29.12.08

Le manège - Stanislas


Découvrez Stanislas!

Le carré du soir

Cour Carrée du Louvres - Paris - 20/12/2008

Constatation # 172

Wii, j'ai mal au bras droit.
Wii, je fais du sport.
Wii, je suis un champion de tennis.

La foire aux questions

Les enfants et leurs questions destabilisantes :
Elle :
Pourquoi la Seine, elle n'est pas salée? Ca serait plus facile pour acheter du sel...
Moi :
Tu sais, le sel, il y en a plein au Monoprix. Pas besoin d'en avoir dans la Seine.
Lui :
Pourquoi il y a des mouettes à Paris?
Moi :
Parce qu'il y a des bateaux mouches. Faut bien de gros oiseaux pour les manger.
Elle :
Quand on fait une prière à Jésus, qu'est ce qu'on lui demande ?
Moi :
Heu... Demande à ta mère !

Nouvelle Vague à l'Alhambra

Quand je vous dis que je manque de temps ! Voila près d'un mois que je suis allé voir le concert de Nouvelle Vague à l'Alhambra (c'était le 9 décembre) et je n'en ai pas touché deux mots...
Nouvelle Vague c'est avant tout un concept; un projet musicale visant à reprendre des chansons de la pop anglaises des années 80 en les réinterprétant façon décalée (bossa nova, le blues, le reggae, le plus souvent). Au fil du temps, ce projet est devenu un véritable groupe qui cartonne pas mal. Si l'écoute des albums est agréable dans les soirées du Manoir ou dans la voiture nous ramenant de Normandie, voir le groupe sur scène est une autre histoire.
Les Dames du Manoir nous avaient mis l'eau à la bouche après leur concert à la Cigale, il y a deux ans. Si bien que lorsque le concert de l'Alhambra s'est annoncé, nous avons pris nos places, persuadés que nous passerions un agréable moment. Hélas !
Hélas, ce ne fut pas le cas. Les voix des deux chanteuses ne sont pas à remettre en cause. Des voix qui se complètent à merveille, chaudes et suaves. Le problème vient surtout des chanteuses et plus généralement de l'aspect clinquant bon marché du concert. Une grande blonde (nouvelle recrue du collectif) arrive sur scène dans une robe en corde blanche. C'est vrai qu'elle est jolie mais elle se donne de grands airs de stars tout droit sortie de Monoprix. Elle se pique de vouloir danser. Sans doute se veut elle langoureuse et allumeuse; glamour. Mais au final, on a le droit à des numéros de danse de pipeshow, un peu lorsque Elizabeth Berkley essayaient de se montrer crédible en dansant dans Showgirl de Verhoeven. La aussi, le concert vire dans la vulgarité.
Les deux enchaînent leurs morceaux. Elles s'amusent sur scène. Moi pas. Je ne peux plus m'enlever la grande blonde exécutant une danse sexuelle sur scène. J'ai quitté le concert, je ne suis plus dedans. Je n'ai qu'une seule envie, que ça se termine vite.
Il n'y a qu'à la toute fin, lors des rappels, qu'un semblant de concert digne de ce nom se fait jour. La belle Mélanie pain (petite brune piquante à la voix d'enfant) allume la salle en susurrant deux ou trois chansons. Je suis sûr qu'elle ferait un malheur si elle était seule sur scène. Ce n'est pourtant pas le cas. Malheureusement.
Les Dames sortent du concert heureuses et conquises. Elles rayonnent. Le Sage et moi tirons une gueule pas possible. Ça a dû être une douche froide pour elle, notre manque d'enthousiasme. Je continuerais à écouter les albums et prendrais sans aucun doute toujours autant de plaisir à les écouter (surtout si c'est au Manoir) mais de les revoir sur scène, je ne suis pas prêt de m'y risquer à nouveau.
Nouvelle Vague - L'Alhambra (c'était le 09 décembre)

23.12.08

La théorie du triangle

Cour du du Louvre - Paris - 20/12/2008


Découvrez Camille!

