Collègue d'origine berrichonne :
- Et toi, tu viens d'où?
Moi :
- Je suis Sarthois. A côté du Mans...
Collègue d'origine belge :
- Ahh (dégouté) ! Je n’aime pas les rillettes !
Moi :
- Mais c'est du racisme primaire ça !
Collègue d'origine berrichonne :
- Mouarf mouarf mouarf !
Collègue d'origine belge :
- Mouarf mouarf mouarf !
Moi :
- Mais non ! Pas mouarf mouarf !
30.8.07
Touche pas à ma rillette
Ce que dit Eric Il était 11:29 0 Ce que vous en dites
29.8.07
Couleur caramel
Ce que dit Eric Il était 11:17 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
Ta peau sur mes os
Et puis, une autre chanson est venue remplacée cette chanson. Comme d'habitude, la culture de masse fait qu'on oublie aussi vite qu'un clic d'Ipod ce qui nous fait chavirer pendant quelques semaines.
Mais c'est sans compter sur mon super pouvoir de "je-crois-cliquer-sur-une-chanson-mais-c'est-sur-une-autre-que-j'ai-cliqué-par-erreur". Je ne suis pas un super héro, ça loin de là. Je n'ai pas de juste au corps bleu ciel avec une ceinture rouge; je n'ai pas de mèche rebelle sur le front (mais plutôt un épi sur le dessus de la tête). Mais dans ce pouvoir là, alors là, je suis le roi. Et c'est tant mieux ma foi, parce que grâce à lui, je redécouvre des morceaux que j'avais remisé dans le fin fond de mon dossier "ma musique" avec une bonne couche d'oubli par dessus tout ça.
C'est ce qui vient de se passer donc pour cette très belle chanson de DERIEN (ne me regardez pas avec ces yeux plein de fausse compassion : je ne pète pas les plombs ! C'est le nom du chanteur DERIEN. Ce n’est tout de même pas ma faute s’il s'appelle comme ça). Cette chanson, donc, est extraite de l'album L'Ephéméride sorti en 2005. Moi cette chanson, elle m'évoque drôlement les chansons réalistes des années 40 ou 50 (dans ces eaux là, on va dire) avec une part énorme d'amour qui suintent des mots pourtant durs.
Mais assez parlé comme ça. Place à la musique.
DERIEN - Ta peau sur mes os - L'éphéméride (Az. 2005)
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Ce que dit Eric Il était 10:24 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'écoute
26.8.07
23.8.07
22.8.07
Le bonheur est dans la montagne
Il y a aussi des caractères forts, des personnages typiques et authentiques, des personnages du cru. Ici, il y a Lucienne (magnifiquement interprétée par Lilianne Rovère) une vieille mégère râleuse mais qui a un bon fond et puis il y a le Père Clément (le touchant Paul Crauchet), un bon vieux qui végète en solitaire dans sa ferme à l'abandon. Tous les deux sont d'une truculence magnifique : le verbe haut, des expressions hautes en couleurs. A côté, il y a le bourru épicier (Daniel Duval, égal à lui même), cardiaque mais qui n'admet pas ses faiblesses et en fait subir les conséquences à toute sa famille. A commencer par son fils Antoine, le paria de la famille, celui qui a fuit le pays, qui a fuit ses obligations; le vilain petit canard. Les relations entre le père et Antoine sont des joutes de males dominants; forcément, ils sont tellement semblables ces deux là.
Antoine s'est exilé à la capitale pour mieux réussir. Mais il s'agit plus une fuite de son père. Contraint et forcé et pour offrir quelques moments de tranquillité à la fille qu'il convoitise, il se retrouve à jouer l'épicier et va redécouvrir que le bonheur est dans le pré. Le retour du fils prodigue. La rédemption de l'enfant égaré par les bonnes valeurs des campagnes.
Ce sont les thèmes ultra rabâchés, que traite ce petit film sensible. Ca pourrait être mièvre mais le réalisateur réussit à insuffler suffisamment de vitalité et de sensibilité pour éviter les écueils de trop de sensiblerie. La réussite vient, en grande partie, des acteurs qui prennent leur rôle à bras le corps avec sauvagerie presque et qui ne donne pas cette impression souvent désagréable de fausseté (un acteur jouant le provincial). Je me suis trouvé complètement époustouflé par la performance de Clotilde Hesme, rayonnante de simplicité et de naturel (une nouvelle Cécile de France). Il y a aussi la sauvagerie de Nicolas Cazalé : une force mal dégrossie dans un corps de petit garçon (et quel corps).
Bref, un bon moment de cinéma qui m'a rappelé « L'hirondelle ne fait pas le printemps » avec la passion d'un réalisateur qui aime sa région en plus.
Ce que dit Eric Il était 18:44 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
Constatation # 147
Ce que dit Eric Il était 18:28 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que je constate
Divine Idylle
Ma folie
Mon envie
Ma lubie
Mon idylle...
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Ce que dit Eric Il était 17:48 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'écoute
21.8.07
L'argument qui tue
Ce que dit Eric Il était 15:31 0 Ce que vous en dites
Sous le ciel de Paris # 21
Ce que dit Eric Il était 15:06 0 Ce que vous en dites
Libellés : Sous le ciel de Paris
20.8.07
Weegee au Musée Maillol
Weegee ne cherche pas à embellir ou enlaidir d'ailleurs ce qu'il photographie. Weegee est un photographe reporter. La finalité de son travail est de reporter le plus objectivement possible les faits divers de la Big Apple pour les journaux de l'époque. Pendant une dizaine d'années, il va photographier des arrestations, des corps abattus en pleine rue, des accidents de la circulation, des incendies et tout autres sujets tous plus noirs les uns que les autres. Il arrive cependant par ses clichés à livrer une atmosphère réaliste et sans concession qui influencera le cinéma des années cinquante et après. Un cinéma noir, des polars hyper réalistes à la Scorsese.
Dans ses photos, il y a parfois un décalage déroutant entre le sujet hyper tragique et morbide (la mort étant souvent le sujet central) et l'à côté. Par exemple sur une photographie, un corps allongé sur le trottoir, baignant dans son sang; la scène est éclairée par une lumière blafarde de projecteur; plusieurs policiers sont penchés sur le cadavre; un policier sur la droite de la scène, les mains sur les hanches, un grand sourire sur les lèvres, regarde bien en face le photographe comme s'il posait pour lui et qu'il trouvait cela drôle. Ce décalage entre le sourire du flic et la tragédie de la scène est vraiment déconcertante.
Le musée Maillol expose jusqu'au 15 octobre, plusieurs centaines de ses photos saisissantes sur les tragédies qui ont marquées les nuits New Yorkaise dans les années 40.
Ce que dit Eric Il était 13:05 0 Ce que vous en dites
Pierre et Gilles au Jeu de Paume
Outre l'aspect purement esthétique de l'objet, il se dégage une ambiance chargée de beauté onirique parfois toute simple, parfois très baroque. Très inspirés par l'iconographie religieuse et mythologique de la peinture classique, ils se réapproprient les thèmes et les réinterprètent à leur convenance, les teintant d'une dose d'érotisme parfois déroutante (surtout dans leurs sujets religieux) par le jeux de regards, de poses ou d'attitudes. Cependant, la nudité, très présente dans leur travail, n'est pas une volonté de voyeurisme ou de pornographie (malgré les poses suggestives et la turgescence de certains membres très virils de certains de leurs modèles) mais démontre une beauté simple, presque simpliste et naïf. On n'est pas loin finalement, en regardant ces photographies peintes, de ces petits portraits religieux sur papiers du début du 20ème siècles qui étaient censés protéger ceux qui les portaient sur soi, dans les croyances et la foi populaire.
La centaine de photographies (tableaux?) exposées dans le cadre de la rétrospective Pierre et Gilles au Jeu de Paume jusqu'au 23 septembre, est une superbe visite dans leur univers imaginaire qui pourra être prolongée par le très beau et complet catalogue de l'exposition.
Pierre et Gilles - Double Je - 1976-2007 au Jeu de Paume
Galerie Jérome de Noiremont
Ce que dit Eric Il était 10:26 1 Ce que vous en dites
19.8.07
Blockbuster daubesque
Bref, pas grand choses à tirer de ce produit de niveau zéro de la culture américaine. A part peut-être la plastique intéressante du joli Josh Duhamel. Mais ça ne va pas jusqu'à faire aimer un film un joli acteur.
Ce que dit Eric Il était 14:29 1 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
18.8.07
Oh ! Encore des supers héros
Ce que dit Eric Il était 13:25 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
15.8.07
Pesaro 2007
Ce que dit Eric Il était 23:50 1 Ce que vous en dites
Paris, je t'aime...
Ce que dit Eric Il était 20:43 0 Ce que vous en dites
Marche Funèbre
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Gioachino Rossini - La Gazza Ladra - Deh tu reggi in tal momento - Acte II - Finale II
Ce que dit Eric Il était 12:23 0 Ce que vous en dites
10.8.07
Gentiment malpoli
On prend un grand plaisir à suivre, dans une histoire bien écrite, les aventures d'Homer, Marge, Bart et Lisa Simpson, aux prises avec un dangereux politique environnemental.
L'humour reste le même que la série avec des envolées loufoques et burlesques (la scène du cochon volant, Homer ballotté au bout d'une grue...) et des piques vachardes et corrosives, en particulier quand il s'agit d'égratigner la vie politique américaine.
Le souci, c'est que tout cela ne tient pas la route pendant toute la durée du film. Très vite, le rythme baisse progressivement (malgré quelques sursauts) pour finir par verser dans la mièvrerie d'une happy end à l'américaine et au bout d'un moment, on regrette le format télévisuel et le ton volontairement subversif de la série qui est, dans le film, bien trop édulcoré.
Les Simpson, le Film - David Silverman
Ce que dit Eric Il était 23:55 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
Brève de métro # 2
En face d'elle, une vieille dame, la chevelure toute blanche, la peau du visage toute ridée. Elle avait un sourire tremblotant et constant et ses yeux bleus délavés, presque gris, semblaient fixer le vague à l'âme des autres voyageurs.
A Odéon, la vieille femme s'est levée, courbée et ratatinée sur elle même, pour quitter la rame me semblait-il. Mais, elle s'est approchée de la future maman et lui a pris les mains. Elle lui a dit d'une voix chevrotante qu'elle lui souhaitait beaucoup de joie et de bonheur à tous les trois. La jeune femme a souri timidement, visiblement mal à l'aise, et lui a bredouillé un rapide merci. La vieille femme est descendue à la station suivante.
La jeune femme m'a regardé et m'a dit qu'elle se demandait comment elle avait deviné qu'elle attendait des jumeaux. Ce que je prenais pour un babillage de vieille femme presque sénile était en fait comme une prédiction, un acte de voyance extralucide, une manifestation magique. La vieille femme prenait soudainement une autre image, celle d'une bonne fée, gentiment sorcière, la bonne marraine des princesses des contes de fée.
En même temps, je ne pouvais m'empêcher de penser que cette vieille femme si tranquille aurait très bien pu me jeter le mauvais oeil sans que je m'en rende compte. Oui, je sais ! Je viens de la Sarthe et je crois à ces histoires de bonnes femmes, ces croyances populaires, qui ont hanté mon enfance. Je me pensais à l’abri depuis mon arrivée à Paris. Depuis ce jour, je regarde attentivement le visage des vieilles dames qui semblent somnoler en dodelinant de la tête. Sait-on jamais...
Ce que dit Eric Il était 20:54 2 Ce que vous en dites
Libellés : Brève de métro
9.8.07
Un rat table
Bienvenue dans le monde merveilleux de Pixar. Un monde artificiel fait par des machines et des logiciels super à la pointe de la technologie. Mais un monde si beau. Un Paris, lieu de la grande cuisine par excellence, idéalisé, aux décors encore plus beaux que des cartes postales. Des cuisines plus vraies que nature et tellement vraie qu'on a presque l'impression de sentir les bonnes odeurs qui s'échappent des casseroles de synthèse.
Bon, il y a de mauvais coucheurs qui diront que l'histoire est cucul la praline, bourrée de bons sentiments, d'une morale au ras des pâquerettes, et que décidemment, ça ne vaudra jamais la fantaisie et l'originalité des bijoux du studio (les Toys Story et Monstres & Compagnie). Certes ! Mais bon, c'est un film pour enfants, à partir de 6 ans (c'est marqué partout), avant tout. Mais bon, moi je trouve que c'est plein de poésie, d'aventure, de suspens, et j'ai même sursauté une ou deux fois. Et puis, parler aussi bien des plaisirs gustatifs et de la table par un pays qui ne réussite que la malbouffe, est une belle leçon pour les enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries; semez l'amour et puis donnez la vie (oups je me maciasise !). Et pour avoir vu le film avec deux de mes neveux, je peux assurer que le film fonctionne très bien sur eux et qu’ils réagissent avec enthousiasme.
