9.6.08

Obsession Tour 2008

Etienne Daho. En voila une personnalité de la scène française ! je dois avouer que je ne connais pas très bien sa carrière. je n'étais pas un fan de la première heure et je n'avais pas de posters de lui, accrochés dans ma chambre quand j'étais adolescent (clin d'oeil). Mais comme beaucoup, j'ai fredonné ses plus grands succès : O Maccumba, Cargo de nuit, Mademoiselle Adélaïde, etc... (Je plaisante).
Non en fait, j'ai redécouvert Daho en arrivant sur Paris au début des années 2000. En 2001, je crois pour être précis, avec le surprenant et magnifique "comme un boomerang" qu'il chante avec Dani. Cette même année, j'avais failli aller le voir à l'Olympia mais, je ne sais plus pour quelle raison, je n'avais pas pu y aller. Et puis en novembre dernier, il y a eu l'écoute de L'Invitation. C'était le premier album de Daho que j'écoutais en entier. J'ai tout bonnement adoré cet album. Quand j'ai appris qu'il passait à l'olympia, je me suis dit qu'il ne fallait pas que je le rate cette fois ci. Le Sage a réservé deux places via son CE et j'ai attendu patiemment que le 6 juin arrive.
Le 6 juin en question, j'étais las. Fatigué par une semaine où nous avions multiplié les sorties (un opéra à Bastille, un spectacle de danse au Théâtre de la Ville). L'expérience Olympia de Wax Taylor était encore bien fraîche dans mon esprit et je craignais vraiment de me retrouver dans la fosse, au milieu de centaines de fans déchaînés. Mais le Sage s'est solidement installé dans la file d'attente, histoire d'être sûr et certain d'avoir des places assises.
Nous nous sommes donc installés au balcon, juste derrière le carré VIP où Gaël Morel, Tonnie Marshall et Benjamin Biolay ont pris place. Nous étions certes un peu loin et un peu haut par rapport à la scène mais au moins, nous étions assis. La salle était pleine de fans et parmi eux, un certain Nanaimo.
Les hurluberlus girls (ou un truc comme ça) ont ouverts le bal. Première partie pas désagréable mais pas franchement inoubliable non plus. Mais à 21h00, quand le rideau rouge s'est enfin ouvert sur les tambours de l'invitation, la fête a vraiment commencé. Daho, habillé en noir, est apparu au milieu d'une géométrie de rayons lumineux. La classe Daho avec ses pas de danse hyper sensuels, son côté un peu cabotin, timide mais pas un ange, sa proximité avec le public. Je crois que c'est ça en fait, ce gars là dégage une sensualité incroyable.
Malgré la musique et le son, poussés trop fort (à mon goût) et qui couvraient trop la voix de Daho, tout le reste m'a emballé. Electrisé. Il a chanté, bien entendu le dernier album en entier mais aussi ses grands succès dont le sensationnel "Le premier jour (du reste de ta vie)", avec les coups de violons fougueux des 3 demoiselles, qui depuis est resté accroché dans ma tête comme une vilaine sangsue mais que je tolère bien volontiers.
Je suis sorti du concert - il était près de 23h00 - heureux comme tout. Plus aucune trace de fatigue malgré l'heure avancée. La tête saturée de Daho. Le concert avait un goût de trop peu. Il m'était évidement pas possible de retourner le voir dans les dernières dates de l'Olympia vu que je travaillais ce week-end. Il me reste, peut-être, la possibilité de le revoir à Pleyel en décembre prochain, même si les prix sont monstrueusement exorbitants. Mais c'est à réfléchir...
Etienne Daho - Olympia - 06/06/2008

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Juste il n'y a pas de ¨ sur le i de nanaimo.

Nanaimo

Eric a dit…

je corrige !!

Eric a dit…

C'est corrigé :-)

Unknown a dit…

Je suis contente de trouver ce compte-rendu et de constater que je n'ai pas été la seule à avoir été envoûtée par ce sublime concert au point d'avoir bien failli y retourner le lendemain: http://monfestivalducinema.hautetfort.com/archive/2008/06/08/etienne-daho-a-l-olympia-irresistible-invitation-sur-le-boul.html