15.2.05

Les tribulations d'un Français en Suisse

Qui a dit qu'en Suisse, il ne se passait jamais rien? En à peine 24 heures, mon E. a vécu plus d'aventures que depuis tout le début de l'année.

E. a été convié a une semaine de formation (en anglais, si, si!) en Suisse, par son nouveau client afin de lui présenter un des aspects de son futur travail.
E. n'a pas envi d'y aller. Il est un peu casanier. C'est un Bébé un peu casanier. Et puis, il doit se lever à 5h00 du matin pour prendre son avion a 7h00. Et ça, E., il aime pas se lever à 5h00 pour prendre un avion à 7h00.
Enfin bref, il n'a pas eu le choix de toute façon. Ce matin, donc, il a pris son avion (à 7h00, bravo à ceux qui suivent; les autres soyez plus attentifs, s'il vous plait) direction Lausanne où il doit prendre un train vers un coin quelque part vers le lac Léman mais dont j'ai pas retenu le nom (ça sert à rien, vu que moi je n'y suis pas là bas).
A l'aéroport de Lausanne, il a été soumis au contrôle de bagages et au passage au portique détecteur, comme il est d'usage. Sauf que E. sonnait. Je lui avais bien dit de ne pas mettre sa prothèse mais il en fait qu'à sa tête (je plaisante). Il a donc été obligé d'enlever sa ceinture, ses chaussure et sa jambe de bois (je replaisante, elle n'est pas là sa prothèse!). A mon avis, il a dû avoir à faire à un douanier matteur, qui sous couvert de faire son boulot, s'est rinçé l'oeil. Et j'aime pas les douanier matteur, surtout quand il s'agit de la ceinture de mon Bébé. Je vois rouge! Tout ça pour dire que E. est reparti sans sa ceinture... Parce qu'il l'a oublié... Mouai! Elle serait pas un peu bidon cette excuse, en fait? Ou bien, est-ce que E. n'a vraiment pas apprécié de se lever à 5h00 (pour prendre... oui, oui! On sait). Ce qui fait que jusqu'à vendredi, il n'a pas de ceinture et il perd son pantalon, vu qu'il a perdu un peu de poid (oh! quoi? Je peux plaisanter, non?).
Mais là ne s'arrête pas les aventures suisses d'E., puisque arrivé sur la bourgade du Lac Léman dont j'ai pas retenu le nom, il se rend compte avec horreur qu'il fait froid, qu'il neige, qu'il n'a pas de gants, qu'il n'a plus sa ceinture et qu'il n'en peut plus. Je l'imagine, le visage ravagé par la tristesse et le découragement; je le vois jeter son petit sac dans un tas de neige et se rouler par terre en demandant en pleurant "je veux rentrer à paris! Je veux rentrer à Paris". Mais il n'a pas eu besoin de se rouler dans la neige puisqu'un bus s'en est chargé...
En effet, un bus devait rouler trop prêt du trottoir et a roulé dans une flaque de neige, aspergeant allègrement le pauvre E. Ce n'est pas une bonne journée, ça! Il y a des jours comme ça; mais en Suisse, c'est plus rare, surtout pour E. Il a encore plus froid; le pantalon éclaboussé de neige et sans ceinture... Et il a encore 8 heures de réunions, de cours et de séminaires, en anglais...
Non, mais qui a dit que la Suisse était un pays calme et sans histoires? Qui? Sans doute pas E., en tout cas. Et je pense pouvoir affirmer sans me tromper, qu'après ces mésaventures qui ne sont pas terminées (si vous saviez la suite...), nous ne sommes pas prêt de passer des vacances en Suisse.

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