4.5.06

Où l'absence...

... Crée le manque. Et le manque, l'envie. Et l'envie inassouvie, la frustration.
Un enchaînement vicieux et vicéral. Cercle tourbillonnant ne cherchant qu'à vous entraîner vers le fond.
L'absence quelqu'elle soit provoque un arrachement presque physique. Il vous manque quelqu'un ou quelque chose.
Il s'absente pour le week-end. J'attends pourtant son arrivée dans le lit même si je sais qu'il ne viendra pas ce soir là. J'ai envie brutalement de sa présence. Envie tellement forte qu'elle provoquera l'insomnie. Réaction réactive. Disproportionnée.
Exemple parmi tant d'autres.
Vivre dans l'attente perpetuelle d'une manifestation, d'un signe de vie. Attente maladive. Que fait-il à cet instant? Pourquoi? Comment? Que se passe t-il? Tous ces doutes qui accompagnent cette attente.
C'est ainsi. Il faut assumer le fait de n'exister qu'à travers les attentions des autres. Il faut. Il faudrait. Il faudrait. Mais ce n'est pas facile. Il font tellement partis de moi qu'ils me sont devenus indispensables, quasiment vital.
Serais-je un malade de l'affectif? Le problème est posé.
Le manque de confiance en soi. Encore une fois. Nous en avons parlé à maintes reprises, mais le bloquage est fort et solide. J'ai tellement besoin de voir qu'on pense à moi pour me sentir bien. C'est impossible tout le temps. Je le sais. On en a déjà parlé.
Se détacher. Serait-ce la solution? Pas un détachement total, j'en serais bien incapable. Juste laisser s'insinuer un certain détachement qui me permettrait d'accepter d'attendre. Ou tout simplement apprendre à être patient. Je l'ai reproché mais je ne sais même pas le faire. Bravo le moralisateur. Je me fais bien ricaner parfois.
Simplement patienter.
Où l'absence créerait l'attente et l'envie de passer du temps et de profiter pleinement de l'autre le moment venu. Tout bêtement.

2 commentaires:

E. a dit…

L'absence et le manque...
Il y a plusieurs degrés à ces sentiments...
Ceux, douloureux, vécus et exprimés par certains de nos amis bloggueurs, qui concerne un être virtuel, attendu, espéré, mais non encore incarné, dont la probabilité de le rencontrer un jour pour certaine qu'elle soit parait trop souvent si faible.
Ceux encore un peu trop incarnés cette fois par un être ayant croisé et partagé de doux moments mais sorti de nos vies pour une raison x ou y.
Et les notres enfin, concernant des gens qui ne sont pas toujorus là, mais qui sont plein d'amours et d'attentions et avec qui les retrouvailles sont toujours à la hauteur du manque provoqué par leur absence...
Pénibles absences, doux manques et merveilleuses retrouvailles....
Et l'autre

Eric a dit…

Merci mon Sage !