29.11.07

Once upon a time

Il était une fois, un homme un peu hirsute, un peu barbu, un peu roux, un peu bourru, un peu anglais, très irlandais. Cet homme, ours mal commode, s'avère avoir un coeur gros comme ça qu'il aimerait bien partagé. Car c'est un homme seul, célibataire depuis peu à cause que sa copine butinait ailleurs, et il souffre de sa solitude. Alors il chante. Dans la rue, dans sa chambre d'adolescent, partout, avec sa vieille guitare usée.
Il était une fois, une femme un peu espiègle, un peu mutine, un peu curieuse, un peu jolie, très peu anglaise, très peu irlandaise mais très étrangère. Cette femme est seule avec sa fille et sa mère; pourtant mariée à un homme qu'elle n'aime plus et qui vit à des milliers de kilomètres d'elle.
Il était une fois ces deux personnes qui se rencontrent dans la rue. Il joue et chante elle écoute sa solitude. Ils se découvrent la passion de la musique. Ensemble, ils vont accomplir leur rêve de musique et enregistrer un disque.
Ce film est magnifique. Une grande rasade bienfaitrice de sentiments simples et beaux. Une vague d'émotions qui nous inonde constamment. Une histoire romantique et musicale, à moins que ce soit le contraire. Ce n'est pas une love story comme les autres, bien qu'on espère à chaque instant qu'elle le deviennent tellement ces deux là sont fait l'un pour l'autre. La gaucherie du taciturne irlandais est touchante. La fraîcheur de la jeune femme fait des étincelles à chaque fois qu'elle est à l'écran. La musique, élément moteur de ce film, accompagne leur histoire comme un chaperon veillerait sur ses protégés, par de petites attentions de douceurs. Ces deux là vivent pour leur musique mais aussi à travers leur musique. Une ballade musicale et sentimentale délicieuse et délicate d'une désarmante sincérité.
Pour cette fraîcheur vivifiante, pour cette histoire simple; pour ces deux moments qui m'ont fait pleurer; pour la musique; pour le sourire que le film m'a donné pour le reste de la journée et encore lorsque je réécoute la bande originale; pour tout cela, ONCE vaut la peine d'être vu. Je ne suis pas loin d'avoir trouvé là le plus beau film de l'année 2007.
ONCE - John Carney
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