18.12.08

Homer's life

Constatation # 171

Me voici tel David contre Goliatha.

Aldebert - L'Alhambra

Il y a des chanteurs ou chanteuses qu'on écoute d'un peu loin, qu'on apprécie mais qu'on rêve de découvrir complètement sur scène. Ce fut le cas pour Camille, vue sur scène, pour la première fois, il y a quelques mois. C'est encore le cas pour Jeanne Cherhal, aperçue rapidement dans un duo avec Jérémie Kisling, mais que je n'ai pas réussi à revoir depuis malgré bon nombre de tentatives. C'était le cas aussi d'Aldebert.
Lui aussi, je l'ai vu sur scène rapidement dans un duo, lors d'un concert de Jérémie Kisling. L'impression avait été suffisamment forte pour que j'achète, à l'époque deux de ses albums (Sur place ou à emporter et l'année du singe). J'ai raté un concert. Mais chaque fois que je réécoutais un de ces albums, l'envie de le voir sur scène se faisait plus pressante. Et puis, il a terminé sa tournée et puis voilà, j'ai un peu oublié.
Voilà qu'il sort un nouvel album, début du mois de novembre. Un album pour enfants chanté par des grands. C'est un peu le concept. Entouré d'une ribambelle de compagnons de la chanson (Renan Luce, Clarika, Marcel Amont, Maxime Leforestier, Elodie Frégé, Anne Sylvetre...), il réussit à transcrire l'univers enfantin, fait de peur, de petites angoisses ou de grandes frayeurs, de bêtises et de galopineries. L'album est agréable, différents de ce que je connaissais de lui. Mais on retrouve sa générosité dans les mots, son grand sens de la belle phrase et du bon mot. C'est un chanteur poète, Aldebert. Bien entendu, la sortie de l'album était accompagnée d'une série de concerts. J'avais enfin l'occasion de le voir en vrai, sur scène.
Le concert avait lieu dans une nouvelle salle, à Paris, l'Alhambra, à deux pas de République. Cette salle qui a gardé de beaux restes art déco, est jolie. Petite, intime. Le son y est bon. On s'y sent bien dans cette salle.
Le risque quand on va voir un concert reprenant un album pour enfants, c'est d'avoir beaucoup d'enfants. Et il y en avait des enfants ce samedi soir. Des excités. Des impatients. Mais les parents, bien souvent des fans du chanteurs, l'étaient tout autant. Ils ont foutu une ambiance du tonnerre pendant tout le concert. Et vas y qu'ils chantaient, qu'ils dansaient, qu'ils applaudissaient à tout rompre, qu'ils criaient pour réclamer le rappel. C'était impressionnant. J'ai été surpris d'avoir autant d'ambiance pour un concert de ce genre. Les enfants ont réussi à se faire moteur et ont fini par entraîner tout le monde dans leur joyeux trip.
Même si j'aurais préféré découvrir Aldebert avec un autre album que celui ci, il n'empêche qu'il est bien sur scène. Chaleureux et humain. Il est en connexion avec son public. Un vrai plaisir de le voir chanter et jouer. Il est péchu. Et je suis sorti du concert de très bonne humeur. Expérience à renouveller.
Aldebert - Enfantillages - L'Alhambra (c'était le 06 décembre)

14.12.08

Les nuages s'accumulent

Paris - 05/12/2008

10.12.08

Hommage Botanique

Un petit hommage à un blog sympathique qui vient, malheureusement, de fermer ses portes de son jardin presque secret, bien trop vite.
Merci pour ces petits moments musicaux. Merci de m'avoir permis de faire ces découvertes musicales (Jay Brannan, Devotchka, pour les dernieres).
Ses photographies aussi me manqueront.
Mais ainsi va la vie des blog qu'on aime... La vie est si Petit-Chose.

5.12.08

Et toujours la pluie...

