18.7.07

Die "7ème" Hard*

Un pur film de divertissement comme seuls les Américains peuvent les faire. Ce film est chargé à bloc en testostérone, en muscles bandés (même si un peu rouillés par l'âge).
Ca va vite. Pas un seul temps mort. On ne voit pas passer les 2h20 du film. Ca court dans tous les sens; ça explose de partout; ça fusille à tout va; ça se percute de tous les côtés.
Pour son retour, douze ans après Une journée en enfer, Bruce "papy" McClane prouve qu'il reste un super héro. Désabusé certes, mais super héros quand même. Bien malgré lui, le plus célèbre flic de New York qui est proche de la retraite, se retrouve confronter à un nouveau genre de terrorisme, celui de l'ère d'Internet. Grâce à un ordinateur et à deux ou trois hackers de génie, un vilain mal intentionné projette de plonger les Etats Unis à l'ère du Paléolithique et plonger le pays dans le chaos le plus total. Ce méchant garçon là va contrôler les communications, les transports et l'énergie de tout le pays et ainsi se venger de ce pays qui l'a mis au ban de la nation, quand, travaillant au sein du FBI, il avait mis le doigt sur les défaillances du système de contrôle du pays qui est censé être sans failles. Oui mais voilà, c'est sans compter sans McClane qui se voit charger d'un boulot de routine, arrêter un vulgaire jeune hacker qui s'avère être un des témoins de la monstrueuse machination du méchant. « Toujours au mauvais endroit au mauvais moment ». C'est triste la condition de super héros.
Pas crédible pour deux sous ? Ah bah ouais ! Gagné ! Mais le pitch n'est pas la pièce maîtresse de ce genre de film. Le principal c'est l'action et les moyens (les plus extravagants possibles) pour arrêter le méchant. Et ici, c'est non stop. En voiture; en voiture volante, en hélicoptère, en semi remorque... Tous les moyens sont bons pour faire de l'action spectaculaire. Et c'est fichtrement réussi ici. Bruce Willis (qu'on avait un peu oublié depuis sa dernière aventure en enfer) s'en donne à coeur joie dans les coups et les plaies. Subtil mélange de courage, contraint et forcé, et de désabusement face à sa pauvre condition (de flic sans le sous malgré les médailles, de père rejeté par sa fille qui est pourtant la digne héritière de son père), il ne ménage pas ses efforts pour sauver son pays seul contre tous.
Adeptes de cinéma fleur bleu, vous ne serez pas à la fête avec ce quatrième Die Hard. Les autres vous devriez appréciez ce film efficace qui se laisse regarder, en serrant les fesses quand le héros est en très mauvaise posture (ça arrive souvent). Un vrai film pop-corn, comme on en fait de moins en moins.
Die Hard 04, Retour en Enfer - Len Wiseman
* Titre emprunté à CinéLive n° 114

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