30.5.08

Wax Taylor à l'Olympia

Après Camille mardi et avant Daho vendredi prochain (entre autre date dans notre agenda over booked), hier soir je suis allé au concert de Wax Taylor à l'Olympia.
Sur la galette, Wax Taylor, c'est super bien. Ca hip hop à fond les manettes; ça trip hop grave; ça soul agréablement. Ça mixe bien. L'album Hope and Sorrow, écouté pour la première fois dans une Rover en route pour la Normandie, m'avait bien accroché. L'excellent Once upon a past qui ouvre l'album est un morceau entêtant qui reste en mémoire longtemps. Et puis il y a eu aussi, sans doute son morceau le plus connu, le très bon "Que sera", présent sur leur premier album Tales of the forgotten Melodies. Bref, ce que j'avais pu entendre m'avait suffit pour me décider à aller le voir sur scène, même s'il s'agissait de celle de l'Olympia. C'est une trop grande salle pour ce type de concert, mais bon...
Sur scène, c'est autre chose. Bon, il faut dire que je n'étais pas de la première fraîcheur hier soir. Réveil à 6h00; dix heures de boulot dans la tête; une alimentation sur le pouce; deux bières quasiment à jeun et des basses poussées à l'extrême supportable, ont fait que j'ai eu un grand coup de mou lors de la première partie. Voile blanc dans les yeux, jambes flageolantes et bonne suée froide ont eu raison de mon enthousiasme légendaire (hum). Le micro malaise passé, j'ai, malgré tout, ressenti une énorme fatigue, incontrôlable. Pas moyen de me concentrer sur ce qui se passait sur scène. Très rapidement, la musique trop forte avec ces basses toujours aussi percutantes, l'odeur des joints qui se fumaient sous le manteau, la foule compacte, ont eu raison de ma patience. A aucun moment, je n'ai été chaviré, emballé ou enthousiasmé. Autant, le dire tout de suite, je ne suis pas rentré dans le concert. Ça m'a même saoulé très vite. J'ai demandé au Sage E. de partir parce que je ne supportais plus. C'est la première fois que je quitte une salle de concert avant la fin. Même au médiocre dernier concert de Yann Tiersen, j'avais trouvé la force de rester jusqu'au bout.
C'est d'autant plus dommage, que ce matin, alors que je suis en train d'écrire ce billet, j'écoute du Wax Taylor et je trouve ça vraiment très bon.
Wax Taylor - Olympia - 29/05/2008

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