Vous rendez-vous compte, qu'un rat animé par ordinateur m'a fait saliver avec une magnifique ratatouille numérisée cuite au four? Tellement salivé, qu'il m'a donné envie de faire la même mais en vrai? Si ce n'est pas une belle preuve de réussite pour les créateurs du film !
Enfin dernier point, une jolie chanson de Camille (vous savez la chanteuse atypique) spécialement créée pour le film.
Ce que dit Eric Il était 09:01 1 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu
8.8.07
Des cris d'hier et d'aujourd'hui
Je ferme les yeux et je nous revois, inventant nos mondes merveilleux avec deux morceaux de bois et un morceau de tissu chipé dans la réserve de maman. Le grincement de la balançoire des voisins. Les mots feutrées des petites filles qui jouent à la maman ou à la maîtresse. Les cris des mamans rappelant à l'ordre. Ce sont toujours les mêmes sons.
Pourtant, ce ne sont pas les mêmes enfants qui crient. Mes petits voisins sont devenus grands et sont, à leur tour, devenus parents. Les parents sont devenus grands parents. Ces cris d'enfants sont le fruit des enfants des enfants de mon enfance. Ce n'est plus Zabou, Jérome, Florence, Séverine, David ou Sébastien, Céline qui jouent ce samedi après midi, dans la résidence où vivent mes parents. Maintenant, ce sont les cris de Lucas, Morganne, Jordan, Louise qui emplissent le calme de cet après midi d'été.
Le temps passe. Les personnes grandissent mais les habitudes demeurent. Les jeux d'enfants perdurent au delà des générations. En ouvrant mes yeux, je pris conscience, douloureuse constatation, du poids des années passées qui pèse sur mes épaules. Je ne suis plus cet enfant insouciant qui se créait ses civilisations rêveuses, au fond du jardin. D'autres enfants ont pris sans doute la relève. Le temps passe, tout simplement.
Ce que dit Eric Il était 08:41 0 Ce que vous en dites
7.8.07
2.8.07
Tel quel
J'aurais dû me méfier, pourtant, lorsque j'ai vu apparaître le nom de la maison de production SND, du groupe M6. L'idée du côté subversif du film que je me faisais (il s’agit tout de même de l’adaptation d’un roman de Virginie Despentes, fauteuse du très controversé « Baise-moi ») en prenait déjà un bon coup à ce moment là.
Et en effet. Le scénario est bourré de poncifs, de clichés et de bons sentiments à 1 euro 30 cents, et le film ne décolle jamais, demeurant au ras des pâquerettes. Les situations sont téléphonées; les blagues ne sont pas drôles même si percut(ées)antes; la tonalité globale est d'une sagesse frileuse pour plaire au plus grand nombre alors que le décorum visuel se veut trash. Un décalage jamais assumé sauf peut à deux moments, lorsque le nouveau père déclare avec le plus grand sérieux à sa nouvelle fille : "tu veux que j't'écrase la gueule dans tes frites" ou bien lorsque le père décide de ne pas se shooter devant sa fille pour ne pas la choquer !!!. Oui, je sais, ça ne va pas bien loin non plus...
Les acteurs ne semblent pas croire non plus au projet, leur interprétation reste plate et terne. Vincent Elbaz et Elodie Bouchez ne sont vraiment mais vraiment pas convaincants. Léa Drucker s'en sort sans doute le mieux et avec naturel mais son rôle est plus attendu donc plus simple aussi que celui de Bouchez dans un rôle à contre emploi (est-elle faite pour la comédie en fait cette actrice?). L'actrice qui joue le rôle de la gamine est conforme à ce qu'on attend d'une adolescente, c'est à dire tête à claques. Elle est aussi naturelle dans son jeu que la bouche d'Emmanuelle Béart au milieu d’une figure, et on a une seule envie c'est que l'un des parents lui colle une bonne baffe pour la faire descendre sur terre. Mais même ça, nous ne le verrons pas. Ils préfèrent lui faire une longue et belle morale peu crédible dans son efficacité.
Bon allez, ce n'est pas bien grave. Reste à voir Ratatouille et Les Simpson pour rattraper cette erreur là.
Ce que dit Eric Il était 11:54 0 Ce que vous en dites
Libellés : Ce que j'ai vu