19.7.08
18.7.08
Le dernier matin
Ce que dit Eric Il était 10:49 2 Ce que vous en dites
17.7.08
Séances de rattrapage
Encore une série télévisée adaptée au grand écran. Cela fait rarement de bons films. Au mieux, ça donne un bon épisode longue durée. Au pire, ça donne Chapeau Melon et bottes de cuirs. Avec Sex and the City, c'est plutôt un bon épisode mais qui s'étire et s'essouffle tout de même sur la longueur du format cinématographique. On y retrouve avec plaisir les personnages qu'on a suivi pendant quelques années. On retrouve les thèmes qui ont fait le succès de la série. On apprécie toujours autant le ton gentiment décalé et ironique. Les dialogues sont toujours aussi grinçants. Oui mais voila, au cinéma, ça n'apporte rien de plus. Et, au contraire même, enlève le côté rafraîchissant de la série télé. Le scénario aurait pu donner un bon épisode mais étiré sur plus de deux heures, c'est bien fade et édulcoré. La vie de célibataire est toujours aussi difficile pour ces demoiselles de New York et il est toujours aussi difficile de trouver chaussure à son pied. Et quand la chaussure est trouvée, c'est toujours aussi difficile d'apprécier ses bons côtés. au final, on reste partagé entre le plaisir de retrouver ces héroïnes sympathiques et la déception de voir qu'elles n'ont rien appris de six années de thérapie télévisuelle.
Sex and the City - Michael Patrick King
Enfin un Super héros qui n'est pas lisse et gentil. Hancock est tout sauf tout cela. Il est alcoolique, sale, à la limite de la clochardisation. Il est antipathique et vulgaire. Il est d'ailleurs le seul super héros que je connaisse qui est autant haï par ses concitoyens qu'il aide, quand il a le temps. Il faut dire qu'il ne travaille pas dans la finesse, faisant autant de dégâts (si ce n'est plus) qu'il ne sauve des vies. Le film de Peter Berg vaut surtout par son anti-conformisme inhabituel pour ce sujet si cher au public américain. Ici, pas de patriotisme, ni de drapeaux américains flottants sur un ciel couleur du soleil couchant. Le héros est traité comme un boulet pour la société et les efforts de positivation que cherche à lui donner son compagnon d'infortune sont bien difficiles à faire entrer dans la tête des gens. Will Smith, malgré son cabotinage flagrant, réussit à habiter ce anti héros de façon convaincante. Charlize Theron; peu habituée à ce genre de gros film, s'en sort toujours très bien (qu'elle est belle cette femme) et le petit Jason Bateman (Arrested Development, Juno...) est toujours aussi bon acteur. La mise en scène est efficace et sans fioritures (en demande t-on pour ce genre de film?) malgré une baisse de régime en fin de parcours assez dommageable parce qu'il affadit un peu le côté subversif (un peu) de ce film. On rit beaucoup face à ce manque de politiquement correcte assumé et ça rabiboche avec le super héros traditionnel (revirement déjà amorcé par Iron Man).
Hancock - Peter Berg
Que de dire sur ce film? A part que c'est un grave plantage dans tous les sens du terme ! Pas de scénario ! Pas de dialogues qui dépassent le niveau zéro du graveleux et de l'humour (?) à la con. Le jeu des acteurs (re ?) est un manque de respect à la profession. Ça, ils s'amusent les Eric et Ramzy, on ne peut certainement pas leur enlever cela : le film est un terrain de jeux fait sur mesure pour des sales gosses à qui on ne refusent rien. Mais alors les autres acteurs embringués dans cette histoire semblent sans cesse en train de se demander ce qu'ils font là. Qu'est venue faire Kristin Scott Thomas dans ce navet là? Ce qu'il y a d'énervant en regardant ce film, c'est de voir le fric monstrueux qui a été englouti par cette pochade alors que beaucoup d'autres films (qui seront peut-être estampillés ou labelisés "Camille") ne peuvent pas se monter par manque d'argent. Ce genre de film qui se monte uniquement sur le nom et le succès de comiques à la mode (re re ?) est là uniquement pour faire des entrées et du fric sans se soucier le moins du monde à un minimum de qualité et donc de se foutre de la gueule du spectateur. J'ai eu cette impression qu'on se foutait de ma gueule. Et je n'aime pas cela qu'on se foute de ma gueule.
Seuls Two - Eric Judor, Ramzy Bedia
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Libellés : Ce que j'ai vu
16.7.08
Le bruit des gens autour
Diastème, metteur en scène de théâtre, aidé de son mentor Christophe Honoré à l'écriture, décrit ce qu'il connaît bien : le monde des artistes. Du côté scène où tout semble parfait aussi bien que du côté coulisse où la réalité est beaucoup moins belle et rose.
On assiste à une valse des sentiments sur fond de festival d'Avignon et sa folie, d'une série d'artistes de tout bord qui tentent de trouver leur place dans ce festival où "in" et "off" se disputent le spectateur perdu parmi la pléthore de spectacles proposés et plus généralement, trouver leur place dans la vie.
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Libellés : Ce que j'ai vu
La nuit des chimères
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12.7.08
Questions de temps
Ce que dit Eric Il était 11:39 0 Ce que vous en dites
Sous le ciel de Paris # 33
Ce que dit Eric Il était 10:59 0 Ce que vous en dites
Libellés : Sous le ciel de Paris
11.7.08
Louise - Gustave Charpentier
Louise - Gustave Charpentier - Opéra Bastille
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10.7.08
Nationale 12
C'est drôle mais à chaque fois que je prends cette nationale, j'ai l'impression de partir en vacances. Peut-être parce qu'elle file tout droit vers la Bretagne en passant par le Perche. Peut-être aussi parce qu'elle est belle cette longue ligne droite bordée de platanes centenaires. Peut-être enfin, parce qu'elle me rappelle les routes que mon père prenait quand on partait en vacances, quand j'étais gamin.
Il suffit de quitter les paysages urbains de la Région parisienne et on est ailleurs. Les champs sont verts. Les villages sont petits et semblent tous mignons et charmants. On traverse les paysages en prenant son temps. Tranquillement. A vitesse humaine. On longe de hauts murs d'un château qu'on devine entre deux arbres, fugacement. On aperçoit ici ou là des clochers bucoliques d'une province qui me semble en dehors du temps. Là bas, la tour carrée et monumentale de l'église Ste Madeleine de Verneuil Sur Avre, sur sa colline, salue le conducteur et l'invite à profiter de la route. Très vite, les paysages vallonnés du Perche appellent à se prélasser. Ah qu'elle est belle cette campagne !
Qu'on était bien, samedi matin, dans la voiture qui nous brinqueballait sur cette belle route qui ressemblait à un chemin.
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4.7.08
Claire Diterzi - Tableau de Chasse
Pour se faire une idée de son univers, la très jolie vidéo de son Tableau de Chasse
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Libellés : En concert
Constatation # 166
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Libellés : Ce que je constate
Bamboo Blues
Qui dit fin de saison culturelle dit aussi nouvelle pièce de Pina Bausch. Tous les ans, c'est LE spectacle qu'on attend avec impatience.
Cette année, c'est une pièce d'inspiration indienne que nous livre la chorégraphe allemande. Elle y a passé une année avec sa troupe, histoire de s'imprégner de cette culture colorée qui me fait tant rêver et nous donner sa vision de ce pays.
Des voilages immaculés pendent au fond de la scène, flottant au souffle d'une brise rafraîchissante. Chacun des 16 danseurs y va de son solo inégal. On retiendra surtout celui de la belle Silvia, au tout début de la pièce, et celui de la marquante Clémentine en longue robe rouge. Parmi les garçons, outre le physique très avenant de deux nouvelles recrues, on retiendra deux très beaux soli d'un danseur filiforme, Pablo Aran Gimeno.
C'est beau. C'est magique. Comme d'habitude, j'ai envie de dire. Tout ce qui se passe sur scène a un goût de déjà vu. Les petites scenettes de la vie quotidienne manquent d'originalité et de piquant. On voit évoluer tout cela avec un plaisir non retenu pourtant, l'engouement ne vient pas et ne viendra pas. C'est beau mais c'est lisse. Ça charme mais ça glisse. A force, les redites et les répétitions d'un spectacle sur l'autre donnent l'impression d'un essoufflement créatif. Peut-être aussi, une conséquence du rajeunissement de la troupe qui manque encore de la personnalité qui a fait la marque de la compagnie du Tanztheater de Wuppertal. On devine par ci par là des émergences prometteuses (Clémentine Deluy, Thusnelda Mercy, Pablo Aran Gimeno...)mais c'est encore trop tenu. La marque des anciens est bien trop tenace pour le moment. Ça n'est pas que ce soit pour nous déplaire, on retrouve avec plaisir ces gestes, ces coutumes, ses manies qui habitent chacun de ses spectacles. Mais, ça n'exalte plus; ne surprend plus; n'emporte plus. Et peut-être ce qu'il y a de pire, ça ennuie un peu. Pour la première fois depuis que je vois ses créations, j'ai baillé en fin de spectacle. Le Sage E. a même piqué du nez, lui, le fan absolu.
Allez, ne désespérons pas. Le plaisir à regarder un spectacle de Pina Bausch reste entier.
Bamboo Blues - Pina Bausch - Théâtre de la Ville
Ce que dit Eric Il était 14:29 0 Ce que vous en dites
Le serment
Ce que dit Eric Il était 11:35 0 Ce que vous en dites
2.7.08
Constatatation # 165
Ce que dit Eric Il était 09:56 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate