
Daniel Sánchez Arévalo filme avec sensibilité les tourments de son héro, le très très beau Quim Gutiérrez. De ce film, sans doute un peu brouillon dans le scénario (c'est un premier film), on devine un réalisateur observateur et cynique, sans doute revenu d'une longue période de galère. Il filme sans concessions les âpretés de la vie : la sauvagerie de la bastonnade dans la prison; les douches données au père handicapé au tuyau d'arrosage sont des scènes cruelles; mais aussi il aime à souligner de façon ironique les petits travers de ces personnages le voyeurisme du copain qui découvre que son père fréquente un salon de massage très à cheval sur la satisfaction de sa clientèle.
Bref, un joli film qui n'est pas sans rappeler (mais encore de loin) le cinéma d'Almodovar. A suivre en tout cas.
Azul - Daniel Sánchez Arévalo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire