Mais qui sont les veritables Reinas de ce film? Les six jeunes homos, la veille de leur mariage (les premiers mariages gays espagnols)? Ou bien les mères de chacun des jeunes gaçons? On ne sait pas trop bien qui tire le plus son épingle du jeu de ce petit et gentil film espagnol qui lorgne sans toutefois jamais y parvenir (et loin s'en faut) vers la réalisation hystérique du maitre de la movida madrilène, le bien nommé Pedro Almodovar. Le réalisateur ne s'y est pas trompé, d'ailleurs, en recrutant les égéries du Maître (Veronica Forque vue dans Kika; Carmen Maura; Maria Paredes). Et les actrices ne se font pas prier en jouant à la façon d'Almodovar; mais sans pour autant parvenir à ne fournir qu'un vague capharnaüm jamais maitrisé par le réalisateur. Les jeunes acteurs sont beaux mais assez peu convainquants.
Un sujet sur les mutations des moeurs chez nos voisins ibériques traitées de façon enlevé et sur le mode de la comédie populaire sans temps morts qui se laisse regarder avec plaisir (surtout grâce aux actrices : Veronica Forque en nympho est rénial) sans toutefois laisser un grand message philosophique et social. Un film qui accumule des rebondissements sans jamais les traiter jusqu'au bout (le mouvement social de l'hôtel par exemple). Une chose est cependant méritoire. Pour une fois, l'Homo n'est pas une caricature burlesque et stupide, effiminée etc... Enfin, on nous présente des garçons pas comme les autres © "normaux" (si la normalité a à faire ici).
Une réflexion tout de même traverse notre esprit à la vision de ce film. Quelques pays européens ont décidé de donner un bon coup de pied dans les moeurs sociales établies de leur pays en acceptant le mariage homosexuel. Et nous, Français, sommes nous aussi réfractaires à toutes idées de changement?
Allez Ségolène ! Ca pourrait être une bonne idée de programme ça. Non?
Reinas de Manuel Gomez Pereira.
1 commentaire:
Réniallllllllllllll !!!!
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