Il y a l'enfant, une fillette espiègle, aux taches de rousseur et au sourire lumineux, qui découvre l'appel de la nature lorsqu'elle voit pour la première fois un renard. Il y a le renard, Tito, mais lui il est multiple. On ne me la fait pas : j'ai bien vu qu'il ne s'agissait pas du même renard tout le long du film. Le film est une fable gentillette sur l'amitié d'une enfant avec un animal sauvage. C'est beau d'un bout à l'autre. C'est presque aussi beau qu'un dessin animé de Walt Disney avec la même petite moral moralisante. C'est un film pour enfant avant toute chose. Un film que j'aurais sans doute plus apprécié si je l'avais vu quand j'avais 10 ou 12 ans.
Le Renard et l'enfant - Luc Jacquet
La grande déception de cette série de film. La bande annonce m'avait bluffé. Aventure, histoire, beaux costumes, musique ronflante comme un petit chat qu'on caresse. J'en salivais d'avance. Et je me suis retrouvé devant un film d'une lourdeur extrême, engoncé dans une réalisation ultra classique avec d'emphatiques envolées de steadicam, des gros plans improbables à travers un prisme, un trou de paravent; des effets spéciaux ratés et des transparences pires que dans le plus fauché des films... Les costumes et les décors sont certes magnifiques mais on a la sensation qu'ils emprisonnent les acteurs. L'action est lente et statique. Elle se perd dans des détails qui ne servent en rien l'histoire. Les actrices sont plutôt convaincantes. Samantha Morton est bouleversante en Marie Stuart décapitée. Cate Blanchett est encore une fois parfaite et pas un des acteurs n'arrive à sa cheville. Clive Owen est d'une pitoyable fadeur et Geoffrey Rush cabotine à fond. La pauvre se démène comme elle le peut sans y parvenir totalement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire