30.4.05

Piya ! Piya ! Merey Piya

Pascal Of Bollywood



VS

Olly & The Bollywood Orchestra



le vainqueur est Pascal Of Bollywood

La braguette ouverte

Ce soir, dans le métro, au retour du concert, un jeune homme de bonne famille (avec son petit cartable en cuir noir) et son amie de bonne famille (avec chaussures en cuir noir et petit noeud en dentelle noire) montent dans la rame à la station R. Le jeune homme avait la braguette de son jeans Levis entièrement ouverte. Et comme c'était à hauteur de mon regard, je ne pouvais pas m'empêcher mes yeux de jeter des coups d'oeil furtifs sur ce ridicule système de fermeture en fer jaune. J'espérais que l'échancrure s'agrandisse et me laisse découvrir des trésors cachés.
- Je crois que je suis voyeur. C'est grave, docteur?
- Ca passe pour cette fois... Vous me réciterez trois Pater et cinq Ave Maria. Mais que je ne vous y reprenne plus.
- Merci docteur...
- 120 Euros, s'il vous plait...

29.4.05

Chronique indienne N°1

Le week-end ne fait que commencer...

28.4.05

Une autre façon de décoller

D'une longueur exceptionnelle (73 mètres);
D'une largeur ahurissante (80 mètres);
D'une capacité hors du commun (pensez donc ! Jusqu'à 800 personnes en même temps).

Une autre façon de décoller...

Pensées du jour


Photographie : E.F.

Souvenirs

En écrivant l'un des posts du jour, un souvenir m'est revenu.
Lorsque je suis arrivé à Paris, j'étais un ignare, une friche culturelle. E. a eu le grand mérite de dégrossir mes horizons; de m'arracher la crotte et les sabots; de faire de moi, un terrain fertile à toutes la culture qui m'a transformé en esthète Bo-Bo parisien (Pardon? Mes chevilles? Ah oui, ça va! Merci pour elles!). Non, sérieusement, E. a fait, sur moi, un travail digne d'un défricheur du Haut Moyen Age.
Mais revenons à ce souvenir. E. m'a emmené pour la première fois, voir un spectacle de danse contemporaine le 19 février 2000. C'était un univers complètement inconnu à mes yeux. Le spéctacle s'appelait "Feutre" de Daniel Larrieu et se jouait au théâtre de l'Athénée. C'était un spectacle de danse contemporaine, très conceptuel; avec de la musique un peu jazz, un peu éléctronique. Les danseurs faisaient des gestes étranges; se contorsionner; faire des choses étranges avec leur mains et avec leurs corps... Bref autant vous dire que je suis passé complètement à côté de la pièce.
A la sortie du spectacle, E. me demande ce que j'ai pensé de la pièce, attentif à mes impressions. Moi, bien embêté, je ne savais quoi répondre sans paraître trop idiot. Et puis, en toute innocence et simplement mais complètement désolé par ma réponse, je lui dit :
- J'ai rien compris...
Et là, derrière moi, une dame du style grande dame; du style grande dame genre Fanny Ardant. Vous voyez le genre. Très snob, chignonée de manière à faire lifting du visage (j'en rajoute!). Elle passe à côté de moi et lance très fort (mon Dieu, je me revois dans cet escalier...) :
- La Danse ! Ca ne se comprend pas... Ca se ressent...
Le sang de la hante a immédiatement envahi mon visage et je pense que je devais être rouge comme une pivoine.
Cette envolée verbeuse a fait beaucoup rire E. (et me fait rire aujourd'hui) mais je vous assure que sur le coup, j'aurais aimé être caché sous une soue de ma province natale.

Les pensées de Françoise et Josiane n°1

Josiane : " Je suis désolée ! Mais un beau cul ne fait pas un bon acteur ! ".
Françoise : " Ah oui ! Moi j'ai trouvé qu'il jouait bien du cul...".

Parlant de Nicolas Vitello, acteur (de dos) de Love ! Valour ! Compassion !

Fin de spéctacle

- Clap ! Clap ! Clap ! Clap ! Clap !
- Bravo
- Bla! Bla ! Bla ! Bla ! Bla !
- Clap ! Clap ! Bla ! Bla ! Bla ! Bravo ! Clap ! Bla !
- Chpoing (assise de siège qui se relève brutalement et qui vient heurter le dossier attenant).
Une fin de spectacle comme une autre hier soir, au théâtre de la Porte Saint Martin; identique, sans aucun doute à la fin du spectacle du Théâtre Antoine ou du Théâtre de l'Atelier...
Des applaudissements nourris et chaleureux. Des rires distingués trop appuyés pour être naturels. Un brouhaha de conversations entremélées commentant la pièce, les acteurs, les décors, les costumes, les impressions.
J'adore ce moment. Ecouter les gens s'entendre parler, exprimant à haute et intelligible voix des propos inintelligibles et d'une fadeur exemplaire. Et puis, parfois, il y a des conversations décalées, drôles parce qu'inattendues.
Hier soir, ce fut le cas...
- Chpoing ! (toujours l'assise du siège qui vient toujours heurter brutalement le dossier attenant).
Une jeune fille à une autre jeune fille (si, si! Il y en avait... Minoritaires, certes...), parlant des postérieurs des acteurs (voir plus si affinité) à maintes fois visibles :
- C'était un festival...
L'autre jeune fille, les pomettes à la Rafaele :
- J'en n'ai jamais vu autant en même temps...
Alexandre, moqueur :
- P'tite joueuse...!
Rafaele, MDR :
- M.D.R...
La foule :
- Bla ! Bla ! Bla !
Un peu plus loin, dans les escaliers, la même jeune fille ne s'est toujours pas remise de tout ces culs nus... Et qui continue à s'éventer avec son programme, en blablatant et en pépiant de certains attributs virils vus pendant la pièce...
Alexandre, goguenard (ce n'est pas moi qui le dit) à Rafaele :
- A mon avis, elle s'appelle Marie, celle-là...

Amour, gloire et beauté




"Danny :
- Peux-tu me promettre que tu seras là au dernier moment; que tu seras le dernier visage que je verrai avant de partir?
Patrick :
- Je te le promets."

Eternel Sunchine in April


Photographie : E.F. - Couchée de soleil 26 Avril 2005

C'est pô juste

Quel est le comble pour une personne qui a une place en trop pour un concert ce vendredi soir et qui n'arrive pas à trouver acquéreur?

C'est de gagner deux places gratuites pour ce même concert !

En même temps, je ne vais pas pas me plaindre, moi qui ne gagne jamais rien... Mais, ça tombe mal, vous avouerez.

27.4.05

Par dessus l'etang, soudain j'ai vu...

Ce matin, cheminant joyeusement (hum hum), en sifflotant les "pimpon pimpon" emballés du Petit Pompier*, vers le riant site (re hum hum) qui va m'accueillir pour 8 heures de douce folie professionnelle (re re hum hum); l'esprit léger, la lèvre souriante, les yeux joyeux et le poil brillant, j'ai eu la surprise de trouver un joli canard colvert barbottant dans les petits bassins décorant si joliment le parvis de l'immeuble Colisée Marceau.
Il était beau ce petit canard au bec orange; à la tête vert métallisé; aux ailes bleu gris. Il était mignon à plonger dans les 30 cm d'eau croupie et jaunâtre, à la recherche de nourriture.
C'est beau un canard dans la ville. Ca donne une furtive impression de nature sauvage; d'un étang sombre aux roseaux sauvages et aux larges feuilles de nénuphar; d'un ciel de levant, légèrement orangé par le soleil naissant; d'une brise fraiche frémissant en petites vaguelettes les eaux brunes.
Impressions de nature sauvage dans un monde bétonné... Dans un monde de bruts...
* Le Petit Pompier - Les Presque Oui

Ca serait bien...

" Je voulais pas mettre les voiles,
Je voulais juste prendre l'air.
J'voulais seulement voir les étoiles,
Cachées derrière les réverbères "


LA Kitchenette et les voisins - Les Presque Oui

25.4.05

Pensée du jour

Quand Françoise et Josiane se promènent, elles mangent des crèpes au sucre...
... Et des cacahuètes...
Oui mais la gourmandise est un vilain défaut... Avec des inconvénients...

24.4.05

Alexandre dit Timothée ou le Roi des lions choucroutés



Esmeralda (on l'appelera comme ca) :
- Dis, donc, Alexandre, tu ne serais pas du signe du Lion?
Alexandre (on va continuer comme ça) :
- Ben, non, je suis Gémeaux. Pourquoi?
Esmeralda (toutes dents blanches découvertes dans un sourire diabolique) :
- Non, non comme cela. Tu utilises Timothée comme champooing?
Alexandre (avec les yeux ronds) :
- Heu ! Non, pas du tout...
Esmeralda (la bouche en coeur) :
- Ben, tu devrais... Ca fait pousser des moumoutes choucroutées sur la tête des gens...
Alexandre (le moral à zéro) :
- Pfff ! Même pas drôle.
Au travail, le sujet de rigolade à mon sujet est ma perte de cheveux de plus en plus prononcée. Les filles savent que je le vis assez difficilement, mais cela les fait rire.
Quand Esmeralda (continuons avec ce pseudo) a vu la publicité Timothée, elle a tout de suite pensé à moi et en a fait profiter tout le bureau... Résultat, je suis devenu le Roi Lion Choucrouté...
Prenez votre temps de rigoler mesdemoiselles... Je vais vous saquer... C'est moi le chef, ici...

Pensée du jour

Vous ne me croirez pas, si je vous le dit, mais je suis en week-end, ce soir !

Pensée toute contente Alexandrine.

Encore une...


Photographie E.F.

Paris. E.T. Maison


Photographie : E.F.

Paris est régulièrement visitée par les extra-terrestres.
Cette photo le prouve...

23.4.05

Pensée du soir.

Comment perdre deux heures de son temps en cuisine?

En faisant brûler mon gâteau moelleux au chocolat praliné... Celui que je réussis les yeux fermés d'habitude...

Pensée vexée Alexandrine...

Macha

Elle fut belle, Macha. Mais elle ne l'est plus. Le poids des ans a pesé sur ses frêles épaules. Elle en est restée voutée.
Elle est vieille, Macha. Mais elle a gardé le regard pétillant de sa folle jeunesse. Ses yeux bleus mutins et rieurs n'ont pas l'âge de ses rides.
Elle est drôle, Macha. Accoudée au bar, son petit ballon de muscat toujours à portée de sa main, elle raconte ses souvenirs, ses anecdotes d'une autre époque.
Elle parle fort, Macha. Elle a gardé l'accent Titi de son enfance. Elle taquine. Elle est espiègle. A travers la fumée bleutée de sa gauloise blonde, elle lance des oeillades égrillards en direction du petit Pierre, le serveur.
Elle l'aime bien Pierre, Macha. Elle le lui dit tout le temps. Cela le fait rougir. Elle aime bien le faire rougir. Je crois qu'elle le drague.
Elle est femme, Macha. Il faut voir ses longs doigts parés de couleurs des plus improbables. Ses bijoux chics et tocs. Son petit sac à main LV, son "baisenville", comme elle aime l'appeler.
Elle est touchante, Macha. Avec sa tête tremblante; sa fine canne en acajou; ses lunettes noires qui pendent à son cou.
Aujourd'hui, Macha a fêté son anniversaire. Elle refuse de donner son âge car ça ne se demande pas, à son âge. Elle n'a pas soufflé de bougies sur le gâteau car il n'y aurait plus de place dessus, dit-elle en riant. Elle semble heureuse de partager ce moment au bar de ce café. Le petit Pierre lui a offert un petit muscat. Macha lui a fait la bise. Elle m'a offert mon expresso, alors que je ne lui avais jamais parlé. Elle m'a demandé mon prénom et m'a demandé ce que j'aimais. Elle a bu plus que de raison, pour cette occasion. Ses yeux ont pétillé encore plus que d'habitude, ce midi; elle a ri encore plus fort. Au coin des yeux, une petite brillance humide. Une larme? Le plaisir? La nostalgie?
Je suis parti, attendu par mes impératifs laborieux. Macha m'a fait un grand signe de sa main frêle pour me dire au revoir et un clin d'oeil pour me souhaiter bon courage.
Elle est bien, Macha.

Instantanés

Une place parisienne.
Des artistes peintres, des portraitistes.
Un peu plus bas, une crêperie aux murs tapissés de petits mots et de photos laissés par les clients pour rappeler leur passage.
Une banquette de velours rouge trop basse pour la table.
Une frimousse assise sur la banquette de velours rouge trop basse, presqu'enfantine.
Un piano bar et un pianiste alcoolisé.
Un serveur bien proportionné à la carte tournicotante.
Une frimousse aux pomettes rouges, criant au pianiste "bravo", entre deux envolées de piano et entre deux bollées de cidre.

Pensée du soir

Faites l'amour pas la guerre.

Un peu usée comme formule mais elle est tellement importante.

Bonne nuit

22.4.05

Question théologique.

Benjamin :
- Si tu n'arrêtes pas, je le dis à Ben.
Alexandre :
- Ben?
- Benjamin :
- Benoit XVI...
Alexandre :
- Oh! Laisse le faire des bulles, celui là !
Benjamin :
- Mais il n'en a pas encore fait...
Alexandre :
- Un pape de cet age là, ça fait des bulles...
Benjamin :
- Ca fait tache...
Alexandre :
- Surtout sur du blanc...

Bon, c'est pas tout ça, on va travailler maintenant...

21.4.05

Les aléas de ma mémoire musicale n°9

Dans un pays de tous les temps
Vit la plus belle des abeilles
Que l'on ait vu depuis longtemps
S'envoler à travers le ciel

Cette petite abeille porte le nom de Maya
Petite oui mais espiègle Maya !

Qui n'a vraiment peur de rien
Qui suit toujours son chemin

Venez donc découvrir la malicieuse
MayaPetite oui mais espiègle Maya !
Tout le monde aimera Maya

Maya... {x4}

Maya raconte-nous ta vie

Allez savoir pourquoi, j'ai cette chanson dans la tête depuis 15h00...
Le printemps sans doute et les butinages qui y sont liés...

Seigneur Modem

- Je ne sais pas ce que je ferais si Internet tombait en panne?
- Tu ferais des choses intéressantes...
- Je te rappelle que je fais des choses intéressantes grâce à Internet...
- Tu aurais une vie réelle et non virtuelle!
- Nia nia nia !
- Tu riras moins quand je te supprimerais l'accès...
- Pfff !
J'ai beau faire le malin et me dire que je peux arrêter Internet quand je veux; que je ne suis absolument pas sous dépendance du web... N'empêche que ce matin, quand j'ai vu que le modem internet ne s'allumait pas, j'ai eu comme un petit arrêt du coeur et le coin des lèvres qui se sont mis à trembloter dans un rictus inquiet. Quoi? Comment? Pourquoi moi? C'est trop injuste... Mais avec un peu de doigté et de mots persuasifs (il aurait fallu me voir supplier mon modem de bien vouloir se rallumer, à genoux, les mains jointes et tout), j'ai réussi à le rallumer et communiquer... Virtuellement, certes, mais je communique...

Concert

Zindagi ek safar hai suhana.

La vie est un voyage merveilleux

Pascal Of Bollywood

20.4.05

Petite victoire surprise !

Parlant d'un ami...

Laurence :
- Pffff! Il n'a même pas de tréma.
Alexandre :
- Il n'a pas besoin de ces artifices littéraires...
Laurence :
- Heu... Ca m'en bouche un coin. Coin, coin.
Alexandre :
- J'ai réussi à te boucher un coin? Coin, coin? Non?!
Laurence :
- Ben oui! Tu vois tout arrive. Mais ce n'est qu'une faiblesse passagère...

Neues Stueck von Pina Bausch



Première photo du nouveau spectacle de Pina Bausch consacrée à la Corée.
Le plus difficile, maintenant, c'est qu'il va falloir attendre mai ou juin 2006 pour le voir en France...

Pensée du jour

Halte à la dictature de la main droite !
J'te jure...

Pensée Alexandrine, tout court...

La tour infernale

31 Décembre 1976. Un appartement au 13ème étage d'une tour de la Défense.
Jean et Luc ne sont pas d'accord sur le réveillon qu'ils vont faire. Mais, par la force des choses, ils vont devoir subir une série d'évènements qui transforme cette soirée en cauchemar vivant.
Une voisine sous acide; une ami(e) blonde platine; un "petit arabe" qui se met à poil facilement, autant de personnes qui vont polluer la soirée de ce couple au bord de la séparation.
Pendant cette soirée, tout arrive : le serpent dans les toilettes; les tentatives de suicides; un crash aérien... Tout... Mais traité de façon outrancière et absurde... Ainsi le serpent qui est soigneusement découpé et cuit avec sa farce pour faire office de plat de réveillon... Pas très ragoutant.
C'est une pièce assez peu politiquement incorrecte : rien ni personne n'est respecté. Le décalage absurde (et parfois burlesque) aide à ne rien prendre au sérieux pourtant parfois les sujets abordés sont très lourds.
Il faut se laisser porter par la pièce; accepter de se laisser entrainer dans le flot d'absurdités pour pouvoir apprécier la pièce au 55èeme degrès.
La mise en scène est assez bien foutue avce un décors d'appartement très design 70's. Des projections (de porno même) pour illustrer certains instants de la pièce. Les personnages se retrouvent souvent à poils. Bref, la mise en scène épouse le côté absurde du propos.
Marina Foïs est encore une fois épatante en voisine dérangé et sous acide borderline. Les autres acteurs sont bons aussi mais pas exceptionnels (à l'exception de l'acteur qui joue le travesti).
La Tour de la Défense de Copi - Mise en scène de Marcial Di Fonzo Bo.

19.4.05

Les nids du Coucou



Ah non! Ca ne va vraiment pas être possible! Je ne vais certainement pas pouvoir tenir une journée complète avec l'orchestre philarmonique du 14ème étage.
Je n'en peux plus... Même pas deux heures de répit depuis 8h30, ce matin... J'enrage! O je désespoire !
Eh bien, puisqu'il le faut, je sors et toc. "Oh non pas toc! Ayez pitié de mes pauvres oreilles..."
Mais bon, il fait pas particulièrement bon. Il fait même pas très chaud. Je suis seul et j'ai pas trop envie de me balader tout seul. Et si j'allais au cinéma... Une très bonne idée que celle-ci. Je vous félicite mon cher Alexandre...
Un petit tour rapide dans mon portefeuille pour faire le point sur mes places cinoche. Ah une place encore sur ma carte MK2. Un autre point sur les films qui me font de l'oeil... Ah ce petit film coréen, il me semble bien... C'est parti, c'est décidé, j'irai voir "Locataires" au MK2 Beaubourg.
Je ne connais pas le sujet du film. J'ai vaguement vu de bonnes critiques dans différents journaux. Mais, surtout, ce qui m'attire dans ce film, c'est l'affiche du film. Elle est belle cette affiche. Elle m'interpelle : "eh oh, Alexandre, viens me voir d'un peu plus pret". Voila c'est fait.
Un jeune homme, chevauchant une grosse cylindrée, "visite" et s'installe dans des habitations vides, luxueuses ou modestes, pour un soir ou pour plus longtemps. Dans une magnifique propriété, il surprend la jeune maîtresse de maison. Elle est malheureuse et il semble que son mari golfeur se serve d'elle pour passer ses nerfs. Ces deux personnages vont se raccrocher l'un à l'autre, silencieusement. Sans un mot, ils vont apprendre à se connaître et à s'apprivoiser. Sans une parole, ils vont s'aimer.
Ils vont vivre comme des fantômes, parfaitement invisible. S'il n'y avait des arrivées impromptues, les propriétaires des maisons visitées ne verraient rien de leur passage... Peut-être seraient-ils surpris de constater que l'horloge de la cuisine refonctionne ou bien que le linge a été lavé. D'ailleurs, ce jeune garçon est-il si visible? N'est-ce pas un fantasme de la jeunne femme. Il passe inaperçu la plupart du temps, véritable fantôme hanté. On sent sa présence mais on le voit pas ou plus (dans le dernier tiers du film), provoquant inquiétude, malaise et parfois peur. Seule la jeune femme semble le voir.
Une film d'une grande beauté visuelle. Un film qui se passe de mots. Les sentiments des deux protagonistes se lisent sur leur visage, dans leur geste. Poétique et extatique, par moment. Dépouillé mais pourtant riche visuellement. La bande son est minimaliste : une seule chanson passée en boucle par le jeune homme : Gafsa de Natacha Atlas qui apporte une touche de sensualité orientalisante.
Petit film avec une belle affiche et un beau contenu. Surprenant et envoutant.
Locataires de Kim Ki-Duk

Concerto pour marteaux et perforateurs en La Majeur

1er mouvement (Allegro mépatro) :
- Bang... Bang... Bang...
- TocTocTocToc...
- Bang... Bang... Bang...
- Clinc... Clinc... Clinc...
- TocTocToc...
- Bang... Bang... Bang...
- Oh! Nan mais hoooo...
- Toc... Bang... Clinc...
- Fzit... Fziiiiiittttttt...
- Bang... Bang... Bang...

Refrain (extérioso et hysterico) :
- Tûûûûûûûûûtttttt... Tûûûûûûûûttttt...
Moi (alto furioso) :
- Aaaaaaaaahhhhhhhh !

18.4.05

Bagpipes

Tiens, le cri plaintif d'une cornemuse.
Je remonte quatre à quatre les escaliers de mon sommeil profond pour émerger des limbes chauffées et douillettes de ma couette et ouvrir les persiennes de mes yeux clos.
Est-ce encore mon inconscient qui me joue un coup fantasmagorique? Est-ce encore mon inconscient libidineux qui me taraude en m'offrant Ewan McGreggor jouant de la cornemuse, nu dans le brouillard d'une lande écossaise?
Mais j'ai ouvert les yeux et je continue à entendre les notes cornemusées.
Intrigué par ce son inhabituel dans mon environnement matinal, je me lève et vois, sur la Place des Fêtes, un petit homme (mais tout le monde parait petit du 18ème étage), habillé de noir (à mille lieues de la nuditité d'Ewan, donc), jouant de la cornemuse. Comme il pleut, et le ciel est gris et bas, la Place des Fêtes a des airs d'Ecosse... Je suis sûr qu'avec un peu de persévérance, je verrais le long coup de Nessie dans la fontaine...
Tiens une boutade anglaise, en à propos : "Si les Écossais ne jouaient pas de la cornemuse, le monstre du Loc Ness Ness ne se cacherait pas tout le temps sous l’eau."

17.4.05

L'effet Boomerang

E. :
- Mais, tu as une haute opinion de toi même?
Rafaele :
- Mes autres prénoms sont Narcisse, Parfait et Modeste...
Alexandre :
- Tu n'en aurais pas un quatrième qui serait Simplet?
Rafaele :
- Je ne voudrais pas te piquer ton deuxième prénom...
E. :
- Hi hi hi
Alexandre :
- Grrrr !

Miyazaki vs Moebius

Contre toute attente, et contre mes estimations les plus pessimistes, nous sommes finalement allés voir l'exposition Miyazaki/Moebius à la Monnaie de Paris.
Il était temps, vu qu'elle se termine dimanche !
Les conditions étaient idéales pour la visite. Très peu de visiteurs, beaucoup d'espace, de la place pour regarder les dessins exposés et, luxe ultime, tout notre temps pour regarder chaque pièce sans se faire bousculer et entraîner par une file d'attente de 300 millions de personnes (bon j'exagère!).
Après cette visite, j'ai bien vu que les deux hommes avaient des univers assez semblables mais qui a influencé qui... Ben c'est pas dit clairement. Parce que c'est un des défauts de l'exposition (pour ne pas LE défaut majeur de l'expo) : ce n'était absoluement pas didactique. Pas de biographie, pas de filmographie. On devait se contenter de petits making of de DVD qui passaient en boucle mais sans le sons (mais sous-titrés). Si, on n'est pas le fan de première, ben, on loupe quelque chose, tout de même pour bien tout saisir.
Enfin malgré les points communs indéniables entre les deux hommes (des mondes fantasques, des machines volantes, des p'tites bêtes bizarroïdes...), il y a aussi des différences flagrantes. Miyazaki se présente beaucoup plus comme un paysagiste, naturaliste, se faisant ainsi le chantre du rêve ancré dans notre réalité, une sorte de conteur. Moebius est quant à lui, plus un rêveur fantasque et irréel, chantre de la poésie futuriste ancrée dans un monde inventé et fantasmé; même son dessin est quasiment "numérique".
L'exposition présentait des oeuvres originales des deux desinateurs magnifiques, le tout ponctué de petites pensées de chacun.
Je ne peux m'empêcher de livrer cette réflexion de Moebius : "les vaisseaux ont la forme de notre conscience. Notre conscience est un vaisseau qui voyage sous mille aspects, à travers mille vies".
Eh bien moi cette réflexion, elle me fait "bip bip" et me rappelle mon origine martienne à tendance vénusienne (du côté de ma mère).

16.4.05

Rêves exutoires

On dit que les rêves sont un exutoire de l'inconscient.

Eh bien, je vous le dit, mon inconscient a des choses à "éxuter".

Répartie n°2

A la question :
On compare souvent votre personnage à celui de Derrick; que vous êtes un Derrick au féminin. Qu'en pensez-vous?
Véronique Genest répond :
Je m'en fous, j'aurais toujours plus de nichons que lui.
Ben voila c'est dit...
Vu et entendu dans l'émission Le grand Journal, sur Canal +

Tout pour plaire



Que c'est bon ces week-ends en semaine, à profiter pleinement de son temps et de ses amis...
Prendre le temps de flaner; de discuter de tout et de rien; de rire; de déambuler du côté de la Fnac et de tout reposer au dernier moment parce que sinon on va être en retard pour la séance cinéma qu'on s'était fixé, tout en se disant : "ce n'est pas grave; on repassera après...". Et puis repasser effectivement après, et concrétiser les achats...
Tout pour plaire... Ce film porte bien son nom... Déjà l'affiche est alléchante : Mathilde Seigner, Judith Godrèche et Anne Parillaud. Pas mal, tout de même.
Ces trois jeunes femmes parisiennes dans la force de leur trentaine ont les problèmes types de tous trentenaires parisiens (et provinciaux?) qui se respectent : le coeur, le sexe, le travail et l'argent.
Ces trois femmes, amies d'enfance, se retrouvent et parlent de leurs problèmes quotidiens. Ils ne semblent pas si importants ses problèmes pourtant, commes autant de petits bobos non soignés, ils finissent par avoir une incidence sur leur vie. La crise de la trentaine, sans doute.
Marie (excellente Judith Godrèche) est mariée à un ami d'enfance, artiste peintre, depuis quelques années avec qui elle a eu deux enfants. Sa vie de couple parait parfaite sauf qu'il s'essoufle ce couple... Marie a de plus en plus de difficultés à supporter son mari qui passe son temps à vivre dans un espace temps différent du sien. Elle assume son métier, la maisonnée et le mari qui ne vend rien. Elle repproche à son mari la routine dans laquelle ils sont tombés sans le vouloir... Ce mal-être et cette lassitude qu'elle est la seule à ressentir. Un bellatre dragueur va réveiller le côté excitant de la séduction qu'elle ne retrouve plus avec son mari...
Florence (magnifique Anne Parillaud) a épousé un homme qui l'ignore; plus intéressé par sa société et à "dégager des bénéfices". Elle n'aime plus son mari et est même dégoutée par lui... Mais, elle reste avec lui par convenance, pour son fils. La découverte d'une maîtresse va lui ouvrir violemment les yeux.
Et Juliette (toujours parfaite Mathilde Seigner), la célibataire, la célibattante... Mais pas tant que cela. Toujours en quête de l'homme idéal qui n'existe pas. Sous ses airs de femme d'aujourd'hui assumant sa vie, elle est malheureuse de ne pas trouver chaussure à son pied. Alors pour compenser, elle dépense l'argent qu'elle n'a pas (au grand désespoir de son gentil banquier). Elle est en colère, en fait, cette femme... En colère contre elle, contre les hommes qu'elle ne trouve pas, et comme c'est un caractère entier, elle passe ses nerfs facilement sur les autres et contre la si chaleureuse voix de sa messagerie qui lui annonce qu'elle n'a pas de messages.
C'est un film de femmes qui parlent aux femmes... Mais aussi aux hommes...
Comme les quatre New Yorkaise de Sex and The City, ces trois filles se soutiennent mutuellement dans leurs mauvaises passes... Elles se retrouvent pour parler, entre confidence et dérision de leurs problèmes. Les échanges de réparties caustiques font que ce n'est pas une histoire dramatique mais sous ce vernis léger des blessures profondes d'une société où chacun ne se sent pas à la place qu'il voudrait être.
C'est étonnant comme je me suis senti parfois très concerné par leurs histoires. Parfois, juste un petit détail mais souvent un sentiment assez indéfinissable de "déjà vu, déjà vécu".
Les situations sont un peu conventionnels et clichés parfois mais l'étude sociologique de ces femmes qui ont tout pour réussir mais qui ont du mal à vivre pleinement leur vie est plutôt réussie. Je trouve même qu'il dépasse un peu le cadre du sujet et parle à tout trentenaire (homme ou femme, en couple ou célibataire) de notre société.
Tout pour plaire de Cécile Telerman.

Non mais ho !



Ceci est une publicité mensongère...
Ce n'est pas les chevilles qui enflent chez les Sarthois... Et pas un seul Sarthois n'a d'aussi jolis mollets (foi de Sarthois qui en a vu d'autres)

Réveil matinal

" Lui, c'est le style de garçon qui me réveillait à quatre heures du matin pour me dire qu'il m'aimait...
Moi, à quatre heure du matin, je n'aime personne... Je dors..."
Muriel Robin - La lettre

La dignité : on la place où l'on peut.

Françoise :
- Vous buvez trop Josiane.
Josiane :
- Mais non, Françoise!
Françoise :
- Vous me faites honte, Josiane.
Josiane :
- Mais le principal, c'est de rester digne et garder la tête haute. Je ne m'écroule pas dans mon assiette après deux verres de vin...
Françoise :
- Certes...
Denise :
- Josiane...? Francoise...?
Françoise et Josiane :
- Taisez-vous, Denise et conduisez...

13.4.05

Je suis en week-end



C'est Alexandre "Meego" à la plage...
Sur une plage abandonnée, Coquillage et crustacés, etc, etc ...
Qu'est ce que ça serait bien... Une serviette sur une plage de sable blanc et fin...
Un cocktail style Mai Tai (qui tue de la mort tellement c'est bon et fort) dans une noix de coco, avec une paille et un petit parasol en papier multicolore.
Une mer bleu lagon avec des nageurs bodybuldés en slip de bain rouge... Et plus loin... des requins alléchés par tout ce rouge et ce sang chaud...

Ah ! Les vacances...

La dynamique du bonheur

Ma vie est une succession de hasards merveilleux.
Des instants privilégiés qui me font avancer.
Que se soit cette soirée du 31 décembre 1999. Que se soit ce 1er contact fracassant (et fracassé : paix à son âme lampesque). Que se soit ces rencontres au travail.
Tous ces moments qui me font sentir bien et qui me construisent et me grandissent en tant qu'individu. Ces rencontres qui me font sortir de la torpeur et de la masse dans lesquelles j'avais l'impression de vivoter parmis une foule.
Ces derniers jours, je ressens un bonheur intense en repensant à tous ces hasards merveilleux; en vivant au jour le jour le résultat de ces hasards merveilleux. Je me sens euphorique et léger en réalisant la chance que j'ai de connaître ces personnes fabuleuses et de partager un tant soit peu leur vie.

12.4.05

Pensée du jour

Jiska nishaan kal ho na ho
Har pal yahan ji bhar jiyo
Jo hai saman kal ho na ho

Il n’y aura peut-être plus de traces de tout cela demain
Alors, vis chaque instant pleinement
Au cas où tu n’en aies pas la possibilité demain

Extrait de la chanson Kal Ho Naa Ho - Kal Ho Naa Ho de Nikhil Advani

11.4.05

Zoom n°1

Elle est belle cette petite tête d'aiguille bleue et blanche accrochée sur le vaste et noir cosmos.
Elle semble bien agréable cette petite planète qui tourne et tourne inlassablement autour de son étoile nouricière, comme un gentil veau au pie de sa mère.
Elle parait bien paisible comparée à ces soeurs volubiles et tapageuses.
Petite pointe bleutée perdue dans l'immensité de l'univers, ses ilots de terre voguant sur de vastes étendues d'hydrogène oxygénée.
Petite perle acclimatée, elle est devenue un havre de vie pour de minuscules créatures toutes plus fragiles l'une que l'autre.
Petite sphère ouatée, je te nomme Gaïa et tu seras un paradis perdu.

Dans une boîte de fer blanc.



Dans une boîte de fer blanc, des petits bonshommes du passé dormaient sur les lauriers de leur gloire achevée.
De petites sculptures entassées comme autant de souvenirs de la ville imaginaire née dans la tête d'un enfant.
Léoville, capitale d'un empire inconnu, au fin fond d'un bout de jardin, là bas, en Sarthe. Qui se souvient de cette somptueuse capitale aux temples liliputiens; aux maisons de petits cailloux; aux habitants en plastiques; à l'Histoire glorieuse couchée sur des textes aujourd'hui tous disparus.
Il n'y a que moi.
De cette civilisation enfantine, il ne reste que ces traces de terre brute malaxée par mes mains d'enfants. Des vestiges qui ne tiennent plus que dans une petite boîte de fer blanc. Petit musée personnel d'un enfant devenu grand.
Un portrait de Giustinè, grand legislateur de Léoville, né à une époque qui n'a jamais existé. Un portrait d'Alglornè, Empereur bienveillant et vaillant, à l'origine de cette grande civilisation. Une sculpture de Paramè, le dieu chien, protecteur de la cité. Une stèle funéraire de Bacalè, ce grand général, victorieux d'une fourmilière qui voulait s'installer dans la grande cité...
Et moi, dans tout cela, grand ordonateur de tout ce monde imaginaire idéalisé. C'était ma vision de l'Antiquité, telle que je la rêvais. Je suis sûr que si je faisais de petites fouilles archéologiques dans la cité près des lilas, je retrouverais sans doute les pavements des demeures des habitants inventés et ce grand temple de Paramè et le quartier du Cimetière, près des rosiers...
C'est étrange mais je repense à tout cela avec une sorte de petit pincement nostalgique. Avec l'envie de reprendre là où j'en étais resté pour continuer à leur donner vie à ces petits bonshommes. Envie aussi de réécrire leur histoire, me faire historiographe de ma propre création.

9.4.05

C'est une bonne journée...

Elle avait mal commencait cette journée. Une douche à l'eau froide (tiède tirant vers le froid, dirait plutôt E.). Certes, ça réveille et ça tonifie la peau, mais ça me met hors de moi.
Petit déjeuné en belle famille et on se moque de mon mauvais poil rincé à l'eau gelée et ça le rend plus dru mon mauvais poil quand on se moque de lui...
Mais bon, je prends sur moi même et m'oblige à retrouver mon sourire radieux et qui me rend si craquant aux yeux des autres (bon je me lance des fleurs, là).
Un petit tour rapide sur mon pc et je vois que mon âne bâté a bien travaillé cette nuit... Ca va faire plaisir à quelqu'un qui pourra chantonner "Amor, Amor, Amor".
Et puis aujourd'hui, c'est le jour que nous nous sommes fixés pour aller au plus grand salon du monde de tous les temps que j'aime bien; j'a nommé le 12ème Salon des Vins des Vignerons Indépendants qui se tient du 8 au 11 avril à l'Espace Champerret. Bon, il faut accepter d'aller boire du vin à 10h00, le matin. Ce n'est pas forcément très digeste du vin à cette heure là, ou bien il faut avoir mangé un petit déjeuné très conséquent (style petit déjeuné allemand avec charcuterie). Mais, nous, cela ne nous fait pas peur de boire du vin à 10h00 du matin, vu que c'est à cette heure là que nous avons quitté l'appartement et que nous sommes arrivés deux heures après sur Champerret... Et midi, c'est l'heure idéale pour boire du vin en dégustation.
C'est avec bonheur que nous avons été dire notre petit bonjour annuel chez deux de nos producteurs préférés : Millet & Fils (Baudoin & Paterne, c'est leur prénom), producteur du meilleur vin de Chablis que j'ai jamais bu; mon vin blanc préféré. Et il y a aussi les vins de Faugère de la famille Saur et leur domaine du Château Haut-Fabrègues. Ces deux appélations sont devenus deux incontournables de notre cave personnelle. Et puis dans ce type de salon, ce qui est bien, c'est de se laisser aller et découvrir de nouveaux vins...
A la fin de ce type de salon, on ressort légèrement éméché et embrumé. Mais c'est agréable aussi cette impression de voler à côté de son corps. Cette année, nous avons encore fait des folies... Mais c'est pour la bonne cause de nos papilles délicates qui refusent de boire n'importe quelle piquette. Nous n'avons plus de place à la maison... Et nous avons même envisagé de nous bâtir une petite cave in home pour éviter de les laisser dans les cartons.
Le vin est agréable parce qu'il rend euphorique... Ou amorphe... Après un moment de doux bien être, je me suis senti assomé avec les paupières lourdes et le sentiment que je ne captais plus rien autour de moi. C'est vrai que je suis fatigué en ce moment et j'ai l'impression que le trop de vin de la journée a décuplé cette fatigue.
Du coup, ben je suis resté tout seul à l'appartement à faire une petite sièste bienfaitrice, laissant E. se promener avec ses parents. Je ne suis pas très sympathique avec mes invités tout de même... J'ai des remords et je ne vais sans doute pas tarder à avoir des reproches... Ca sera mérité.
Mais bon, tout de même, cette petite sieste m'a fait un bien fou et m'a rendu toute mon énergie et j'ai trouvé l'inspiration (perdue depuis quelques temps) pour continuer les aventures d'Irène...
Finalement, cette journée bien que mal commencée a été plutôt bonne et tranquille... Mais c'est tout de même mieux à deux...

C'est qui lui?

L'enigme

Une journée qui commence sans eau chaude peut-elle être bonne?

6.4.05

Panier de crabes



Dans la famille "Zen, restons Zen", il y a la mère évaporée et évanescente qui est d'origine hollandaise et qui parle de sexe naturellement. Alors elle, elle est vraiment zen : elle fume le pétard et est très large d'esprit. Elle chante (heu, pas très bien); elle fait de la bicyclette et elle ment.
Il y a aussi le père, inquiet de nature. Inquiet de voir grandir ses enfants. Inquiet par le temps que son fils passe sous la douche et la consommation d'eau chaude. Insomniaque. Il aime les violets (pas la couleur; les crustacés). Il chante (heu pas synchro du tout); il répare les vélos et il ment.
Dans cette famille, il y a aussi la fille. Peu présente parce qu'elle a un amant motard qui l'emmène fuc... au Portugal. Elle fait des acrobaties bizarres pour sortir son frère de sa chambre. Elle chante (heu pas beaucoup); elle ne fait pas de vélo mais de la moto et à mon avis, elle ment.
Enfin, il y a le fils. C'est un adolescent au cheveu long. Sans histoire sauf celles de son âge : la sexualité, les filles, les garçons, l'amitié, les parents). Il utilise beaucoup la douche et l'eau chaude qui va avec mais pas que pour se laver (ce qui inquiète le père, si vous me suivez bien). Il chante un peu (heu c'est une synthèse familiale au niveau chant); il ne fait pas de vélo ni de moto (et en plus il fait assez peu dodo!) et il ment.
Autour de cette famille pas si "zen, soyons zen" se greffe une petite foule de connaissances : Il y a Martin, le copain de Charly, le fils de la maison, qui vient passer des vacances à la mer. C'est un garçon pas comme les autres (si vous voyez ce que je veux dire...) et lui aussi ment. Il y a Didier, des "robinets Didier"; un gars qui visite des tuyauteries dans les calanques, la nuit et qui ne ment pas, lui. Et enfin, il y a Mathieu qui aime bien se cacher tout nu derrière les pots de buis et lui aussi est un sacré menteur mais qui en a marre de mentir.
Et tout ce petit monde va mener un vaudeville à tambour battant pas toujours très fin mais drôle dans les dialogues et les répliques. Un dernier quart d'heure de film absolument jubilatoire mais il a fallu un peu ramer pendant le reste du film pour en arriver là. Ce n'est pas que ce soit ennuyeux mais c'est souvent assez caricatural (mais qu'elle est la part de volonté artistique la dedans???) mais tout de même de très bons moments de comédie. Valeria Bruni-Tedeschi joue très bien la mère un peu lunaire, la tête dans les étoiles (mais c'est un rôle tout de même assez récurent pour elle) et Gilbert Melki est suprenant, à cent lieu de la verité si je mens; surprenant. Et puis Jean marc Barr en pro de la chaudière, ça vaut le coup.
Par contre, les chansons "soulignant les pensées des personnages"... Heu, c'est pas franchemant réussi... Mais il faut dire que j'ai placé la barre très, très haut avec les films Bollywood...
Crustacés et Coquillages de Olivier Ducastel & Jacques Martineau

Ah que la vie est belle !

Un chéri.
Des amis.
Des découvertes.
Des rencontres.
Un concert.
Les Quais de Seine
Les bouquinistes des Quais de Seine
Marcher.
S'aérer.
La Fnac Montparnasse.
Faire des cadeaux (chut, c'est une surprise).
Marcher.
Respirer.
Eglise St Sulpice.
Eglise Saint Germain des Près.
Marcher.
Profiter.
La rue Bonaparte.
Une boutique, rue Bonaparte.
Marcher.
Regarder.
La Cour Carré du Louvre.
Le silence de la Cour Carré du Louvre.
Marcher.
S'émerveiller
Boire un cappuccino en terrasse, près de la Grande Bibliothèque.
Un ciné.
Lundi.
Mardi.
Mercredi.
Ce n'est pas terminé...
C'est ça aussi la vie. Ces petits plaisirs qu'on se donne seul ou bien à deux ou bien à plusieur. Ce n'est pas se prendre la tête 8h00 par jour au travail; c'est les huit autres heures qui sont importantes. Ces petits bonheurs simples mais qui me rendent heureux.

5.4.05

Pensée du jour

A la demande générale, Alexandre restera lui même. Avec ses défauts nombreux (je le crains) et ses quelques qualités (oh ben si tout de même!!!).

Pensée "j'men fous parce qu'on m'aime comme je suis" Alexandrine.
C'est pas moi qui le dit...

Ephéméride

Aujourd'hui, c'est la sainte Irène.
J'en connais qu'une. Elle sera amenée à un grand futur... Qu'on se le dise !
Bonne fête, notre Irène !

4.4.05

Pensée du jour

Qu'on se le dise, l'Alexandre est un lourdingue, pas drôle.


Pensée triste (et peinée de l'apprendre) Alexandrine.

Million K.O. Baby



Critiques dithyrambiques. Quatre Oscar en poche, et pas des moindres. Bouche à oreilles très positif. Un film à voir; à ne pas manquer sous peine de passer pour un amateur de Max Pecas. Mais, tout de même, avant d'aller voir ce film, je me demandais bien où pouvait se nicher la faille, le vis de forme qui ferait que ce film n'est pas aussi génial qu'on le dit. "Faut toujours se méfier de ce qu'aime Télérama"- Dixit, un p'tit Bébé à moi.
Donc, ce soir, après 8 heures de travail acharné (pfff, c'est pô une vie en ce moment...), je me suis dit qu'une toile me ferait du bien. Me voici devant le Gaumont Parnasse, mon fournisseur officiel de films d'après-le-travail-parce-que-c'est-pas-loin-du-boulot. Il est 16h05, je n'ai pas envie d'attendre une séance de 17h00 donc le choix se limite à trois films. Le "Million Dollar Baby", "Hitch, expert en séduction" et "Tout pour plaire". Il y en a un que je vais aller voir avec un ami, un autre que j'ai pas envie de voir et l'autre... Ben j'y suis allé.

Une jeune trentenaire paumée a un rêve : I have a dream, dit elle... I want to boxe and become like a Rocky but with a queue de cheval. Mais, le soucis, c'est qu'elle est nulle en boxe. Il faut la voir taper avec ces petits poings sur le sac de sable, raide comme un piquet. Elle est peut-être nulle mais elle a une volonté en béton armé et machoire carrée. Elle veut devenir boxeuse et va tout faire pour le devenir. Elle jette son dévolu sur un vieil entraineur usé et bougon et qui n'entraîne pas les filles : I'm not training Rocky with a queue de cheval and toc !
Et il en démord pas. Heureusement, il y a un bon samaritain, noir et borgne. Et il est gentil, mais gentil... Vraiment, le coeur sur la main, c't'homme là. Il va jouer les entremetteurs et les deux vont pouvoir s'apprivoiser dans la sueur et les efforts, sur les rings et sur les punching ball.
Une double relation va se créer entre les deux : une relation maître-élève (mais qui est l'élève de l'autre?) et une relation père-fille. Maggie retrouve en Frankie son père trop tôt disparu et lui retrouve en la jeune fille, sa fille avec qu'il ne voit plus. Il va aider la jeune battante, à l'uppercut super développé, à réaliser son rêve... Jusqu'au bout du cauchemar.
Clint Eastwood campe encore une fois un personnage de bougon, grincheux mais au grand coeur; et il le fait très bien. Ce charmant jeune homme de 75 ans a encore un regard qui vous électrise; un sourire qui vous plonge dans le coma illico et la démarche chaloupée d'un jeune premier. Et en plus, il a un point commun avec moi : il aime la tarte au citron meringuée.
Morgan Freeman nous refait pour la énième fois le bon gars, pourfendeur des injustices raciales, sociales et ménagères. Il a presque une dimension apostolique dans ce film : il est la voix off qui raconte le film qui se trouve être, en réalité, la lecture d'un courrier qu'il a écrit, délivrant les bienfaits du grand Frankie comme autant de qualités indiquant les chemins que doit emprunter un grand homme pour devenir un grand Frankie. Dans son prochain film, je le vois bien jouer l'Abbé Pierre. Mais on a, tout de même, envie de le secouer, histoire de lui ouvrir le seul oeil qui lui reste et de lui montrer que le monde n'est ni blanc ni noir mais avec une multitude de nuances de gris.
Et puis, il y a Hilary Swank. Ah Hilary Swank! Elle est époustouflante d'un bout à l'autre du film même quand elle se prend des pains dans la figure (et elle s'en prend un certain nombre pendant le film); même à la fin du film étonnant. Elle reste digne même dans les pires moments. Elle ne pleure pas : c'était l'une des conditions de Frankie : I don't want a girl who cry like children. Elle a un caractère fort et malgré toute l'admiration qu'elle porte à son entraîneur, elle n'hésite pas à le repousser jusque dans ses derniers retranchements de mâle viril.
Eastwood signe encore une fois un film d'une grande douceur malgré la violence du sport qui est mis à l'honneur : il filme les combats comme des chorégraphies modernes sans pour autant cacher la réalité saignante de ce sport. Il joue avec la corde sensible mais sans pour autant tomber dans le pathos; même cette fin de film étonnante pour un film américain (surtout au vue d'un scandale récent dans l'actualité U.S. sur l'euthanasie). Elle est triste, cette fin, mais ça ne va pas jusqu'au-boutisme larmoyant. Il y a eu des reniflements pendant la séances et des yeux rouges à la sortie du film, mais j'ai l'impression que Eastwood n'a pas allourdi l'ambiance pour ne faire du mélo gratuit, pour ne pas engoncer son propos.
Comme dans "Un monde parfait" ou dans "Impitoyable" (ce sont les seuls films que je connais d'Eastwood), il montre une très grande maîtrise de la mise en scène et de l'image avec un éclairage en clair obscur magnifique. Il filme joliement le physique assez particulier d'Hilary Swank. La façon de filmer le gymnase où Maggie s'entraine, est magistrale.
Bref, tout cela pour dire que les critiques ne sont pas usurpées. Les Oscars sont mérités (quoi que pour Morgan Freeman...). Le bouche à oreilles va s'amplifier et s'amplifier parce que ce film est beau esthétiquement; beau dans le sujet; beau dans ses personnages. Beau, c'est tout. Beau, tout court.

Million Dollar Baby de Clint Eastwood

1.4.05

Retour vers le passé

Ce week-end, c'est retour aux sources.
Aux sources de quoi? Je ne sais pas, mais je retourne chez mes parents. C'est bien le début de quelques chose, non?
C'est donc week-end familial en Sarthe, cette région si merveilleusement verte et humide et riante et rurale.
Retour dans la petite bourguade de mon enfance : Mamers autrement appelé Mamè Les Biques; Ville de naissance du Cadichon de la Comtesse de Ségur (Les Mémoires d'un âne)... C'est pour vous dire...
Pourvu que je survive... Nan! Je plaisante...

Je suis un fantôme.

C'est terrible!
Aujourd'hui, j'ai pris conscience d'une chose dérangeante. Enfin, dérangeante pour moi, parce que pour les autres, ça ne semble pas génant. Il y a des jours où je passe complètement inaperçu. Aujourd'hui, ce fut une de ces journées... C'est vraiment éprouvant.
La manifestation la plus flagrante c'est lorque je posais une question, elle restait systématiquement sans réponse, comme si personne ne l'avait entendu. C'est embêtant comme situation, surtout au travail. Et il n'y a pas eu qu'une seule question... Non, non, non. Il y en a eu des tonnes. J'ai même tenté de discuter avec mes collègues mais la même chose : pas d'échange. On m'ignorait.
La journée a été difficile au travail (j'aurais dû m'écouter et rester à faire la sièste à la maison comme me le soufflait le doux ding de mon MSN, ce midi !). Une de ses journées éprouvantes qui me vide complètement. Mon rôle (enfin un de mes rôles) au travail est d'appuyer et de soutenir mes collègues pendant ces longues et lourdes journées, souvent harassantes et démotivantes. J'ai trouvé un moyen imparable pour détendre l'athmosphère : faire le pitre. Ca marche. Le problème c'est que moi personne ne me distrait ni me soutient. Mine de rien, c'est très difficile de faire le clown. Aujourd'hui, j'avais vraiment envie de réconfort parce que j'étais pas dans mon assiette à cause de cette impression ectoplasmique.
Même mon portable m'a fait le coup de l'abonné absent. En effet, cherchant le reconfort du côté chaleureux de mon bébé E., mon portable ne passait pas. Je n'avais le droit qu'à des "allo? Allo? Allo!". Bref, le réconfort, j'ai pu m'assoir dessus.
Enfin, en salle de pause, je suis installé tranquillement devant mon café, une collègue passe sans me dire bonjour. Je la hèle, presque, et lui dit bonjour... Elle me dit : "excuse moi, je ne t'avais pas vu... J'avais vu comme une ombre mais je ne savais pas que c'était toi..." Non mais, ho! Je ne me fais pas de film là...
Serait-ce mon poisson d'avril? Suis-je devenu le premier fantôme du 1er avril? Je me sens prêt à tourner les Autres 2.
C'est tout de même étrange d'évoluer, normalement, dans mon monde habituel et puis de se sentir en-dehors de ce monde.

Je suis devenu un Patrick Swayze de pacotille, comme dans Ghost.
Je vais venir hanter vos nuits (avec voix blanche et inquiétante et bruit de chaînes)
Autant faire ce qu'on attend d'un fantôme...

Poisson d'Avril


Poisson aile de main - Cendrine Rovini

Il fallait le faire! Je le fait !

Mais en surfant sur le net, j'ai appris plein de choses sur l'origine de cette fête...

Ruban Rouge



Expression d'espoir prenant la couleur de l'amour et la forme d'un « V » inversé. Le ruban « V » représente le rêve de voir un jour la Victoire. Ce « V » symbolisera enfin la victoire sur ce fléau mondial. Le porter c'est sensibiliser les gens et offrir un appui a ceux qui sont aux prises avec cette cruelle maladie.