14.4.06

Face a une heure

Mercredi 12 avril - 18h20
Une heure déjà que le train pas si rapide que cela a quitté l'ossature sans toit de la gare de sa ville d'adoption.
Une heure que le train a arraché de ma vue éblouie, les mats chamarés des voiliers amarés; les tours crénellées du vieux port ensoleillé où les mouettes se chamaillaient en riant; les plages dorées en coucher de soleil.
Il m'a éloigné des petits petons blancs d'un beau petit chat gris et doux. Il m'a enlevé la gentille et jolie frimousse d'un gentil et adorable petit frère au tshirt bleu électrisant.
Une heure que je ferme mes yeux, tentant de transférer ces images rétiniennes et les transformer en souvenirs d'un excellent moment. Avant que ma mémoire ne me joue ses vilains tours habituels. Je ne veux rien oublier.
Bon sang, qu'en une heure de train, je me suis rendu compte que ces quelques jours ont filé trop vite. Trop vite.

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