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Je me suis rabattu sur le seul film qui ne commençait pas trop tard et qui avait encore de la place. Et ce fut Mes stars et moi. Quand j'ai chatouillé l'écran tactile de ma borne, j'ai ressenti comme un frisson. Je savais déjà que je regretterais ce choix. Quand je suis entré dans la salle, je me suis rendu compte que la moyenne d'âge était assez proche de la ménagère qui a déjà bien vécu; tandis que quelques rires dindesques me rassuraient un peu sur ma présence ici (ce n'est pas que j'ai le rire d'un gallinacé mais bon, il y a tout de même Catherine dans le film).
Je ne parlerai pas du film parce qu'il n'y a rien à en dire sauf qu'il a bien du mal à provoquer deux sourires sur toutes ses longueurs (et elles sont nombreuses); sauf que l'histoire est bien navrante; sauf que les acteurs cabotinent à fond les manettes; sauf que la réalisation est aussi plate et inventive qu'une assiette de charcuterie (mais avec les cornichons). Bref, c'est bancal d'un bout à l'autre. On n'y croit pas un seul instant.
Mais il faut bien trouver du positif même dans le plus navet des films. Alors, on retiendra les jolis yeux tristes de Maria de Medeiros. L' excellence du jeu du chat dépressif (J.R. qu'il s'appelle), bien plus expressif que les acteurs sans poils, et digne d'un Wiskas d'or à la prochaine cérémonie des César. Le potentiel prometteur de la charmante Mélanie Bernier que l'on devine surtout face aux simagrées des deux autres actrices.
Le pire dans tout cela, c'est qu'il a fallu que je poireaute presque une heure seul et dans le froid, à attendre la fin de séance de Mensonges d'état, bien plus intéressant selon les échos du Sage E.
Mes stars et moi - Laetitia Colombani
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