! E. a été la cible... Moi, j'avais l'appareil photo... J'ai mitraillé mais au mumérique...
- Yes! Tu verrais la maison! Elle est superbe, immense avec une grande cheminée. On a tous notre chambre! On a pris une chambre au sous-sol, on sera tranquille! On n'entendra pas les gosses piailler et faire leur foire le soir. Bon, par contre, on a les tuyauteries d'évacuation des toilettes et de la salle de bain qui passent dans la chambre... Pas cool, pour les bruits d'eau...
- Tu penses! On a interdit l'utilisation ds toilettes jusqu'à 10 heures le matin! Je compte faire des grasses matinées...
- Ah! J'entends le dous cliquetis des bouteilles d'apéro...
- E.? Non, il n'a pas encore fait de ski. Il commence lundi matin.
- Ce que je faire pendant ce temps? En profiter, me laisser vivre! J'ai déjà noter l'emplacement d'un café sympa... Par contre, il n'y a pas d'accès à l'Internet sur la station!!! Je vais mourir, tu crois? Non! Et puis, je vais aller me ballader en altitude, faire des randonnées et puis aller boire des vins chaudes dans les bars d'altitudes...
- Je te raconterai, va! Allez, je te laisse parce qu'on m'appelle pour l'apéro... Et le cris de la vodka-martini, ça n'attend pas...
- Je t'embrasse, Eric. A bientôt.

4.3.05

Volutes d'encens


Photographie : E.F. Posted by Hello

Alexandre se prend pour un photographe depuis quelques jours... Bon, ce n'est pas top (pas encore), mais ce n'est pas moche non plus.

Traces de ville


Photographie : E.F. Place des fête - 04/03/05 - De nuit - Posted by Hello

Ce soir, après les gros flocons tombés à la fin de cette journée, en regardant par la fenêtre, voici ce que j'ai pu observer. Je trouve cela très beau...

Les aléas de ma mémoire musicale n°7

C'est malin! En écrivant le post précédent, j'ai une chanson de Dorothée dans la tête (toute ma jeunesse) dont voici le texte... Edifiant!

J'ai mis dans ma valise
Trois ou quatre chemises
Mon foulard, ma casquette
Une paire de basket
Mon anorak et mon béret
Mon maillot et mon bonnet
Et des chaussettes rouges et jaunes à petits pois {2x}

J'ai mis dans ma valise
Ma belle jupe grise
Ma trousse de toilette
Une paire de serviettes
La laisse et le collier du chien
La photo de Sébastien
Et des chaussettes rouges et jaunes à petits pois {2x}

J'ai mis dans ma valise
Mon écharpe cerise
Mes balles et ma raquette
Mes patins à roulette
Mon magnétophone à cassettes
Des bateaux et ma mallette
Et des chaussettes rouges et jaunes à petits pois {2x}

J'ai mis dans ma valise
Ma perruque qui frise
Mes pastilles pour la gorge
Un bout de sucre d'orge
Mon dictionnaire français-anglais
Et ma ceinture dorée
Un kilo de poires pour la soif
Un bouquin et une coiffe
Ma télévision portative
Et un tee-shirt vert olive
Mon stylo mon aide-mémoire
Mon saroual et mon mouchoir
Le parapluie si il pleuvait
Et la crème pour bronzer
Des cachets pour le mal de tête
Des bonbons et mes lunettes
Un peu de papier pour écrire
Un pyjama pour dormir
Un paire de chaussures à crampons
Et deux ou trois pantalons
Du mouron pour mon canari
Et un gros pull-over gris
Et des chaussettes rouges et jaunes à petits pois

La Valise - Dorothée - Paroles: J.F.Porry. Musique: J.F.Porry, Gérard Salesses

J'ai mis dans ma valise...

