30.1.06

Oreilller en plumes de cygnes

la nuit fut encore une fois très courte et morcelée.
Ce matin, lorsque le réveil a sonné, j'ai tout le corps qui a rechigné à se tirer de la douce torpeur du sommeil dans lequel il était plongé depuis trop peu de temps. Il crie, il est fatigué. Ce matin, sont apparues des douleurs comme des courbatures dans les cuisses et les épaules; il commence à manquer de substance et se sent vieux.
J'ai le moral dans la brume. Autant le corps est facile à forcer avec la douche froide qui semble être devenue mot lot matinal, il rechigne, il grelotte mais se rebelle et retrouve, par conséquent, le courage de se réveiller pour dire : "eh mais ça va pas la tête, je n'ai pas mérité cela; pas ça en plus de tout le reste". Mais au moins, il est réveillé. Le moral, par contre, ne suit pas et reste de plus en plus ensommeillé. Inexorablement embrumé. Et lui, plus il est dans la brume, moins il a la force de retrouver le sourire.
Courage, moral, je te promets de retrouver les bras de Morphée et de les garder, par la force s'il le faut. Promis, tu retrouveras le sourire.

2 commentaires:

Eltan a dit…

Un bonne dose d'amitié à prendre sans modération et ca va passer. j'appelle Morphée de ce pas pour une nouvelle mission. Il est habitué maintenant ;-)

Anonyme a dit…

Rappelle toi dans ces moments là du Diable tout nu dans la neige !!!




P.S : Juré promis, les lettres à taper de modération sont "sqato"