10.1.05

Oh! La belle plante!

Ce soir Sister One m'a raconté au détour de la conversation, l'achat d'une plante :
- Oh non! On n'a rien trouvé de bien chez le fleuriste! Alors, avec Sister Two, on est allé a Super U mais c'est pareil, y avait pas grand choix... Mais tu sais, à côté du Super U, il y a un magasin qui s'appelle Baobab. C'est un magasin de plantes... Tu sais... On est allé regardé ce qu'il y avait.
Oh! On a vu une belle plante, avec Sister Two... Mais d'une beauté ! Elle était avec des fleurs... Vraiment très belle. Mais avant de l'acheter, on voulait savoir si la plante résistait au gel parce que comme elle va rester dehors, tu comprends...
Et là! Je vais essayer de retranscrire ce qui s'est passé en laissant, bien sûr, intervenir mon imagination :
- Bonjour, Madame. Je voudrais savoir si cette plante résiste au gel, demande Sister One.
- Je ne sais pas. Ce n'est pas mon rayon..., répond la vendeuse, aimable.
- Bonjour, Monsieur. Est-ce que cette plante est anti-gel?, demande ma Sister One.
- Oh! Absolument, Madame! Elle résiste parfaitement aux gels les plus forts... C'est robuste. Ca resiste au gel, au soleil, à la pluie, à la pleine lune... Pas de problème, vous verrez, répond le vendeur avec un sourire aussi grand qu'une banane martiniquaise.
- Ah bon? Pourquoi vous dites cela, demande Sister One, interloquée?
- Et bien, parce que cette plante est en plastique, Madame...
- ...
- ...
- ...
- ... En même temps, c'est très bien imité... On dirait vraiment une vraie...
Sister One ne sait plus où se mettre tellement elle à honte. Sister Two est à deux doigts de manquer d'air tellement elle rit. Le vendeur s'en va, ravi et satisfait, à priori de son effet...
- Tu peux me croire, Alexandre, je ne suis pas prete à remettre les pieds dans ce magasin, après ce qu'il m'est arrivée... Tu imagines, j'avais la plante dans les bras et je n'avais même pas remarqué... LA HONTE...
Oh oui! P'tite Soeur, je t'imagine bien. Je t'imagine tellement bien que je sais parfaitement quelles expressions tu as dû avoir sur le visage, les petits tics des mains qui dénotent ton embarras. Il me suffit de fermer les yeux pour imaginer Sister Two éclater de son rire sonore et aigü, au bord des larmes. Que j'aurais aimé être avec vous et vivre cela avec vous.
- Bon! C'est pas tout ça! Mais, je vais te laisser, moi... Sinon, tu vas bien, toi?

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