22.7.06

L'indécision de l'homme mûr

Il y a des films qui, à un moment donné, vous donne une bonne paire de claque à la gueule. Le type de film qui vous parle.
Ca a été le cas de "Qui m'aime me suive".
Maxime a 35 ans. Il a tout pour plaire. Une carrière brillante, une épouse modèle. Une vie belle. Oui mais Maxime n'est pas heureux. Il ressent un manque larvé et non défini. La rencontre avec une chanteuse, un soir de grande déprime, va bouleverser son existence tranquille et celle de ses proches. Du jour au lendemain, il décide de quitter sa carrière de médecin pour assouvir sa grande passion de jeunesse : la musique. Il va remonter un groupe de rock et tout faire pour exister par sa musique au risque de perdre tous ceux qu'il cherissait.
Faut-il écouter ses vieux rêves non réalisés à cause des aléas de la vie, surtout lorsque sa vie n'est pas si mauvaise que cela? Faut il se laisser entraîner par ses vieux démons qui taraudent un bonhomme quand arrive l'âge où l'on devrait mener une vie rangée et prospère?
Une phrase du film dit : " à la croisée des chemins, j'ai choisi celui des fleurs sauvages ". Maxime a fait ce choix parce que la vie est trop courte pour ne pas réaliser ses rêves. Certes, ce n'est qu'une fiction. Certes, agir ainsi est agir en égoïste. Pourtant, dans ma situation (je me pose moi même tant de questions sur ma vie professionnelle), le message du film m'a percuté l'esprit. Et si, moi aussi; me suis-je dit. Je suis beaucoup trop timorée (réflechi?) pour changer quoique que ce soit aussi radicalement. Mais pourquoi pas, faire évoluer les choses, doucement mais surement, histoire que dans tous les domaines, je sois le plus épanoui possible?
Qui m'aime me suive - Benoit Cohen

2 commentaires:

E. a dit…

c'est vrai ça louloutte, t'as toujours été trop timorée....
;-)

Eric a dit…

Un commentaire m'sieur E.?