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Daniel Craig endosse pour la seconde fois les costumes du plus célèbre agent secret de sa Majesté. Il poursuit dans la noirceur du personnage. Peu (ou pas) d'humour, moins de flegme, sans doute moins de charme britannique, le nouveau James est une boule de nerfs toujours à la limite du faux pas. Il en est que plus humain. Oubliant toute la subtilité de ses prédécesseurs, il fonce tête baissée dans l'action. Ça cogne fort, sans état d'âme. Seule compte la vengeance.
C'est bien là que le bas blesse. Si le film est un divertissement efficace et rondement mené par Marc Forster, le folklore de la franchise Bond a tendance à devenir peau de chagrin. Les producteurs ont voulu redonner dans le renouveau. Le personnage s'éloigne sans doute du héros des romans de Ian Fleming pour se rapprocher dangereusement des personnages des héros couillus du cinéma actuel (les Jason Bourne, par exemple). L'uniformisation fait perdre beaucoup à James. A t-on déjà vu un James Bond aussi peu dragueur?
Cet effet là se retrouve aussi dans le scénario. Le film n'est qu'une succesion de scènes d'actions certes très efficaces et très bien filmées (presque belles comme la scène de l'hôtel en plein désert) mais tout cela manque grandement d'épaisseur. Les fans ont de quoi être déçu. Pour les autres, ça sera un film de divertissement comme tant d'autre, mais de bonne facture.
Par contre, je n'ai pas du tout aimé la chanson du film ! Birk !
Quantum Of Solace - Marc Forster
2 commentaires:
James Bond est gay !
Mais qu'est ce qu'il raconte lui !
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