25.4.06

Soirée musicale

Ce qu'il faut savoir en allant écouter un opéra de Rossini, c'est qu'on en a plein les oreilles. Plein de notes pétulantes qui percuttent joliment les tympans. Une profusion de croches, d'accords et de clés de sol.
Lorsque les lustres de la salle déclinent, lorsque l'obscurité (presque) silencieuse s'épaissit, c'est le moment de fermer les yeux et se laisser guider par l'archer du chef d'orchestre qui, avec ces grands mouvements de moulin à vent réussira à harmoniser tous les instruments de la formation. Se laisser emporter par les vents cuivrés; être transporté par les ondes soyeuses des cordes; divaguer avec les harmonies orchestrées.
Hier soir, j'ai eu de la chance. L'ouverture de Sémiramis est l'une des plus longues de Rossini. 12 minutes de bonheur absolu. Je les connais presque par coeur maintenant.
Il aurait peut être mieux fallu que je garde les yeux fermés après la fin de l'ouverture parce que la mise en scène était tout de même bien minable. Juste écouter la musique. Mais il aurait fallu aussi que je ferme mes oreilles quand le ténor (?), chanteur de douche (?), casserole (?). C'était pitoyable.
Sémiramis - Rossini - Théâtre Des Champs Elysées

1 commentaire:

E. a dit…

:-)
en même temps, le ténor, heureusement, n'intervient que fort peu dans cet opera, et en plus l'un de ses deux airs fut coupé hier soir (heureusement pour nos oreilles).
Ceci dit, c'est assez scandaleux de nous imposer des chanteurs pareils ! au prix qu'on paye !!!!