27.7.05

I like to move it, move it


Des animaux plus humains que moi (enfin ce n'est pas compliqué ça puisque je suis un extra-terrestre) et plus citadins que le plus citadin des citadins New Yorkais, habitués au confort à outrance. En plus, ils parlent et connaissent par coeur tous les plus grands standards de la chanson américaine. Des vrais bêtes de scène.
Pourtant, ces animaux vivent dans un zoo de Central Park. Des déracinés bien intégrés. Parce qu'ils aiment vraiment leur vie de déracinés vu qu'ils ne connaissent pas la vie sauvage de leurs congénères. Mais Marty le zèbre a le cafard parce que ses gènes de la brousse lui chatouillent le bout de ses sabots. Et comme souvent un petit cafard devient une grosse déprime. Et comme souvent avec une grosse déprime, soit on coule vers les tréfonds nauséabonds de ses fantômes, soit on fonce vers l'avant, vers le soleil couchant sur les steppes africaines. Et c'est ce qu'il va faire Marty le zèbre parce qu'il est optimiste : il va partir à la recherche des grands espaces. Il s'enfuit donc de son confortable zoo. Et c'est le début de leur mésaventure qui vont les mener sur les rivages de Madagascar, lui est ses amis : Alex le lion à la crinière bien peignée, la girafe peureuse et l'hippotame popotamtame ainsi qu'une bande de pingouins psycopathes. Ah! On me souffle dans mon oreillette, que ce ne sont pas des pingouins psycopathes mais des pingouins psychocouacs... Comme ils sont fous ces pingouins, je ne vais pas les vexer.
Le nouveau film d'animation des studios Spielberg est un film pour enfants. Certes. Mais il joue aussi la carte de l'insolence (gentille) et aussi de l'effronterie enfantine, voir même une dose de cruauté qui fait peur aux enfants.

Madagascar de Eric Darnell et Tom McGrath

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