10.8.06

Les pirateries de Sparrow

Jack Sparrow est de retour... Le pirate le plus retors, le plus couard, le plus fourbe des Caraïbes reprend du service au gouvernail du Black Pearl, pour de nouvelles aventures qui ne sentent pas le poisson frais.
Le voici confronté à un vieux démon, le Hollandais Volant médusant de laideur et de cruauté et son équipage de crustacés hideux; à une pieuvre géante à faire de la plus terrifiante pieuvre de 20000 lieux sous les mers en joujou de Walt Disney; à une tribu de sauvages cannibales, capables de manger leur dieu vivant. Tout cela pourquoi? Pour récupérer la clé d'un coffre (et le coffre aussi, tant qu'à faire), trésor le plus cher de ce bon Hollandais Volant. Il entraîne dans son sillage, le fade mais toujours attractif Will Turner, capable de tous les actes héroïques possibles pour regagner sa belle, la jolie Elizabeth qui force d'en voir des vertes et des pas mûres, se forge un caractère en béton face à cette horde de pirates machos.
Mené tambour battant, le film file à toute allure, jonglant entre le fantastique et le comique de situation, voir le cartoonesque. Encore une fois, Johnny Depp fait des merveilles dans le rôle du pirate aux deux visages (bon ou gentil?), roulant des yeux et des mécaniques pour tenter de sauver sa peau du mieux qu'il peut. Pour lui une seule devise devant le péril : Jack Sparrow d'abord, les autres... si il y a de la place, encore. On jubile à le voir se dépatouiller au dessus d'un barbecue; à tenter de sauver ses guetres de toutes ces situations rocambolesques. Tout en superbe désinvolture maladroite et alcoolisée, parfois inquiétante. Un rôle sur mesure pour lui. Ses compères ne sont pas en reste. Le beau Orlando Bloom qui malgré des côtés bien insipides, relève le défi, haut la main, de tenir tête à la mauvaise foi de Sparrow et de tous les monstres pas gentils qui voudraient bien lui mettre quelques écailles sur sa belle carrure. La sémillante Keira Knightley, lumineuse présence féminine au caractère bien trempé mais qui est capable de se comportait (avec brio, si si, je trouve Sage E.) en personnage digne de Tex Avery.
Il est certain que ce deuxième opus n'a pas la force du premier. Il est vrai que le début du film patauge un peu dans la marre aux canards. Il est vrai, aussi, que les effets spéciaux sont présents (trop?) et parfois mal fichus (il faut dire, avec le toujours Sage E., que Peter Jackson a placé la barre très haute en matière d'effets spéciaux dans sa trilogie seigneuriale). Il reste que ce film est un bon divertissement, efficace et drôle. Un film d'aventure comme on n'en fait plus depuis trop longtemps.
En tout cas, moi, je vous le dis, vivement le 1er mai 2007 pour voir ce qu'il va advenir de tout ce petit monde là.
Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit - Gore Verbinski

1 commentaire:

E. a dit…

Mouais... je le trouve quand même un peu folasse ton rouleur de mécanique... c'est ce qui fait son charme d'ailleurs... je le vois plus emballer Will que Lizzie en fait...;-)