13.5.05

Ou l'art et la manière de couper le cordon



Les portes claquent. Les sonnettes retentissent. Les portables trouvés en brocante sonnent. Les personnages passent, virevoltent, courent, s'agitent, s'évanouissent, se quittent, se retrouvent. Les répliques s'échangent, jaillissent, fusent, éclatents, tuent. Les meubles subissent les pires outrages. Emmanuelle Beart aussi.

Je t'aime; je t'aime... Moi aussi mais je te quitte mais pas encore mais bientôt mais pas là maintenant.
Le mariage c'est tellement bien mais la dot c'est tellement mieux.
Je ne vous aime pas mais ma mère oui... Ce n'est pas grave, cela reste en famille...
Cette adaptation cinématographique du vaudeville de Feydeau va à 100 à l'heure. Pas un temps mort. Les 1h20 du film sont passées à une vitesse incroyable. Bon, on en ressort pantelant de voir tous ces gens s'agitaient sur l'écran mais qu'est ce que c'est drôle... Et si le projectionniste nous avait passé le film en vitesse accélérée...
Les décors et les (tous) costumes (;-) p'tit clin d'oeil) sont magnifiques.
Voir Béart dans ce registre est surprenant mais en même temps elle enfile ce personnage avec un naturel déconcertant. Dominique Blanc (j'adore cette actrice) est excellente et Berling est... Comment dire... Je sais pas trop... Mais il est bien...

Un Fil à la patte de Michel Deville

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