21.12.07
Constatation # 152
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18.12.07
Au cinéma...
 Un film fleuve avec de très grandes séquences où le réalisateur laisse la caméra tournée pendant que ces acteurs (souvent non professionnels) improvisent leurs scènes. Cela a le mérite de donner des moments criants de vérité et parfois extrêmement poignants mais parfois aussi très pénibles. Abdellatif Kechiche filme en rejetant tous les codes du cinéma classique; sa démarche étant plutôt celle du documentaire : des images "sales" et granuleuses et mouvantes d'une caméra numérique; une large part laissée à l'improvisation; une volonté de raconter une histoire sans fioritures, de la façon la plus vraie. Cela donne au final un film envoûtant et émouvant avec une petite perle d'actrice, Hafsia Herzi, d'une vitalité et d'une fraîcheur déconcertante. Elle est criante de vérité même dans cette interminable scène (la moins réussie du film) de la danse du ventre.
 Un film fleuve avec de très grandes séquences où le réalisateur laisse la caméra tournée pendant que ces acteurs (souvent non professionnels) improvisent leurs scènes. Cela a le mérite de donner des moments criants de vérité et parfois extrêmement poignants mais parfois aussi très pénibles. Abdellatif Kechiche filme en rejetant tous les codes du cinéma classique; sa démarche étant plutôt celle du documentaire : des images "sales" et granuleuses et mouvantes d'une caméra numérique; une large part laissée à l'improvisation; une volonté de raconter une histoire sans fioritures, de la façon la plus vraie. Cela donne au final un film envoûtant et émouvant avec une petite perle d'actrice, Hafsia Herzi, d'une vitalité et d'une fraîcheur déconcertante. Elle est criante de vérité même dans cette interminable scène (la moins réussie du film) de la danse du ventre. Il y a l'enfant, une fillette espiègle, aux taches de rousseur et au sourire lumineux, qui découvre l'appel de la nature lorsqu'elle voit pour la première fois un renard. Il y a le renard, Tito, mais lui il est multiple. On ne me la fait pas : j'ai bien vu qu'il ne s'agissait pas du même renard tout le long du film. Le film est une fable gentillette sur l'amitié d'une enfant avec un animal sauvage. C'est beau d'un bout à l'autre. C'est presque aussi beau qu'un dessin animé de Walt Disney avec la même petite moral moralisante. C'est un film pour enfant avant toute chose. Un film que j'aurais sans doute plus apprécié si je l'avais vu quand j'avais 10 ou 12 ans.
 Il y a l'enfant, une fillette espiègle, aux taches de rousseur et au sourire lumineux, qui découvre l'appel de la nature lorsqu'elle voit pour la première fois un renard. Il y a le renard, Tito, mais lui il est multiple. On ne me la fait pas : j'ai bien vu qu'il ne s'agissait pas du même renard tout le long du film. Le film est une fable gentillette sur l'amitié d'une enfant avec un animal sauvage. C'est beau d'un bout à l'autre. C'est presque aussi beau qu'un dessin animé de Walt Disney avec la même petite moral moralisante. C'est un film pour enfant avant toute chose. Un film que j'aurais sans doute plus apprécié si je l'avais vu quand j'avais 10 ou 12 ans.
Le Renard et l'enfant - Luc Jacquet
 La grande déception de cette série de film. La bande annonce m'avait bluffé. Aventure, histoire, beaux costumes, musique ronflante comme un petit chat qu'on caresse. J'en salivais d'avance. Et je me suis retrouvé devant un film d'une lourdeur extrême, engoncé dans une réalisation ultra classique avec d'emphatiques envolées de steadicam, des gros plans improbables à travers un prisme, un trou de paravent; des effets spéciaux ratés et des transparences pires que dans le plus fauché des films... Les costumes et les décors sont certes magnifiques mais on a la sensation qu'ils emprisonnent les acteurs. L'action est lente et statique. Elle se perd dans des détails qui ne servent en rien l'histoire. Les actrices sont plutôt convaincantes. Samantha Morton est bouleversante en Marie Stuart décapitée. Cate Blanchett est encore une fois parfaite et pas un des acteurs n'arrive à sa cheville. Clive Owen est d'une pitoyable fadeur et Geoffrey Rush cabotine à fond. La pauvre se démène comme elle le peut sans y parvenir totalement.
 La grande déception de cette série de film. La bande annonce m'avait bluffé. Aventure, histoire, beaux costumes, musique ronflante comme un petit chat qu'on caresse. J'en salivais d'avance. Et je me suis retrouvé devant un film d'une lourdeur extrême, engoncé dans une réalisation ultra classique avec d'emphatiques envolées de steadicam, des gros plans improbables à travers un prisme, un trou de paravent; des effets spéciaux ratés et des transparences pires que dans le plus fauché des films... Les costumes et les décors sont certes magnifiques mais on a la sensation qu'ils emprisonnent les acteurs. L'action est lente et statique. Elle se perd dans des détails qui ne servent en rien l'histoire. Les actrices sont plutôt convaincantes. Samantha Morton est bouleversante en Marie Stuart décapitée. Cate Blanchett est encore une fois parfaite et pas un des acteurs n'arrive à sa cheville. Clive Owen est d'une pitoyable fadeur et Geoffrey Rush cabotine à fond. La pauvre se démène comme elle le peut sans y parvenir totalement.
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Images souvenirs
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A la carte # 11 - Aux trois Canettes
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Once again
 Ce film m'a tellement marqué. La bande originale me colle tellement dans les oreilles en ce moment, que je me devais de faire découvrir le film au Sage E. Il était content le Sage E. Il doit peut-être se méfier (peut-être aussi à juste titre) de mes films coup de coeur. Mais bon, en même temps, j'aime bien faire découvrir ce qui m'a touché à ce point.
 Ce film m'a tellement marqué. La bande originale me colle tellement dans les oreilles en ce moment, que je me devais de faire découvrir le film au Sage E. Il était content le Sage E. Il doit peut-être se méfier (peut-être aussi à juste titre) de mes films coup de coeur. Mais bon, en même temps, j'aime bien faire découvrir ce qui m'a touché à ce point.Once - John Carney
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16.12.07
13.12.07
Proposition décente
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Mon Daemon et moi
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12.12.07
Changement de bobine
 Un journaliste idéaliste cherche à faire un reportage sur une prise d'otage d'un bus d'enfant dans les années 80. Il veut faire du preneur d'otage un héros moderne en lutte contre le capitalisme de la société. Il se heurte à une réalité bien différente. Benoit Poelvoorde tient le film d'un bout à l'autre qui se veut une réflexion sur le métier de journalisme et du documentariste avec ses défauts et ses contradictions. Un film à l'humour un peu noir et vachard mais qui ne va pas au bout de son analyse. Le réalisateur filme ses personnages avec rudesse, à l'image des paysages belges que traversent le personnage principal. Une succession de trogne qui se veut un étalage comique en soi mais qui ne prend pas vraiment et qui fatigue à la longue.
 Un journaliste idéaliste cherche à faire un reportage sur une prise d'otage d'un bus d'enfant dans les années 80. Il veut faire du preneur d'otage un héros moderne en lutte contre le capitalisme de la société. Il se heurte à une réalité bien différente. Benoit Poelvoorde tient le film d'un bout à l'autre qui se veut une réflexion sur le métier de journalisme et du documentariste avec ses défauts et ses contradictions. Un film à l'humour un peu noir et vachard mais qui ne va pas au bout de son analyse. Le réalisateur filme ses personnages avec rudesse, à l'image des paysages belges que traversent le personnage principal. Une succession de trogne qui se veut un étalage comique en soi mais qui ne prend pas vraiment et qui fatigue à la longue. De l'autre côté est un très joli film par le réalisateur très remarqué avec Head On il y a 2 ou 3 ans. Le film se construit en chassé croisé des personnages entre l'Allemagne et la Turquie. Un film sur la recherche de ses racines, de sa famille mais aussi sur la solitude et l'adversité. Des acteurs très convaincants dont Hanna Schygulla sublime. Une très belle réussite qui me donne envie de voir ce fameux Head On.
De l'autre côté est un très joli film par le réalisateur très remarqué avec Head On il y a 2 ou 3 ans. Le film se construit en chassé croisé des personnages entre l'Allemagne et la Turquie. Un film sur la recherche de ses racines, de sa famille mais aussi sur la solitude et l'adversité. Des acteurs très convaincants dont Hanna Schygulla sublime. Une très belle réussite qui me donne envie de voir ce fameux Head On. Sous une couche épaisse d'humour gras et potache, une (petite) réflexion sur l'homme moderne et ses paradoxes : l'envie de trouver la femme idéale mais aussi de garder sa sacro sainte liberté. Loin d'être aussi délirant que Mary à tous prix (le must des Frères Farelli), on rit franchement à quelques occasions, le reste (les deux tiers, du film tout de même) est assez ennuyeux. Ben Stiller est assez mou. Par contre, les deux actrices (Michelle Monaghan et Malin Akerman) sont toutes les deux poilantes. Un conseil : restez jusqu'à la fin du générique pour une scène contre nature très drôle.
Sous une couche épaisse d'humour gras et potache, une (petite) réflexion sur l'homme moderne et ses paradoxes : l'envie de trouver la femme idéale mais aussi de garder sa sacro sainte liberté. Loin d'être aussi délirant que Mary à tous prix (le must des Frères Farelli), on rit franchement à quelques occasions, le reste (les deux tiers, du film tout de même) est assez ennuyeux. Ben Stiller est assez mou. Par contre, les deux actrices (Michelle Monaghan et Malin Akerman) sont toutes les deux poilantes. Un conseil : restez jusqu'à la fin du générique pour une scène contre nature très drôle.
Les femmes de ses rêves - Peter et Bobby Farelli
 Le retour de Robert Redford, devant et derrière la caméra, pour un pamphlet contre la politique belliqueuse du gouvernement américain au Moyen Orient. Un fait, trois groupe de personnes qui se trouvent impactés par le choix d'un député aux dents longues. Une belle brochette d'acteurs à commencer par la confrontation Meryl Streep et Tom Cruise dans une jouxte absolument fabuleuse sur le rôle de la presse et des politiques dans le traitement de l'information. A noter la performance significative du jeune Andrew Garfield face au vieillissant Robert Redford. Une réflexion qui épingle les politiques qui prennent des décisions (justifiées ou pour servir leur carrière) qui ont des conséquences sur des milliers de soldats américains envoyés sur le front; le rôle passif de la presse qui se contente de se faire le miroir positif des actions gouvernementales sans porter de regards critiques; le devoir des citoyens américains qui tels des troupeaux de moutons suivent ce que le chef décident sans opposer de résistance. Ce film n'est pas toujours très bien tenu (surtout dans la partie guerrière) mais qui a le mérite de faire réfléchir. Est-ce suffisant pour réveiller les consciences?
Le retour de Robert Redford, devant et derrière la caméra, pour un pamphlet contre la politique belliqueuse du gouvernement américain au Moyen Orient. Un fait, trois groupe de personnes qui se trouvent impactés par le choix d'un député aux dents longues. Une belle brochette d'acteurs à commencer par la confrontation Meryl Streep et Tom Cruise dans une jouxte absolument fabuleuse sur le rôle de la presse et des politiques dans le traitement de l'information. A noter la performance significative du jeune Andrew Garfield face au vieillissant Robert Redford. Une réflexion qui épingle les politiques qui prennent des décisions (justifiées ou pour servir leur carrière) qui ont des conséquences sur des milliers de soldats américains envoyés sur le front; le rôle passif de la presse qui se contente de se faire le miroir positif des actions gouvernementales sans porter de regards critiques; le devoir des citoyens américains qui tels des troupeaux de moutons suivent ce que le chef décident sans opposer de résistance. Ce film n'est pas toujours très bien tenu (surtout dans la partie guerrière) mais qui a le mérite de faire réfléchir. Est-ce suffisant pour réveiller les consciences?
Lions et agneaux - Robert Redford
 Deux frères diamétralement différents. Un, Bobby, est patron de boite de nuit. L'autre, Joseph, est membre de la police new yorkaise. Le trafic de drogue est en pleine extension. Joseph lutte contre cette expansion. Bobby ne veut surtout rien voir de cette endémie qui pourtant le touche de prêt. Une confrontation puis une collaboration des deux fera tomber les méchants mafieux. Un film noir d'une belle facture esthétique et efficace (très belle scène de poursuite en voiture) mais un peu trop manichéen, sarkoziste, dirait le Sage E. Tous les moyens sont bons pour que la police fasse tomber les méchants (à la limite de la légalité). L'ensemble tient malgré tout la route et offre à Joaquin Phoenix et Mark Wahlberg de très beaux rôles.
Deux frères diamétralement différents. Un, Bobby, est patron de boite de nuit. L'autre, Joseph, est membre de la police new yorkaise. Le trafic de drogue est en pleine extension. Joseph lutte contre cette expansion. Bobby ne veut surtout rien voir de cette endémie qui pourtant le touche de prêt. Une confrontation puis une collaboration des deux fera tomber les méchants mafieux. Un film noir d'une belle facture esthétique et efficace (très belle scène de poursuite en voiture) mais un peu trop manichéen, sarkoziste, dirait le Sage E. Tous les moyens sont bons pour que la police fasse tomber les méchants (à la limite de la légalité). L'ensemble tient malgré tout la route et offre à Joaquin Phoenix et Mark Wahlberg de très beaux rôles.
La nuit nous appartient - James Gray
 Enfin l'adaptation cinématographique de la magnifique trilogie de Philip Pullman, Les Royaume du Nord. Comme toute adaptation, le réalisateur a du faire des coupes franches dans le récit pour concentrer au mieux l'intrigue. Le risque auquel il n'échappe pas, c'est de trop simplifier. Ici, toutes les notions "fantasy" du romans sont balayées en deux minutes explicatives en voix off. Cela suffit pour celui qui a lu les romans (encore que la simplification à l'extrême est difficile à suivre) mais peut perdre le spectateur non initié (n'est-ce pas Sage E.). Passé cet écueil, le film est un véritable petit bijou. Les décors sont magnifiques. Les effets spéciaux sont plutôt réussis et l'aventure est garantie. Il manque certes le souffle épique d'un Seigneur des Anneaux (mais Peter Jackson a placé la barre bien haute) mais le plaisir est là et c'est bien le principal.
Enfin l'adaptation cinématographique de la magnifique trilogie de Philip Pullman, Les Royaume du Nord. Comme toute adaptation, le réalisateur a du faire des coupes franches dans le récit pour concentrer au mieux l'intrigue. Le risque auquel il n'échappe pas, c'est de trop simplifier. Ici, toutes les notions "fantasy" du romans sont balayées en deux minutes explicatives en voix off. Cela suffit pour celui qui a lu les romans (encore que la simplification à l'extrême est difficile à suivre) mais peut perdre le spectateur non initié (n'est-ce pas Sage E.). Passé cet écueil, le film est un véritable petit bijou. Les décors sont magnifiques. Les effets spéciaux sont plutôt réussis et l'aventure est garantie. Il manque certes le souffle épique d'un Seigneur des Anneaux (mais Peter Jackson a placé la barre bien haute) mais le plaisir est là et c'est bien le principal.
A la croisée des Mondes, la boussole d'or - Chris Weitz
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11.12.07
On remet le couvert?
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Eric
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Brève de métro # 6
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Eric
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10.12.07
Que je vous dise
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Eric
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