20.6.08

A bientôt

Enfin, ce soir, ce sont les vacances qui commencent. Demain soir, à cette même heure, je serais sous la chaleur de la Corse. Calvi est à nous et sa région aussi. Amen !
Il était quand même bien temps qu'elles arrivent ces fichues vacances. A force de tirer, tirer, sur la corde raide, j'ai fini par ressembler à une trame effilochée, au cordon d'un vieux pyjama froissé qui aurait connu dix ans d'insomnie. J'aimerais que j'ai autant de place dans ma valise qui m'accompagnera là bas, que dans celles qui dessinent le dessous de mes yeux depuis une semaine. Je suis vanné, fourbu jusque dans la moelle. Quoique, dans ma valise, je n'aurais pas grand chose à y mettre : les lunettes de soleil, la casquette Gap que j'aime bien, un caleçon de bain, les crèmes solaires, des livres, de la musique et pis voila. Pas besoin de beaucoup plus.
Il était temps qu'elles arrivent ces foutues vacances. Il n'y a pas que moi qui ait un coup de mou. L'unité centrale du PC s'est décidé à pousser ses derniers râles de ventilateur, cette semaine. Pour le moment, on ne peut diagnostiquer une mort, avec possibilité de transplantation d'organes ou bien une mort définitive, sans fleurs ni couronnes. Ce qui m'embête bien. Car si mort définitive, je peux aussi pleurer les presque 3000 photos qui se trouvaient sur le disque dur. Dur, dur ! Moi qui était si content de mes dernières photos prises à Nantes. Perdues ! Peut-être ! On verra à notre retour.
Pour le moment, je ne pense qu'à la Balagne; ses plages; ses chemins montagneux; au soleil, au repos... Surtout au repos, au soleil, sur les chemins montagneux, sur les plages, là bas en Balagne.

Aucun commentaire: