5.6.07

It's an hard world for litle things

What a fellowship, what a joy divine,
Leaning on the everlasting arms;
What a blessedness, what a peace is mine,
Leaning on the everlasting arms.

Refrain
Leaning, leaning, safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms.

Oh, how sweet to walk in this pilgrim way,
Leaning on the everlasting arms;
Oh, how bright the path grows from day to day,
Leaning , leaning, safe and secure from all alarms;

Refrain
Leaning, leaning, safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms.

What have I to dread, what have I to fear,
Leaning on the everlasting arms;
I have blessed peace with my Lord so near,
Leaning on the everlasting arms.

Refrain
Leaning, leaning, safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms...
Parole : Elisha A. Hoffman - Musique : Anthony J. Showalter
Le chant lugubre et sinistre du chapeauté révérend Harry Powell, magnifiquement interpété par le troublant Robert Mitchum, sonne comme un long hurlement d'un loup solitaire au clair de lune. La petite maison où se sont réfugiés les deux orphelins Harper, qu'il assiège de sa néfaste présence, ressemble à cette petite maison des contes pour enfants, pas assez solide pour soutenir le grand danger qui la menace. Assise dans son rocking-chair, dans la véranda de la petite maison, Madame Cooper, dont la silhouette se découpe en ombre chinoise, veille, en alerte, la carabine en main, bien décidée à protéger ses chers petits. Dans un duo saisissant, tous les deux se lancent dans une joute chantée où l'espoir de l'une tente de terrasser le maléfisme de l'autre. Pendant ce temps, une chouette, les yeux écarquillés, entame sa dance ensorcellante de mort et fond sur un petit lapin glapissant. Madame Cooper, les yeux dans le vague, dit comme une sinistre prophétie "It's an hard world for litle things".
La nuit du chasseur de Charles Laughton.



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