25.4.06

En suivant ma route


Saint Quentin de Blavou - Orne - 23 Avril 2006

Nimbées des vapeurs de rosée réchauffée par un chaud soleil printanier, les vertes collines du Perche, au tapis jaunis par des corolles fraîchement épanouies, resplendissaient des souvenirs nostalgiques d'un gamin revenu de Paris. Des histoires de balades en vélos déglingués sur des routes à peine goudronnées, qui se finissaient, à chaque fois, en soleils improvisés. Des plongeons involontaires dans une mare aux grenouilles et aux canards, qui sentait bon la vase et le soufre. Des collines avec des vaches qui paissaient nonchalamment des feuilles de trèfles qu'on espérait toujours à quatre feuilles. Des parties de pêche qui ne mordaient jamais à force de rire trop fort ou de nourrir jusqu'à l'indigestion, les poissons avec l'appât sensé les attirer à nos hameçons tout rouillés. Une chambre dans ce corps de ferme, quasi abandonné, avec sa literie trop froide et son imaginaire peuplé d'ombres extraordinaires ou d'araignées bien réelles, qui nous faisaient nous cacher sous l'édredon qui sentait l'humidité. Des souvenirs d'enfance d'un gamin percheron, élevé au grand air.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est pas toi l'écrivain raté dans le film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" ??
En tout cas tu nous fais bien rire !!! c'est déjà ça !!

Eric a dit…

Heu ! je ne sais pas trop comment le prendre cet "ecrivain raté" qui vous fait bien rire...