14.10.07

Bouger avec la Poste

Tout le monde se souvient, sans doute, de ce fameux slogan : "bougez avec la poste" où l'on voyait des petits bonshommes se trémousser avec des banderoles et de grosses lettres et colis. Et bien si nous devions bouger au rythme des employés de la poste, la France serait dans une belle panade.
Mercredi matin, devant récupérer une lettre recommandée, je me suis motivé pour descendre jusqu'à la poste de la Place des Fêtes. Ça faisait bien un an que je n'y avais pas mis les pieds. Je n'aime pas ce bureau de poste là. Il est mal fichu; il y a toujours trop de monde qui râle parce que ça ne va pas assez vite. Mais bon, là, pas le choix ! Il fallait bien que je me force à descendre jusque là bas.
Quand je suis arrivé - il était 11h00 -, il y avait une vingtaine de personnes avant mon tour. J'ai bien remarqué quelques changements apportés depuis ma dernière visite. Un distributeur de ticket de passage, comme toute bonne administration française, mais avec un petit plus qui, à première vue me semblait une bonne idée : les files d'attente différenciées. Une file d'attente pour le retrait des lettres et des colis, une autre pour toutes les autres opérations. Je retire donc mon petit ticket, spécial file pour les retraits de lettres et de colis qui arbore le numéro 57. Il y avait six personnes avant moi, j'avais donc tout le temps pour jouer avec l'automate distributeur de timbres pour les deux lettres que j'avais à poster. D'un point de vue purement psychologique, je me suis senti presque serein de savoir tout ça. Mais ça n'a duré que bien peu de temps. En effet, le guichet réservé au retrait s'est mis à s'emballer. Il affichait le numéro 48 puis tout à coup, le numéro 661 qui correspondait à une personne qui venait juste d'arriver. Sourcils circonflexes de circonstance des autres usagers, murmures réprobateurs puis franche colère scandalisée, puis prise d'assaut du guichet par ces mêmes personnes qui demandaient toutes à être servies avant les autres. Une vraie débandade. La pauvre guichetière, assaillie de toute part, avait beau expliquer qu'elle n'y était pour rien mais que c'est l'ordinateur qui gérait le compteur, rien n'y faisait. Il a fallu qu'un de ses collègues (beaucoup plus diplomate que la pauvre retranchée) remette de l'ordre à cette pagaille.
Résultat, il m'aura fallu 45 minutes pour récupérer cette foutue lettre et repartir stressé du bureau de poste en ayant (bien sûr) oublier de poster mes deux lettres. Franchement, si ce n'est pas une perte de temps, ça?!

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