Place des Fêtes - Paris - 05/12/2008

Michel Rajkovic

Clin d'oeil à un photographe, Michel Rajkovic, découvert en feuilletant un magasine, ce week-end.
Le style, les sujets et le traitement de ses photographies n'est pas sans rappeler Michael Kenna, que j'admire beaucoup. Mais il apporte sa touche personnelle avec un graphisme particulier et avec de longues lignes de fuite, des espaces géométriques mais qui n'enlève rien à la vision de grands espaces.
Il photographie des paysages. Des paysages marins plus particulièrement. Des paysages qu'il prend en noir et blanc et avec un long temps de pose qui apporte étrangeté et mystère. Des paysages où se dégagent calme et sérénité. Des paysages épurés d'une beauté où le temps qui passe marque son emprunte diffuse visible dans le calme lisse de l'eau ou dans les nuages vaporeux de ces ciels.
Une petite exposition se tenait dans une galerie du 6ème arrondissement, jusqu'à dimanche dernier. Exposition que nous avons raté malheureusement, mais j'espère bien que ce n'est que partie remise. En attendant, on peut toujours admirer son très beau travail sur son site (visible en cliquant sur la photographie).
Michel Rajkovik a édité un très beau calendrier regroupant 14 de ses photographies. Ce calendrier est disponible à partir de son site.

Les aléas de ma mémoire musicale # 35

Il y a longtemps, quand j'étais un enfant ma mère
Me racontait l'histoire d'un homme venu d'ailleurs
De plus loin
Il disait que la vie que le monde était en danger
Il faut s'en aller disait-il

On est arrivé dans les jardins du ciel
J'ai marché pendant mille années
On est arrivé sous un nouveau soleil
Entends chanter l'éternité
Au bout de tes doigts il fait son chemin
L'amour que tu as cherché
Si tu as suivi le Nord c'était ton destin
C'était ton chemin de liberté, liberté

Les hommes n'ont pas compris
Et ils l'ont chassé loin du village
Pourtant ce jour-là le soleil a brillé tellement fort
Que les blés et les forets ont brûlé
Et les enfants ont entendu un chant venu de la terre qui leur disait

On est arrivé dans les jardins du ciel
J'ai marché pendant mille années
On est arrivé sous un nouveau soleil
Entends chanter l'éternité
Au bout de tes doigts, il fait son chemin
L'amour que tu as cherché
Si tu as suivi le Nord, c'était ton destin
C'était ton chemin de liberté, liberté

( On est arrivé ) on est arrivé
( dans les jardins du ciel ) dans les jardins du ciel
( J'ai marché pendant mille années )
( on est arrivé ) on est arrivé
( Sous un nouveau soleil ) sous un nouveau soleil
( entends chanter l'éternité )
On est arrivé dans les jardins du ciel j'ai marché pendant mille années

Les Jardins du Ciel - Jairo - 1980

4.12.08

Le plaisir de chanter

Deux agents secrets ont pour mission de trouver une clé usb contenant des informations capitales dans un trafic d'uranium. Pour se faire, ils infiltrent un cours de chant lyrique que fréquente le témoin principal de cette affaire, mais aussi une multitude d'autres agents secrets, bien décidés à récupérer cette clé, les premiers.
Cette base d'espionnage n'est, au final, qu'un ressort du film, un arrière plan. La vraie histoire s'occupe des rapports des personnages avec le corps, le sexe, l'amour, la maternité, la beauté et la jeunesse qui glisse entre les doigts. Le tout se mélange avec un humour désopilant et des dialogues corsés. Plus simplement, il s'agit d'une comédie un peu musicale, d'espionnage libertin.
La brochette d'acteurs s'en donne à coeur joie. A commencer par la cinglante Marina Foïs qui veut tellement être mère qu'elle confond le sexe à l'amour. Il y a aussi l'évanescente Jeanne Balibar désopilante en ingénue qui rêve de percer dans la variété (quel bonheur de la voir chanter avec une telle conviction, les paroles débiles d'une reprise des Pretenders). On découvre un Lorànt Deutsch fleur bleue. Un rôle qui lui va bien. Et puis, le bellâtre Julien Baumgartner, en giton gigolo obnubilé par sa beauté et sa jeunesse.
Ça donne un film qui explose les conventions avec une gourmandise assurée. Des dialogues percutants, des situations hilarantes. C'est parfois trash, parfois touchant fleur bleue. On ne sait jamais si on est dans le domaine de la légèreté ou dans une critique acerbe des rapports amoureux. En tout cas, on rit et fort. C'est assez rare, en ce moment, les films comiques qui font rire. Alors goûtons ce plaisir sans retenu.
Le plaisir de chanter - Ilan Duran Cohen

