4.6.06

Du rififi chez les supers héros

Ca déprime dur chez les mutants. Ils ne se sentent pas bien dans leur peau; rejetés du monde; mis à l'écart; isolés dans leur différence. Et quand ça déprime un mutant, ça perd ses plumes, ça ternit du poils et ça rouille des dents.
Mais voila qu'un nouveau vaccin va réveiller la communauté. Un vaccin révolutionnaire. Une petite piquouze et hop le super héro devient le plus gentil et doux des agneaux humains. Vous y croyez à ça, vous? Ben eux oui, et ça fait du ramdam. Il y a ceux qui vont tout faire pour pouvoir embrasser un garçon sans qu'il meurt réfrigéré et puis il y a ceux qui sont pas content, mais pas du tout même. Deux conceptions, deux pensées, deux idéologies. Entre ceux qui veulent se fondre dans la masse de la majorité; ceux qui ne savent pas trop parce qu'ils ont rien contre le mutantisme ni contre l'humanisme, le cul entre deux chaises et pacifistes; et enfin ceux qui rejettent complètement cette idée là et vont entrer en rébellion.
Sur cet entrefaite, le docteur Grey revient du monde des poissons et elle a perdu en cours de route, sa gentillesse et sa retenue habituelle. On sent qu'elle est gentille (encore un peu) mais qu'elle est surtout très incontrôlable (et très méchante quand elle l'est).
Bref, plein de boulot sur la planche des X-men. Et ça casse tout sur leur passage.
Bon, la portée philosophique est tout de même minime : on est tout de même dans un film d'action américain à gros budget. Budget qui a surtout et encore été presque entièrement trusté par les effets spéciaux pour ce film, qui sans valoir le second opus, est un bon divertissement de bonne facture, grand public mais pas abétissant et avec de bons acteurs (si si vraiment ! Ca existe dans les films d'action américains à gros budget) à commencer par Famke Janssen et la petite bande de jeunes acteurs. Mais zéro pointé pour Halle Berry (qui fait que du vent) et Hugh Jackman (heureusement qu'il a un physique, celui là).
X-Men 3, l'affrontement final - Brett Ratner

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