23.7.06

Mon Paris - La Gare Montparnasse

Esplanade de la Gare Montparnasse - Paris - 22/06/2006
C'est ici que tout à commencé pour moi. Le hall de la gare Montparnasse a été ma première vision de Paris. je me souviens parfaitement encore de ce moment là. Instant gravé dans ma mémoire. Six après, le souvenir reste intact. Un vendredi soir du mois de janvier 2000. Un quai bondé de gens pressés de s'engouffrer dans les allées du métro surchauffé. Et moi, là, timide et un peu paumé, à me demander ce que je pouvais bien faire là. J'ai laissé passé cette foule, marchant étrangement lentement, hésitant à quitter l'espace protecteur du TGV qui m'avait emmené du Mans. Bref, j'en menais pas large. Jusqu'à ce que je le vois, en bout de quai, souriant et bras croisés. Imperturbable. Soulagements.
Le hall de la gare Montparnasse est resté pendant quelques mois encore un trait d'union entre un présent inadapté et un futur en devenir. Un espace intermédiaire entre ma province natale qui ne me convenait plus et la grande ville aux milles lumières qui me promettait amour, gloire et tout ce qui s'ensuit. Tous les vendredis je descendais les différents niveaux de la gare avec allégresse et le dimanche, je les remontais avec le pas lourd.
Et puis un jour, le hall de la gare Montparnasse est devenu le hall de gare en partance vers mon ancienne vie. La nouvelle s'étant fixée durablement à Paris. Par Montparnasse, je pouvais voyager vers chez mes parents, vers Nantes, la Bretagne et même vers la Rochelle. Ce n'était plus cette gare de transit qu'elle avait été pendant quelques mois. Elle était devenue une gare de loisirs, synomyme de week-end reposants en province. Depuis cette époque, cette gare reste une gare attachée à ma personne, à mon coeur. La gare par où tout a commencé.

1 commentaire:

E. a dit…

:-)
cette gare a longtemps été pour moi aussi le sas entre deux vies : celle de Nantes et celle de Paris. La première me permettant de fuir et de me consoler des soucis de la seconde, et la seconde me permettant de vivre et d'espérer tout ce que je n'avais pas dans la première...
Jusqu'à ce fameux vendredi soir de janvier 2000 (où comme à chaque fois que je me rends à cette gare, j'étais en retard et c'est toi qui m'attendais Porte Océane. En tout cas j'étais aussi anxieux que toi...)