29.12.06

Entre deux fêtes

Noël et son réveillon seront passés aussi vite que le temps de dire ouf j'ai fini tous les cadeaux.
Deux grosses valises transformées en hotte de père cadeaux, à trimballer entre Paris, Mamers et Nantes. Les cadeaux faits encore une fois dans la précipitation de la dernière minute, dans des magasins surbondés de mêmes personnes qui font leurs cadeaux à la dernière minute. Des files d'attente à n'en plus finir dans les rayons, aux caisses. Et les jambes qui enflent à force de rester debout stoïques. Les paquets à envelopper. Des dizaines et des dizaines. De quoi vous filer l'overdose de faire des cadeaux. Le côté ambiance de noël qui est assez déplaisant.
Mais malgré ces inconvénients, le plaisir d'offrir tous ces paquets là. Et puis, le plaisir d'en recevoir. Voir ces tas de cadeaux amoncelés au pied du sapin. Prendre toutes les précautions possibles et imaginables pour que les enfants croient jusqu'au bout que c'est le Père Noël qui a déposé les cadeaux. Voir les yeux des petits briller d'excitation. Les enfants qui piaffent d'impatience d'ouvrir les paquets pour découvrir leurs nouveaux jouets. Profiter enfin des bons côtés de l'esprit de Noël, oublier le côté mercantile de cette fête. Se laisser porter par ce moment d'échanges et de partage et de joie.
Mais à peine le temps de se laisser porter vers ces joies là que tous les paquets sont éventrés. Les oripeaux de papiers gisent bouchonnés sur le carrelage froid. Les tornades enfantines se sont déchainées dans des cris de surprises et de joies. Les cadeaux déballés; la joie retombée, la fatigue remplace l'excitation de ce fugace moment. La soirée est terminée. Noël vient de tourner sa page trop rapidement. A peine le temps de trinquer nos verres à la santé de Noel, qu'il faut déjà reprendre le travail et penser déjà au prochain réveillon du week end suivant.
Cette année, ce réveillon là, malgré la belle signification qu'il a, aura un arrière goût amer. Travailler ce week end là va sans aucun doute émousser le plaisir de se retrouver tous les deux. Une première fois depuis sept ans.
Bah finalement, si travailler permet de passer cette soirée anniversaire nous deux, je veux bien accepter de me lever à 5h45 pour cela. La force du sacrifice.

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