26.1.05

La vie rêvée d'Alexandre.

Cette nuit, j'ai rêvé, beaucoup rêvé, beaucoup trop rêvé... Tellement rêvé que je me suis réveillé épuisé, vidé, assommé. Le rôle du rêve est de servir de catalyseur pour le cerveau pour lui permettre d'évacuer tout ce qu'il a enregistré; pour lui éviter la saturation d'information... Les rêves sont un peu comme le sifflet d'une cocotte minute : lâcher la pression interne.
Alors de deux choses l'une : soit j'ai emmagasiné un stock impressionnant d'informations, d'images et de sons hier; soit j'ai le sifflet de ma cocotte qui commence à avoir un coup dans l'aile...
Cette nuit tout y est passé. Le rêve idyllique (ah si j'étais riche, je ferais tout ça et puis ça encore et puis ça aussi). Le rêve altruiste (je veux que tous ceux de mon entourage soit heureux, surtout Toi; et je pouvais rendre heureux tout le monde). Le rêve analytique (où comment faire tenir un maximum d'informations sur un tableau Excel qui ne doit pas dépasser 10 colonnes). Le rêve fanatique (où comment un charmant collègue me harcelait de ses avances les plus vives jusqu'au restaurant d'entreprise; je sais ce n'est qu'un rêve). Des rêves hypothétiques (ce que je ferais si je quittais mon job actuel). Jusqu'au rêve érotique (mais ça je ne le raconte pas... pas ici en tous cas).
J'ai rêvé que le monde était meilleur; qu'il n'y avait plus d'inégalités sociales, raciales et sexuelles. J'ai rêvé que le président Bush démissionnait après s'être rendu compte qu'il se trompait sur toute sa ligne politique depuis 5 ans et qu'il rentrait en religion ce qui fait qu'on ne verrait plus sa trombine à la télévision. J'ai rêvé que tous ces chefs d'état, qui vont se réunir à partir d'aujourd'hui à Davos, vont faire autre chose que manger du caviar et boire du champagne en parlottant du temps, de leurs dames respectives ou de leurs prochains lieux de villégiature. J'ai rêvé que les premières élections "libres" en Iraq se passent bien, sans heurs ni pleurs ni peurs.
J'ai rêvé, j'ai rêvé, j'ai trop rêvé, j'ai beaucoup trop rêvé...
C'est le matin. Il faut que j'arrête de rêver. Tu n'es pas Martin Luther King. La vie réelle m'attend au tournant de la couette. Si seulement un de mes rêves pouvait se réaliser, juste un, pas plus. Et pas forcément un rêve qui se réalise pour moi... Je me sens l'âme altruiste... Je souhaite... Je souhaite... Pour lui; pour elle; pour Toi; pour nous;pour vous; pour eux...
Ah que la vie soit belle... Pour une fois.

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