13.5.08

Ca$h

J'ai oublié de vous dire que je suis allé voir Ca$h, quelques jours avant de partir en week-end. Ca n'est pas que ce soit une nouvelle super importante non plus, mais il fallait bien que j'en parle à un moment ou à un autre.
Donc que dire de Ca$h, si ce n'est que l'affiche ressemble étrangement à celle d'Ocean Eleven comme le faisait remarquer, ici, Kinoo; que décidement, Jean Dujardin a un sacré charme; que Valéria Golino est mon actrice italienne préférée; que Jean Reno devrait arrêter de faire du cinéma de toute urgence...
Dans les grandes lignes, le pitch de Ca$h pourrait ressembler à "je te tiens, tu me tiens par la barbichette" ou encore le dindon de la farce n'est pas forcément celui qui est farci. Dans le détail, c'est plus compliqué voir carrément embrouillé : je te manipule, tu me manipules, mais qui est la crapule? Le scénario regorge de fausses pistes qui, au final, ne sont pas si fausses que ça. Un vrai casse tête. Ce n'est pas que ce soit désagréable à regarder. C'est même parfois assez jubilatoire de voir les rebondissements s'accumuler et d'arriver à cette fin à laquelle on ne s'attend pas. L'ensemble malgré tout manque cruellement de naturel. Les ficelles sont grossières, les situations sont abracadabrantes. La réalisation tient bien la route même si le réalisateur privilégie les effets clinquants et tape à l'oeil qui n'apportent rien à l'histoire. Mais le sujet du film, basé sur l'esbrouffe, peut expliquer ces effets là.
On passe un bon moment avec cette bande de Pieds Niquelés modernes et on s'attache même à certain d'entre eux. Jean Dujardin apporte à son personnage son charme narquois mais peut aussi, par une expression du visage, un sourire en coin, un regard carnassier, lui donner un effet inquiétant voir même dangereux qui prend toute sa valeur à la fin du film. Non décidément, Jean Dujardin...
Ca$h - Eric Besnard

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