Découvrez The Pretenders!

3.12.08

Stella

Stella est une gamine de 12 ans, poussée comme une herbe sauvage dans le café de ses parents, en banlieue ouvrière parisienne, à la fin des années 70. Pour son entrée au collège, elle se retrouve dans un grand lycée parisien. Elle met le pied dans un monde à l'opposé du sien. Cette rentrée scolaire va changer sa vie.
Le film de Sylvie Verheyde se présente comme une chronique sensible et intelligente d'une petite fille. Stella a des repères qui s'arrêtent aux portes du café tenus par ses parents un peu paumés. Elle connaît tout des règles du billard, du flipper et du billard mais sait à peine écrire. Elle connaît par coeur tous les succès de la variété mais ne sait rien de la culture scolaire. Ce décalage va la placer d'emblée à l'écart de ses camarades de classe. Ses professeurs la cataloguent comme une récalcitrante, ses copines comme une bête de foire. Elle ne peut compter sur le soutien de ses parents. Son père est bien trop laxiste; sa mère lui confiant l'entière responsabilité de son futur ("tu sais ma fille, pour être serveuse, l'école ca sert à rien").
Stella doit donc faire face seule à tous ces changements. Intelligente, avec de très grands yeux curieux, elle apprend la vie.
Tout sonne juste dans ce film. De la musique au décor. Mais surtout les acteurs, criant de vérité, sans fausses notes. Un choix parfait d'un bout à l'autre. La petite Léora Barbara est Stella, secrète et buté, avec des yeux si grands. Benjamin Biolay est sublime en père alcoolique, à côté de la plaque. Karole Rocher est sublime en mère qui porte la culotte. Il y a aussi le poète maudit, Guillaume Depardieu toujours aussi touchant et sensible.
Stella est un beau portrait sur l'enfance, au moment ou elle glisse inexorablement vers l'adolescence et l'âge adulte. Un portrait tout en finesse et en justesse. D'une légèreté délicieuse qui n'est pas sans nous glisser une pointe de nostalgie, qui nous rappelle quand on avait nous aussi 12 ans et que le monde s'ouvrait à nous avec ses infinies possibilités qui se dessinaient à peine. Des touches qui passent par ces chansons inextricablement attachées à nos souvenirs.
Stella - Sylvie Verheyde

Découvrez Various Artists!

Tempête

Le Manoir - Normandie - 23/11/2008

2.12.08

Lee Miller au Jeu de Paume

Étonnant parcours que celui de Lee Miller. D'abord, elle fut égérie de mode, devant l'objectif. Plusieurs portraits de cette époque prouve qu'elle fut une des plus belle femme des années folles. Elle pose alors pour Steichen, entre autre. A la fin des années 20, elle s'installe à Paris et y rencontre son mentor, Man Ray qui l'initie à la technique photographique. Elle se spécialise dans le portrait et la photographie de mode. A côté de cela, fréquentant les milieux artistiques avant gardiste, elle développe une oeuvre personnelle surréaliste (la main qui explose, par exemple). Elle perfectionne la technique de la solarisation qui donne à ses portraits une atmosphère très moderne. Après avoir épousé un riche dignitaire égyptien, elle se lance dans la photographie de paysage, toujours empreinte de surréalisme comme cette magnifique photographie appelée "portrait de l'espace". Elle parcours alors l'Europe avec son nouvel ami et mentor (et aussi futur mari) Roland Penrose, poète surréaliste anglais.
En 1944, Lee Miller se lance dans le photo journalisme et photographie pour Vogue les derniers moments de la seconde guerre mondiale (bombardement de Londres, de Saint Malo, les camps de la mort, l'appartement d'Hitler à Munich...).
L'exposition que lui consacre le Jeu de Paume regroupe environ 150 photographies, principalement des portraits, retraçant la carrière de cette jeune femme atypique. La présentation est agréable et aérée mais n'évite pas les longues files d'attente pour suivre le déroulement de l'exposition. L'éclairage est pour une fois excellent et nous n'avons pas ces reflets lumineux qui rendent invisible la photographie à moins de se coller le nez dessus.
La visite se fait en une petite heure et la disposition des salle fait qu'on peut revenir sur certaine photographie sans avoir à remonter à contre courant une foule compacte. Une belle exposition.


Portrait de l'Espace - Lee Miller

L'Art de Lee Miller - Salle du Jeu de Paume - Jusqu'au 04/01/2009

1.12.08

Mes films du mois de novembre

Appaloosa

Appaloosa est une charmante bourgade du Nouveau Mexique avec son hôtel propre sur lui, son saloon en marqueterie étincelante, ses petites maisons en bois peintes de neuf, son petit journal hebdomadaire sur du beau papier blanc, ses habitants bien pensants. Mais il y a des problèmes dans cette petite ville idéale du Far West américain. Les rues de terre battue qui soulève des tourbillons de poussière dès que le vent se lève (le bitume n'avait pas encore atteint ce petit coin de paradis). Les habitants ne sont pas à la fête quand ils vont boire un verre au saloon du coin; sans parler de la tonne de poussière que les ménagères doivent enlever chaque matin pour avoir un intérieur tenu bien comme il faut. L'autre problème de la ville est la bande de patibulaires de Randall Bragg, qui fait sa loi à coup de colt et d'exécutions des forces de l'ordre. pour remettre de l'ordre dans tout cela, les citoyens bien pensants décident d'engager comme marshal Virgil Cole et son adjoint Everett Hitch, tous deux réputés pour leur efficacité quand la loi n'a plus prise sur les méchants...
Ed Harris a voulu se faire plaisir en se mettant en scène dans un western. Un western taillé sur mesure pour lui même. Comme c'est son film, il a voulu donner des rôles à ses copains. On retrouve ainsi le charismatique Viggo Mortensen, le séduisant et piquant Jeremy Irons, le passe partout Lance Henriksen. Le problème est que même avec de bons acteurs, un film a besoin d'un bon scénario, solide. Ici, ça manque un peu de liant. On retrouve tout ce qui fait un western (l'attaque de train, la fusillade, la baston, le duel dans la rue, le saloon avec les putes au grand coeur...) mais avec la sensation que tout cela n'est qu'une accumulation de scenettes qu'on aurait monté comme ça, juste parce qu'il fallait les mettre.
L'autre grand problème du film est Renée Zellweger. L'erreur de casting de tous les films où elle joue. Ridicule d'un bout à l'autre. Elle est capable de faire capoter une scène même si elle n'est que figurante dans un bout de l'écran. Ici, elle est énervante dès sa descente de train (il n'y a pas à dire, n'est pas Claudia Cardinale qui veut). Et sa trogne de petite gorette rigolarde ne la rend jamais crédible.
Donc l'ensemble (excepté les moment avec Renée Zellweger) se laisse regarder sans déplaisir malgré quelques longueurs bavardes. Mais, sans aucun doute, Appaloosa ne rivalise, à aucun moment, avec l'excellent 3h10 pour Yuma, bien plus nerveux et haletant.
Appaloosa - Ed Harris