29.8.06

Mardi, c'est Miami

Que peut on faire lorsque que nous sommes en vacances et qu'il pleut, alors que nous n'avons pas de voiture et que pour Clisson c'est mort parce que Clisson sous la pluie c'est même pas la peine d'y penser?
Ben oui. Il reste le cinéma. Un film qui nous change les idées (out, le Selon Charlie de Garcia, jugé trop déprimant sans l'avoir vu), divertissant mais sans nymphes (out le débilo aquatique Jeune fille de l'eau de Chamalamalamalamalayan machin truc), et qu'on n'ait pas encore vu (out plein de films qu'on a déja vu). Il en restait plus qu'un en lice : Miami Vice. On s'est dit, à Miami, il y a du soleil il fait chaud, ça va réchauffer notre après midi... En plus, il était en VO, alors.
Ben alors, on en a bien profité. Nous étions les seuls dans la salle (la vo n'est pas prête de s'imposer en province !). Il pleuvait des trombes d'eau dehors et nous étions bien au chaud à l'intérieur. Bon pour le soleil cinématographique, le film, ce n'était pas trop ça parce que le réalisateur a préféré installer son film dans une ambiance d'avant orage avec des ciels chargés et lourds, électriques et inquiétants.
Je partais avec des à priori défavorables : encore une adaptation d'une série télé un peu foireuse (disons plutôt que je n'aimais pas trop); Colin Farrel qui depuis sa prestation en Alexandre anglophone et peroxydé, m'avait laissé comme un gout amer dans les mirettes; la bande annonce du film, hideuse et mal foutue. Au final, ce n'est pas si mal que cela. C'est très bien joué (même Farrel qui tire son épingle du jeux de façon flagrante, mais bon, c'est lui le héro du film). C'est efficace : les 2h15 de film passe sans temps mort. On ne comprend pas forcément très facilement tous les tenants et les aboutissants de l'histoire. Par contre le parti pris de réalisation m'a laisser perplèxe : clinquant et très as-tu-vu-comment-je-sais-magner-une-camera, filmé avec des caméras numériques ne laissant aucune profondeur de champs - ;-) -; des scènes d'actions pas si nombreuses que cela (mais ceci étant bien arrangées); . Une réalisation qui a tendance à m'énerver moi mais à plaire au Sage E. Ceci dit (encore une fois), le tout forme un ensemble cohérent : images granulées, éclairages entre ombre et lumière, flous artistiques, peu d'émotions à fleur de peau; un film d'hommes qui en ont et des grosses, avec des filles qui n'ont pas peur de s'en prendre plein la tête non plus, alors les sentiments (à part cette petite amourette sans conséquence), ils se rangent sous le capot des Ferrari ou dans le moteur des off-shore surpuissants.
Miami Vice - Deux flics à Miami - Michael Mann

Aucun commentaire: