28.3.06

De la difficulté...

... De prendre une décision. Toute petite soit-elle. Timoré? Pépère? Peureux? Pas assez sûr de moi? Sans doute pour toutes ces raisons à la fois. Je tergiverse. Je parlemente et j'argumente souvent dans le vide. Parce que malgré tout, je n'arrive pas à me décider. J'ai cette bonne vieille faculté à ne voir que les points négatifs d'un changement, refusant d'entendre ce qu'il pourrait m'apporter de positif. C'est comme ça. Le confort de telle situation importe souvent plus même lorsque le côté négatif est prédominant.
Exemple le plus flagrant. Le travail. Ah mon job. Je pourrais en écrire des pages et des pages dessus. Mais ce n'est pas le but ici. En résumé, 6 ans. Promesse de la poule aux oeufs d'or (je parle de travail, pas de salaire, faudrait pas voir à rêver trop tout de même) depuis bientôt un an. Mais telle Anne, ma soeur Anne, je ne vois toujours rien venir. Et au contraire, je vois plutôt tout partir. La reconnaissance. L'ambiance. La motivation. La patience. Et pour finir l'envie.
L'envie de partir. De dire : "basta, c'est bon ! Arrêtez de me prendre pour un con. Je me casse ailleurs. Tant pis pour vous." Cette envie s'est transformée en résolution (bonne) de début d'année. Restait à transformer la résolution en prise de décision.
Le pour. Le contre. Plein de choses pour le pour (tien, c'est rigolo pour le pour). Deux ou trois choses pour le contre. Et c'est pourtant le contre qui gagnait dans mes reflexions. Sécurité de l'emploi; l'appartement; les vacances. Ces trois choses là m'empêchent d'avancer et de me décider. Et je tergiverse; je réfléchis; je me torture; je me plains. Et finalement, je n'avance à rien. Tous les faux prétextes sont bons pour reculer l'échéance de la décision : "je leur laisse 6 mois"; " je verrais ça après mes vacances " etc, etc... L'une des dames du Manoir faisait remarquer, recemment, qu'on manquait de courage pour ces questions là et qu'on s'accrochait à des petits avantages de facilités. Peut-être a t-elle raison. Tout ce que je sais, c'est que je ne l'ai pas encore prise cette décision. Et, je ne suis pas prêt de la prendre.
Pourtant, lundi après-midi, une mini-révolution. J'ai pris une décision à la vitesse de l'éclair. Pour une fois, les avantages et les inconvénients ont vite fait le tour de ma tête et en une heure, j'ai décidé. Je ne quitte pas la société. Je change juste d'affectation. C'est un bon début. Avec ce changement, je verrai d'autres gens; un autre type de travail; autre chose. Peut-être, un moyen de me remotiver. Alors, prétexte ou bonne volonté? On verra bien.
Prochaine étape? Quand je l'aurais décidé.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Voilà un élément positif ! Une mutation, un chnagement d'affectation, c'est déjà un changement, et c'est déjà un grand pas !! Je me souviens avoir râlé, traîné les pieds pendant près d'un an avant de me décider à quitter mon boulot. Les mêmes arguments que les tiens me tenaillaient puis un soir, excédé, je suis rentré chez moi, j'ai tapé ma lettre de démission, un incident, une pécadille avait été la goutte d'eau... J'espère que ta nouvelle affectation te permettra de te libérer de ce stress et puis, qui sait, peut-être seras-tu bien dans ce nouvel emploi :o) Courage !