9.2.07

T'es blonde toi alors...

A force de relayer ces histoires de blondes à tour de bras, je suis bien au regret de constater qu'elles déteignent sur moi.

Je l'avoue : je deviens blonde. C'est officiel depuis ce soir. Je suis blonde. De l'intérieur. Le pire qui soit. Non, non ! Mais cheveux n'ont pas changé. Ils restent bruns et parsemés. C'est juste que je suis bête. De l'intérieur.

Ce soir, de retour à la maison, pour faire partager mon euphorie après la belle journée que je venais de passer, j'envoie un mail euphorique à mon Sage E. que j'appelle pour l'occasion "mon namoureux" (si, si, vraiment ! L'euphorie, où ça me mène). Et je lui parle de ma joie d'avoir pu donner de nouveau une formation et que cela s'est bien passé (je ne me suis pas rouillé avec le temps). Et je lui parle aussi du plaisir que j'ai eu de faire mon bilan de l'année 2006 et d'avoir pu dire ce que j'avais sur le coeur sur mon ancien plateau et que, (non, mes chevilles n'enflent pas), j'étais regretté. Je me suis fait plaisir dans ce mail en insistant bien sur les détails qui tuent de la mort. En peu de mot : je me suis fait mousser dans ce mail, qui devait rester entre moi et le Sage Chéri.

Devait le rester... Si je n'avais pas eu cette foutue histoire de blonde même pas si drôle (avec le recul) envoyée par le moins Sage E. (du coup) à transférer. Sauf que, par un mauvais coup du sort de souris, j'ai transféré le mauvais message (c'est à dire le mail euphorique) à une dizaine de personnes dont les deux tiers sont des collègues de travail qui n'avaient pas forcément à lire ce genre de chose.

LA HONTE.

Quand je me suis rendu compte de mon erreur, mes (rares) cheveux se sont dressés sur ma tête. Le ciel m'est tombée dessus. Mes intestins se sont contractés et ont fait un (double) noeud (très) serré. Je suis resté ahuri à regarder la petite enveloppe indiquant que le message était bien parti. J'ai crié un " NOOOONNN" déséspéré. Je me suis engueulé en me traitant de tout les noms (dont 'spèce de blonde, va). Je suis allé me plonger, tête la première, dans les oreillers du canapé (mon endroit préféré quand j'ai très, très honte).

Voilà, je suis puni de me moquer de ces pauvres femmes. Tu ne rieras pas de la blonditude des autres, tu n'es pas si loin d'eux. Voilà mon onzième commandement que j'applique dès ce soir. Quel crétin ! Non mais vraiment, quel...

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