18.2.08

Du soleil pour moi aussi

Je suis dégoûté ! Il n'y a pas d'autres mots. Deux week-ends où il fait un temps magnifique, un soleil éclatant, un ciel d'un bleu lumineux. Un beau temps d'hiver, froid et ensoleillé. Un temps comme je les aime et qui appelle à de longues ballades à pieds dans les jardins et dans les rues de la capitale ou bien encore plus extra qu'extra, une longue ballade, emmitouflé jusqu'aux oreilles, sur une plage de Normandie. Ah ! Le rêve...
Mais tout cela est resté du domaine du rêve. Pas de promenades sur l'asphalte de la ville ou sur l'arène blanc des bords de mer. La belle lumière d'une belle journée d'hiver, je ne l'ai vu qu'à travers les fenêtres de l'appartement ou celles du bureau. Les doux rayons du soleil ont à peine effleuré la peau trop blanche de ma vieille carcasse, juste le temps de gagner l'entrée sombre du métro. Je n'ai pas eu le loisir de me prélasser sur un banc public, à me ressourcer de la douce chaleur du soleil.
Cloué au lit ou bien retenu au bureau, j'ai vu passer ces belles journées sans pouvoir en profiter. Ca en devenait presque déprimant. L'esprit qui vagabonde par delà les fenêtres mais emprisonné par des cloisons de verre. La sensation amère de passer à côté des choses simples à cause du travail, à cause de contraintes de plus en plus pénibles à supporter, à cause d'une part de fainéantise aussi.
Quoi qu'il en soit, je regarde passer ces jours ensoleillés, en priant pour que ce beau temps se maintienne encore un peu plus longtemps. Encore deux semaines que je puisse aussi profiter du soleil le week-end prochain, par exemple, dans la campagne verte de mon Perche natal. Le week-end suivant aussi, pour pouvoir flâner sans retenues sur les bords de l'Erdre ou de la Sèvre Nantaise. Je veux du soleil, moi aussi. J’y ai le droit.

Aucun commentaire: