14.1.07

Le Paris de Doisneau

Après Willie Ronis, c'est Robert Doisneau qui a le droit aux honneurs de l'Hotêl de Ville et aux mots très gentils (forcément) de Bertrand Delanöe.
L'exposition étant gratuite, il faut se lever tôt et/ou s'armer de patience et de vêtements chauds et imperméables avant de pouvoir entrer dans la salle. Samedi matin, à 10h30, une centaine de personnes faisait déjà le pied de grue devant la porte de l'exposition. Alors on s'est dit, pourquoi pas nous aussi? Et c'est ce qu'on a fait. Depuis le temps qu'on voulait la voir cette exposition, on pouvait bien se permettre de poireauter une demie heure.
250 photographies de Doisneau sont présentées dans cette exposition. Des photographies connues bien sûr (dont le fameux baiser de l'hôtel de ville) mais aussi d'autres que je ne connaissais pas (l'escalier, la première maitresse...) et une très grande surprise : l'immeuble que j'habite, pris en 1975, alors que la Place des Fêtes n'est qu'un vaste chantier de terre et de boue. La tour flambant neuve semble surgir d'un tronc d'arbre tronçonné et calciné.
La mise en espace et en lumière de l'ensemble est assez réussie mais il est encore une fois dommage de devoir faire la queue comme à confesse pour regarder les photo. Entrainés par le mouvement de foule, on n'a pas vraiment la possibilité de prendre son temps pour détailler le travail du photographe.
Pour me rattraper, j'ai acheté le très beau catalogue de l'exposition. J'aurais ainsi tout le loisir de regarder chacun des clichés présentés et même plus, puisqu'il y a aussi bien d'autres photographies.
Ah et puis je me suis rendu compte d'une chose aussi : je ne deviendrais pas célèbre avec mes photographies de pigeons sur les statues parisiennes. Le créneau est déjà pris... Dommage.
Paris Doisneau - Hôtel de Ville de Paris.

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