Bon alors! Faisons un dernier check up...
Tout est dans la valise : les chaussettes Kindy en laine de mamouths musqués; les culottes Petit Bateau; les pull-over en polaire naturelle; les echarpes; les gants; les moon boots; les snow sun glasses; les bonnets en laines et à pompons...
Tout est là... Les boules Quies "anti bruits d'enfants la nuit"; les cachets d'aspirine "anti-prise de tête"; la crême contre les bobos...
Voilà, c'est bon! Je peux fermer la valise.
Les billets sont dans une poche. La carte bancaire... Oh non! La carte bancaire... Ah la voilà! Ouf... Hop dans l'autre poche.
Je crois que nous sommes prêts. Demain matin : départ Montparnasse - Arrivée St Lary-Soulan, 8 heures après.

3.3.05

Paris enneigée


Place des fêtes - 03/03/05

Les saveurs de l'Absinthe

Après presque 3 mois, nous avons renoué, ce soir, à un petit rituel bien sympathique : découvrir un nouveau restaurant.
Laurence comme d'habitude a été notre Gentille Organisatrice et nous a dégoté une adresse de son cru, après moultes heures passées sur Internet, dans les guides, les critiques de toutes sortes pour comparer, étudier et sélectionner la perle qui aura la faveur de nos palais.

Son dévolu a été jeté sur un restaurant du marché St Honoré dans le 1er qui s'appelle "L'Absinthe". Laurence nous a prévénu (texto) : "Attention au budget mais les critiques sont bonnes. Sous réserve de dispo... Sinon d'autres possibilités notamment dans le 11/12 ème... mais la place du Marché St Honoré est à voir (on aime ou on n'aime pas)".
Suivait une série d'excellentes critiques sur la carte proposant des plats aux produits simples savamment cuisinés, arrangés et assemblés; d'excellentes critiques sur le cadre chaleureux qui reste typique d'une brasserie mais dans un beau cadre moderne.
Elle nous a fait salivait Laurence... Elle nous avait trouvé une adresse qui faisait envie.

Bon je n'ai pas bien vu à quoi ressemblait le marché St Honoré vu qu'il faisait nuit; qu'il faisait froid et surtout que j'étais super à la bourre. Le restaurant fait effectivement penser à une brasserie mais de luxe tout de même avec lambris, parquet et boiseries murales et une très grande horloge de gare (enfin c'est à cela que ça me fait penser...) dans la salle du rez-de-chaussée. Le service n'est pas mieux ou pire qu'ailleurs à Paris, c'est à dire fonctionnel et presque agréable mais pas vraiment souriant... Un grand merci à E. de m'avoir fait remarquer seulement une fois rentré à la maison que j'ai fait parti de l'ardoise des "plats du jour" pour un des serveurs...

Alors par contre, la carte était absolument à tomber par terre (je ne l'ai pas fait...) avec effectivement des plats simples mais avec des associations de produits assez alléchantes :
* Coquilles Saint Jacques crues sur lit de patates douces et aneth;
* Carré d'agneau avec parmentier de pieds et de paquets et petites patates au lard;
* Un fondant chocolat aux saveurs de café.
Ca, c'est ce que j'ai mangé et je me suis régalé surtout le petit parmentier... Et il y avait tellement de plats qui me faisaient envie... Un goût de revient vite...
Bon Laurence, qui est pourtant à l'origine de cette bonne découverte, a trouvé à redire : "ce n'est pas à la hauteur de ce que j'attendais"... Du Laurence! Au lieu de profiter et de se faire plaisir, elle a choisi des plats qu'elle n'appréciait pas forcément pour voir si la façon dont ils étaient préparés lui ferait aimer les plats. Du coup, elle n'a pas aimé et n'a pas apprécié le restaurant... C'est la seule : c'est rassurant.
Enfin voila, quoi! C'est une adresse que j'ai envie de faire découvrir parce que c'est vraiment rare de si bien manger dans un cadre sympathique.
Des amateurs?

2.3.05

Le tsar déchu

Moi! Le grand Tsar Alexandre; Tsar de toutes les Russies... Moi, le maître de grands espaces glacés et enneigés... Ce matin, j'ai failli me ramasser sur un trottoir enneigé d'Issy-Les-Moulineaux... Le croyez-vous?

La faute à ces chaussures occidentales qui sont jolies mais inutiles sur de la neige. Rien de mieux que les bonnes bottes fourrées en peau de phoques de mon ancien empire.