27.5.08

Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal

On peut dire que cette suite là, m'aura fait saliver. Je ne suis pourtant pas un fan de la première heure (j'étais trop jeune pour cela). J'ai même redécouvert les trois premiers épisodes de la saga cet hiver. Mais l'annonce du projet d'un quatrième volet, vingt ans après, m'a emballé. Peut-être un peu trop.
Les craintes d'un Indiana Jones vieillissant, perclus d'arthrose et de vieilles douleurs ne sont pas fondées. Harrison Ford, qui affiche tout de même 66 ans au compteur, est tout bonnement impeccable. Pas une trace de rouille dans les articulations, peut-être quelques kilos en trop mais ça reste raisonnable. Il est et il reste Indiana Jones malgré le temps qui passe.
On retrouve avec un grand plaisir tous les éléments qui ont fait la marque de fabrique de la série : le chapeau de feutre, le fouet, la montagne du début, la peur des serpents... L'aventure et l'action sont toujours de la partie. La réalisation est toujours magistrale. Quelques clins d'oeil aux aventures précédentes sont semés dans le film. Le plaisir est garanti. Pourtant, ça n'a pas été l'engouement espéré. Sans doute la faute au scénario qui avait un petit air de déjà vu et qui cachait sa pauvreté sous des effets de surenchères. Vous allez me dire que les aventures d'Indy ne sont pas connues pour leurs finesses scénaristiques. Certes, ce n'est pas faux, mais au moins c'était exaltant d'un bout à l'autre. Dans le royaume du crâne perdu, ça rame un peu plus. C'est un peu alambiqué et il manque la fraîcheur des histoires précédentes. Mais bon ne boudons pas non plus, le film reste du très bon cinéma de divertissement et les vingt minutes d'ouverture du film sont à tomber par terre tellement c'est bien foutu et rondement bien mené.
La toujours excellente Cate Blanchett campe une méchante de service antipathique à souhait. Délicieusement mauvaise. Un régal dans le genre. A côté, le jeune Shia LaBeouf joue le fils caché et gominé d'Indy de façon très convainquante. On peut se dire que la relève est assurée. D'ailleurs un clin d'oeil final nous laisse presque y croire.
Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal - Steven Spielberg

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